Dimanche 3 février 2008 à 18:06

Avé César, ceux qui vont mourir te saluent
Avé César, moi je n'en peux plus
J'ignore tout de qui tu es en fin de compte
Mais ça n'importe guère, quoique l'on raconte

J'en ai passé du temps à vouloir y croire
Dieu, Terre, Esprits, Homme
Comme si cela pouvait changer la donne
L'Absence et le noir qui reste noir

Inchallah, et les pauvres fous qui courent après toi
Inchallah j'ai arrêté de chercher après l'attentat
On s'y retrouvera peu importe la manière
Maintenant ou après cela reste à faire

Toutes les prières du monde
Et ces révérences qui font courber les dos
J'ai cessé d'y croire quand j'ai compris l'imminence du départ
A qui à quoi, je ne sais pas
J'ai juste vu que l'humanité foutait le camp
Je ne voulais pas me retrouver là dedans
Ma mort, ma foi, il n'y avait qu'un pas
Déclaration stupide mais ça voulait dire quelque chose Avé César
Ils savaient pourquoi ils allaient mourir bientôt
Et toutes les prières du monde qui ne retiennent pas ces gens qui tombent

Par que-vent-emporte le Lundi 4 février 2008 à 19:56
Et moi, je te salue.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://lagrandemymy.cowblog.fr/trackback/2431924

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast