C'est peut-être parce qu'il n'y en avait pas. Mais ça il eusse fallu qu'elle le sache. Ce qu'il y a de réellement fantastique c'est qu'elle n'apréhende plus rien. Rien de rien. Ni les déconvenues, ni le bonheur. Oui, on peut avoir peur du bonheur, parce que peur des moyens qu'il faut mettre en place pour y arriver. A partir de là tout lui passait mille lieus au-dessus de la tête.
Et les gens continuent de s'agiter, ils courent partout, sans savoir où ils vont. C'est assez stupide en fait. Elle se déconnectait totalement et aurait pu continuer jusqu'à ne plus sentir. Sauf il y a eu ce musicien, ce sourire, et cet air famillier : un rappel en somme. Après réflexion, j'ai trouvé ce dont elle avait encore peur : d'elle-même.
On lui donnerait bien l'ensemble. Hein ?