Vendredi 2 octobre 2009 à 22:57

On arrête pas le progrès. Mais parfois c'est comme ça, on a les mains froides, le coeur fidèle, et on se brise. A l'évocation d'un nom, à une odeur, à une voix, on se brise à, on n'est pas brisé par. C'est toute la différence. Alors on s'installe dans le noir pour écrire, pour remplir ce cliché vide dont on avait tracé les contours il y a longtemps. Plusieurs vies de cela probablement. On écoute la musique pour y entendre la voix. Il arrive que la chute soit double. Quand les brisures du passé se retrouvent dans un présent qui passera, lui aussi.
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