Il faut oublier. Mais pas tout oublier. Garder ta peau, ton sourire, et tes cheveux, qui me tombaient dans le dos, et ton sourire allongé là, sur ton visage, comme par mégarde. Ces instants volés à qui ne les possède pas. Tes bras autour de mon corps, quand je m'endors, quand je m'enfuie, mais je suis partie, loin de ces chimères, loin de ces espoirs qui me transperçaient à travers ton regard. A travers le noir, celui quand tu es né, celui qui s'est installée, cette relation étrange, sans en être une. Ca n'était pas. Moi j'aurais dû. Moi je n'ai jamais su. Et ta voix. Encore parfois, je l'entends, dernière trace, dernière marque, ton chant, on se croisera peut-être, je te chercherai sûrement. Si tu me vois fuis. Si un jour tu m'as appréciée. Cours. Laisse moi nous tuer.
Tu vois.
Je laisse tes mots. Sans compter les miens, dérisoires. Qui sont juste passés. Tes amis. Mes rêves prémonitoires, mes intuitions. L'intelligence. Cette soirée dont je retiendrai la rose. Les dernières photos. Même pas en noir et blanc.
Ce métro.
Tu vois.
Je laisse tes mots. Sans compter les miens, dérisoires. Qui sont juste passés. Tes amis. Mes rêves prémonitoires, mes intuitions. L'intelligence. Cette soirée dont je retiendrai la rose. Les dernières photos. Même pas en noir et blanc.
Ce métro.
Certains moment pouvant nous refaire sourire dans une situation difficile, certains moments nous permettent de ne pas recommencer les mêmes erreurs.
Car c'est aussi en se rappelant qu'on évolue ...
Bonne soirée !