C'est dur de continuer l'écriture comme si de rien n'était, comme si je pouvais poster librement ici. L'impression de ne plus être vraiment libre, mais je ne peux pas non plus me permettre de remettre les compteurs à zéro. Alors tant pis : si tu es là, restes y et grand bien te fasse !
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Le mot « tout » commence sérieusement à m'énerver, parce qu'on ne peut jamais savoir ce qu'il englobe réellement, et la totalité de l'un ne sera pas celle de l'autre, etc... C'est un sale cercle vicieux.
Du coup je commence à m'enfermer dans un monde dont les limites sont clairement posées, et je m'amuse à m'en évader chaque matin. En prenant une feuille, au hasard et en la lisant. A voix haute ou à voix basse, murmurant ou criant les mots que jamais je n'aurais dû connaître.
Comment réaliser que ma vie n'est qu'un mauvais pastiche et que les aventures qui semblent naître de mon imagination ne sont que les indignes filles de la vie rêvée de quelqu'un d'autre ?
La différence est peut-être née de là : les aventures que j'invente, oserai-je les vivre ? Si oui, mon pastiche rejoindra le monde réel d'un rêve qui accuse ses propres chimères.
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Aucun rapport : un très bon anniversaire à Thomas. A qui je ne vendrai pas ma guitare (changer d'instrument serait pour toi un sacrilège !!) mais je lui prêterai surement mon MP3, parce qu'il est le seul dont les goûts musicaux me plaisent. Et puis, le MP3, il n'est pas passé par la fenêtre au final, alors.
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