Jeudi 2 novembre 2006 à 23:44

Ce matin. Le réveil. C'est bien le matin n'est ce pas ? Qui a ouvert les volets ? Le con. Il est trop tôt.
Ce n'est pas les volets. Je ne suis plus là bas. C'est mon velux qui donne cette lumière. Je retourne ma tête dans la loque que j'ai piqué un jour au dojo pour sentir son odeur, pleine de souvenirs rassurants. Cela fait longtemps qu'elle ne sent plus rien. Je la garde pourtant.
Sur ma table de chevet l'appareil photo numérique. J'ai regardé les photos jusqu'à.. tard la nuit dernière. J'avais la musique dans la tête. Tatatadam.. tatadam.. Et aucune nostalgie. Enfin si, une nostalgie, étrange, pas le moins du monde triste. J'ai passé de très bons moments. C'est un euphémisme.
J'aimerai recommencer bientôt. Je me lève. Embrouillée, ma tête est sur le point d'exploser. Les fringues, mes fringues sont à terre. Surement pas eu le courage de les enlever correctement. Levée, pas réveillée. Des images m'assaillissent par moment. Les combats. Les chansons. Les repas.
Un coup d'oeil dehors. Il neige. Ca y est. Vrai de vrai les flocons tombent . Le changement d'ambiance est radical. Le fond sonore bruyant de l'excitation générale a laissé la place au silence de ces matins où l'hiver arrive sans que ne le remarque.
Il faisait chaud. Ici je suis glaçée. Partout. Pour tout.
Le fil qui nous relie se détend. Les sensations deviennent moins intenses, l'air est moins chargé d'électricité. Et je me sens horriblement seule.
Un coup d'oeil sur le portable. J'attends un sms qui n'a aucun rapport avec ces derniers jours. Non même pas. Je l'espère. Il ne viendra pas.Quelques pas dans la chambre. Le temps de rassembler de quoi m'habiller et éventuellement le peu de pensées cohérentes qu'il me reste. Je vois une autre chambre. Une autre époque presque.

Les escaliers, il faut les descendre. Manger ? Non. Se laver ? Pas de suite. Allumer l'ordinateur. Attendre. De quelle humeur suis-je ? Bonne question. A jamais sans réponse.

J'ai révélé des trucs que je  pensais ne jamais révéler. Ca soulage. Ca fait peur aussi.
Je ne sais plus vraiment où j'en suis. Comme d'habitude. Je mens. Une habitude aussi ? Pour être honnête je sais exactement où j'en suis. Je commencais à écrire cet article ce matin. Il est 23h39 je le finis. Toute notion de .. je ne saurai même plus comment dire, m'a quitté.
Confusion. Refus. Dégoût. Fierté. Orage.




Assume Mymy assume. Tu n'as pas d'autres choix.
1000 Bises




Par fleurs.des.champs le Dimanche 5 novembre 2006 à 10:25
dure reveil ...
 

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