Mardi 22 janvier 2008 à 19:48

Ecrire. Se mettre au calme et écrire. C'est facile à dire. C'est tout bête mais c'est révélateur : la fenêtre sur laquelle j'écris est bien souvent réduite à son minimum, afin d'avoir de la place pour le reste. Au cas où. C'est toujours au cas où. Pas d'entrave, pas de limite, juste mes idées et mes doigts qui tapent de plus en plus vite sur le clavier pour les écrire.
Je crois que ce bureau n'est plus le mien. Il ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs ; c'est celui d'une famille, c'est celui des déclarations d'impôts, des jeux de guerre, des bilans d'action. C'était celui d'une famille. On ne retrouve plus tout cela dans l'espace compris entre 2 murs remplis de cartes géographiques, une armoire et une fenêtre. Maintenant il y a l'odeur de la cigarette qui reste imprégnée dans les rideaux, il y a les étagères vides et les étagères trop pleines de papiers administratifs. Je crois que j'en ai marre.
Peut-être est-il temps de changer. Peut-être que l'annonce qui me sera faite lundi sera un moyen d'avancer. Peut-être. Je baigne encore dans l'incertitude.
Je remets la musique en route. Ca me manque, la musique. Comme la danse, comme le judo, comme le sport. Pour ce soir je crois que j'en reviendrai toujours au même problème. C'est d'ailleurs une certitude. Pourtant je vais continuer, parce qu'à défaut d'avancer il faut au moins stagner. Avant de régresser. Ma peur infinie de la régression. Il faudrait que j'apprenne à regarder en arrière pour réussir à me propulser vers l'avant. Histoire de mettre de la distance entre celle que je suis et celle que j'étais.
Par Piano-Bar le Mardi 22 janvier 2008 à 20:06
Celle qu'on est est toujours plus effrayante a regarder et a admettre que celle que l'on était. Alors la regressions nous fait peur, mais le futur nous effrait un peu aussi. On regarde nos pieds avancé tout seul. On jete de bref coup d'oeil derrière sois, de temps en temps. Histoire de voir le changement, les progrès qu'on a fait. Même si ça effraie.
Je sais pas si j'ai bien dit e que je voulais dire. Je suis fatigué, je ne sais plus trop ce que je fais. mes doigts tape sur ce clavier de plus en plus vite, et rien ne sors dans l'ordre finalement. Tout ça pour dire que je comprend cette sensation. Et que si tu veux mon avis, si ça peut aider un tout petit peu a avancer : de ce que je connais de toi, je dirais que tu es une personne avec un grand coeur. Une personne qu'on rêve d'avoir à ses côtés.

Sur ce je t'embrasse, et te souhaite une agréable soirée, ainsi qu'un bon apétit ;)
 

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