Mardi 1er juillet 2008 à 16:26

Et puis tout ça, je l'ai eu, sauf la mer. Alors bon. Est-ce que ces mots sont destinés à devenir faux un jour ? Pourtant on y croit. Alors on les écrit. Et plus on les écrit plus on a envie d'y croire. Pourtant le temps passe. Les sens passent à d'autres personnes. Qui pourraient écrire comme d'autres auparavant.

J'ai jamais voulu écrire des mots d'amour ici. Parce que pour ceux qui sont là, à moitié cachés, ça me tue déjà de les retrouver alors que le futur les a fait mentir. Pareil pour les mots d'amitié. Mais ceux là me semblent tellement indispensables. Et pourtant. Je l'ai fait. Je crois qu'on peut jamais s'en vouloir de ça. On peut juste souhaiter ne pas les salir, ne pas les abîmer, ne surtout pas les faire mentir. Un jour on tombe sur quelqu'un d'autre. Sur des phrases semblables et différentes à la fois.

Pour finalement se demander si l'Histoire, si les histoires ne sont que ça.

Un éternel recommencement.

Par roman-qui-n-existait-pas le Mardi 1er juillet 2008 à 20:26
C'est peut-être ça le sens d'écrire. J'ai eu beau torturer mon "art" (enfin... dans le sens travail, je ne suis pas plus prétentieux que ça), j'ai eu beau me dire "pourquoi", "comment" et "dans quel but". Ecrire c'est ça, tresser une vie inexistante, ho non pas ceux-ci même qui nous disent que l'on fait ça par procuration, que l'on trace la vie qu'on aurait voulu, qu'on suit nos parents, une vie qu'on façonne telle que l'on rêve. Juste le tracé d'une vie qui n'est pas la sienne, peut-être une autre, un point vers un autre, on raconte ce qui pourrait être mais qui finalement n'est qu'un... insidieux mensonge.
Par sans-heroine le Mercredi 2 juillet 2008 à 15:44
C'est tellement vrai .
Se relire, et se dire : " ah bon, j'ai été amoureuse de lui? " Se dire mais comment j'ai fais? Se mentir , toute la vie . Les mots savent tellement mentir, et puisqu'ils sont les meme pour nous tous, faut-ils les croirent?
Ecrire c'est me rassurer aussi, me dire qu'il m'aime peut-être. La vérité pourtant je l'a connais, il s'en fou mais en écrivant je me rassure, je pleure moins.
Oh les mots, oh les mots. Je les deteste, mais je ne peux m'en passer.
 

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