Il me fallait mettre cettre phrase ici. Comme ça exactement. Il ne pouvait en être autrement.
C'était important. Pour se souvenir des joies comme des peines. Les unes ne vont pas sans l'autre. Je vis à 100 à l'heure, et je jongle entre les émotions comme certaines peuvent le faire avec des balles colorées. D'une personne à une autre mon état d'esprit sera différent. Ce matin encore une énorme pensée pour Romain. Mais ce n'est pas lui qui occupe mes journées. C'est Eux, tous. Et même les disputes, les mots blessants, les froids et les vides, peuvent devenir positifs. Ils prouvent leur présence. Lorsque j'écoute des plaintes, des problèmes, au fond de moi j'ai un petit éclat qui me permet de garder la force de leur dire que cela s'arrangera, d'une manière ou d'une autre. Que ça ne peut que s'arranger. Parce que malgré tout je vois que c'est un nous. Qu'on a quelque chose de commun. Ca, même après cela restera.
Il nous reste 14 jours avant ton départ. Ce départ c'est d'ailleurs transformé en votre départ. Cela va être très dur, il ne sert à rien de le nier.