Et aujourd'hui c'était le jour parfait pour ne pas se dire au revoir. Comme je ne lui avais pas dit au revoir à Lui. Comme je ne Lui dirai probablement jamais au revoir. Pourquoi le jour parfait ? Parce qu'il avait remis ce parfum. Ce parfum qui lui va si bien, son parfum et celui de personne d'autre. Lorsque je suis dans le métro et que je le sens je lève la tête, au cas où, mais je sais déjà que ça n'est pas le sien. Question de vide. Comme le sien à Lui. En fait, Lui, quand j'y pense, quand j'y retourne, quand je m'y reperds, c'est surtout une obsession d'écriture. J'aimerais bien m'y trouver une fois. Juste pour voir. A quoi ça ressemblerait. A quoi je ressemblerais. Qui j'aurais pu ne pas devenir. Tout est une histoire de mot et de parfum, et je n'ai aucun sillage.
Voilà à quoi l'on reconnaît les fantômes.
Voilà à quoi l'on reconnaît les fantômes.