décès + 115 Jours.
Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage. A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien réel.
Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus rien.
La vie est vécue, en quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours, malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi cela rime. Si cela rime à quelque chose.
La réflexion est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir
Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage. A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien réel.
Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus rien.
La vie est vécue, en quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours, malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi cela rime. Si cela rime à quelque chose.
La réflexion est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir
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Photo et texte de moi.
Photo et texte de moi.