Lundi 26 septembre 2011 à 19:00

Bonjour, j'ai rêvé de toi. C'est assez rare pour être noté, mais les autres je ne rêve pas d'eux. Tout faisait sens, tu n'étais pas là, et subitement oui. Tes doigts sur ma main, et je savais. Que c'est la seule chose qui peut réellement me motiver. Je veux savoir ce que ça fait. Du haut de mon immense curiosité. Et surtout, je veux te vivre.

Dimanche 17 juillet 2011 à 17:35

Ca fait officiellement sept mois. Officiellement, ou plutôt décidément. Que je replonge, repars... M'assume, songe à autre chose, et toujours y retourne. C'est tout ce dont j'ai besoin. Je ne sus pas prête de descendre de ce manège, ou de ces montagnes russes. Va savoir. Arrêter de se poser la question du suspens. De ce qui se serait passé. Et prendre le courage de se ramasser à la petite cuillère. Si ça dit finir ainsi, ça finira ainsi. Autant profiter de la ballade. Oh, n'allez pas croire que c'est suivi. Je suis pleine d'ellipses temporelles. Le récit reprendre, comme s'il n'avait jamais cessé. Ca commence dès maintenant, de ne plus finir. En ouvrant les messages, sans attendre.

J'aime ne pas respirer dans ton cou.
 

Samedi 2 avril 2011 à 19:37

Tu te rends quand même compte que tu es grave dans la merde ?
Oui, ça arrive petit à petit. Et quand va venir le temps d'agir tu vas te déchirer, c'est tout. Comme d'habitude. Ensuite, on te forcera à fuir. Tu ne l'auras même plus choisi. L me demande s'il y a un Il et je ne sais pas répondre à cette question. Je voudrais reprendre la chanson, la composer, la décider, l'écrire et la faire vivre. On aura tout le temps du monde. Mais le talent pour ce genre de choses s'émousse de toutes ces occasions manquées. 

Lundi 28 février 2011 à 23:07

Certaines choses me manquent. Comme me réfugier dans un train pour (re)trouver le soleil, ton sourire, ton soutien. Oh. Me pardonneras-tu ? Croiras-tu à une constante ? N'est-il pas possible d'avoir aussi souvent le coeur qui se brise sur des coïncidences ? Y aura-t-il seulement de quoi ? Et une autre fin. Je ne veux pas que l'histoire se répète. Je veux juste. Respirer. Sans te mettre en apnée. Je veux savoir où tu seras. Je veux être là pour toi comme tu l'as été pour moi. Je veux t'aider à te découvrir comme tu m'as fait découvrir le monde. Ces cartes postales au-dessus de mon lit. Qui aurait cru qu'un jour ses yeux se poseraient sur elle ?

Dimanche 4 avril 2010 à 2:20

Fenêtre et porte grandes ouvertes. Une odeur de brûlé flotte dans l'appartement. Cette odeur si particulière, presque sucrée. Caramel brûlé. J'ai encore sur les doigts la marque des flammes, et surtout celles de la peinture de la lampe qui fond sur ma peau. Des bêtises. Une pensée m'interpelle. Raphaëlle, tu as encore laissé tes chaussures dans le couloir.

Vendredi 19 février 2010 à 0:54

- Ca m'avait fait beaucoup rire, cette idée de toi. "Ne doit pas oublier de Respirer." Comme si. Tu préfères respirer ou combattre ?
- Me battre. Et gagner.

Elle l'avait trouvée, cette fin qu'elle ne pouvait perdre. Alors demoiselle, je te conseille d'apprendre à me haïr très vite. Car tu en auras besoin bien plus tôt que ce que tu pourrais essayer d'imaginer. Je n'attends pas que tu sois prête pour commencer à lancer mes coups. Songes-y. Ce sera ma première, seule et unique, forme d'avertissement.

Samedi 12 décembre 2009 à 0:56

Tu ne m'as jamais répondu, finalement. A ce message de fin novembre. Ce message de quatre heures du matin et un peu plus. Tu l'as regrettée finalement cette soirée ? Ou en as-tu seulement regretté un seul instant ? Voire notre instant ? Des moments. Beaucoup de moments. Séparés, les transitions après avoir été floues ce sont juste effacées. Quand tu restes seul dans ton coin, derrière moi. Et que je ne sais si je dois te rejoinder ou pas. Où sont passées nos raisons de cette nuit là ? Plus je les pense, moins je les trouve. Un peu comme toi. Alors, dis-moi, tu regrettes ?

Mardi 13 octobre 2009 à 21:55

"Le plus grand obstacle à la vie c'est l'attente qui espère demain et néglige aujourd'hui." Sénèque.

Paris, tu me joues de drôles de tours. Je savais bien, finalement, que je trouverai un maximum de mes vies ici. Par petits bouts. Alors je n'ai pas le temps d'attendre pour ouvrir les yeux. Question de cynisme. Je n'arrive pas à choisir entre plusieurs inexistants. A croire que j'ai l'utopie qui devient pragmatique. Ou bien plutôt que moi j'ai envie d'être, ou d'avoir. De manière unie.

Lundi 12 octobre 2009 à 2:02

Je reste dans ce bordel, ces nuits sans café ni cigarette. Ces lumières sans éclat, qui peinent à faire semblant d'exister. Sur mon cou une trace, marque invisible d'une tension. Je saurais t'indiquer l'endroit exact si tu me le demandais. Ne rien trouver de beau, mais tout d'attirant. Mes chimères sont devenues réelles en exil. Sur ta main je cherchai juste la marque d'un ailleurs que j'aimais sans le connaître. Une nuit qui fut la dernière. Tout comme je pensais ce métro le dernier. L'autre fois il n'y avait eu qu'un instant de bousculade. Là je me suis sentie puissante, à courir vers ma folie. Huit mois après. Once upon a time.
 

Dimanche 30 août 2009 à 23:46


Penser perdre son pari et essayer de ne pas être une trop mauvaise joueuse. Ecouter Roxanne. Se dire que les rumeurs et les immaturités ne feront pas partie de la liste des regrets. Se perdre dans les cartons et les valises. Savoir pertinemment que tous ne seront pas là mais refuser de l'accepter. Se battre contre son éternel Paradoxe. Finir de se battre contre soi-même. Finir par s'effondre d'un sommeil aux rêves flous.

Je sais ce que je veux, et je m'en éloigne.

Lundi 27 juillet 2009 à 19:04

Nous n'avons pas le temps d'aller doucement. Démarrer au quart de tour, quittes à griller des étapes ; nous avons bien assez joué. Ne plus perdre seule seconde de nos vies, simplement précieuses parce qu'elles existent. Vivre un moment à deux, mais pour toi, trois. Garder en tête que tout peut s'arrêter d'un instant à l'autre. Ne pas se gaspiller dans de futiles discussions sur les sentiments. Nous décidons de et nous savons nous aimer , sans concertation : nous le faisons.

 
Je m'arrête sur mes 17 ans alors qu'il n'a pas vécu et que tu commences à ralentir.
Après 16 ans d'ignorance, finir inextricablement liés.
 

Mercredi 1er juillet 2009 à 22:40

Des rendez-vous manqués. Des averses et des canicules. Le pire c'est le regard de l'autre. Celle qui sait tout. Sans qu'on ne lui ait rien dit. Quand quelqu'un nous plaît on fuit son regard car on sait que le notre nous trahira. Parfois pourtant, on connait nos trahisons.Mutuelles. Affichées. Connues par le monde. Le je fonctionne des deux côté, mais le nous ne veut pas exister. Par manque de... Allez savoir. D'opportunités  ? De courage ? Rappelle-moi pourquoi je pars.

Des années après, elle m'a dit qu'ils étaient persuadés qu'il voulait de moi.
Elle savait que je voulais de lui.


Tu vois, c'est ça, que j'appelle une trahison. Et je ne lui en veux pas. Parce que je lui en ai donné l'opportunité.

Dimanche 21 juin 2009 à 21:26

Parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu son nom s'afficher sur son écran. Et merde c'était pas le soir. Elle n'en peut plus de ce vide. Elle avait oublié, ou presque, qu'il avait fait parti de ceux qui lui avaient retourné le coeur. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu comme un homme qu'elle avait aimé. Peut-être même trop. Alors que les autres elle ne les avait jamais oublié, ne serait-ce qu'une minute. Cette photo. Ce corps. Qui n'avait pas été que ça, au final. Elle l'avait tournée depuis longtemps la page, en fait. Elle avait juste continué une lecture par transparence.

Vendredi 29 mai 2009 à 19:43

Demain dernier DS. Dernier Samedi de l'année où il faudra se lever pour aller passer trois heures devant une copie. De Maths en plus. Dernier Samedi à Nda. Dernier samedi, simplement. Alors, dis-moi, pourquoi ai-je l'impression que tout s'est arrêté la semaine dernière ? Demain matin est l'un des premiers matins à ne pas valoir le coup de nous voir passer dans la rue. Croiser, regarder, ignorer. En coin, dans le coin. Et se dire que tous les autres ressembleront à ça. Juste à ce vide. Vas-y avec le sourire. Comme d'habitude. Marcher plus lentement peut-être. N'en plus pouvoir des situations à double tranchant. Pourquoi le crétin de l'histoire c'est toujours le Prince Charmant ? Qui ne l'est pas, ou plus. CQFD.

De toutes façons, c'est Mélo' qui a raison.
C'est con un.
D'ailleurs. "Plus con qu'un mec faut en prendre deux."

Dimanche 10 mai 2009 à 19:46

La chambre sent les lilas et le muguet. Les ombres se sont cachées. Guitare est posée sur le lit. Son souffle est resté sur ma nuque.  Une respiration sans voix dans la nuit. Ne me demandez pas comment, ne me demandez pas pourquoi. A force d'avoir peur de ne pas avancer assez, loin ou vite, on finit par ne pas avancer du tout.

Samedi 2 mai 2009 à 22:33

Quoiqu'il en dise, il faisait beau aujourd'hui dans Lille. Et quoiqu'ils en disent. Bref. On verra ça aussi. Demain j'ai un DM de maths à faire, je dis finir un DM de spé et un DM de philo, répondre à une vingtaine de questions d'anglais, préparer une interro de maths ainsi qu'une interro d'éco. Je n'ai pas révisé mon bac. Dans l'idéal, il faudrait aussi que je prépare 3 concours blancs. La chambre est à réinstaller, accessoirement. Je n'ai donc absolument rien foutu. Mais tout va bien. Je les aime, tous autant qu'ils sont. Tous différents. Tous différemment. Mais putain, qu'ils me font du bien, ces mecs. Vivement l'anniv de Manue, même si rien n'est prêt, vivement les jeux européens, même si rien n'est au point. Vivement vivre encore, avec eux. Ces elles, aussi, bien sûr.

J'ai envie de partir une semaine, quelque part, en juillet... Qui m'adopte ?

Samedi 21 mars 2009 à 10:49

Ne savoir vraiment quoi dire. Mais si t'es doué mon petit. Arrête d'emmerder le monde avec ça. Tu n'es même pas paradoxal, comme aurait envie de le dire l'autre, parce que c'est tellement plus facile. Ne l'écoute pas. Entend celle que tu as choisie, celle que tu passes ton temps à fuir. Imbécile.Y'a des conneries énormes que l'on fait parfois et que l'on assume, en plus. Comme cliquer sur la petite croix rouge en haut à droite de la fenêtre, par exemple. Alors qu'il faudrait s'expliquer. Leur montrer. Mais non. J'attends. J'hésite. Continuer ici ou partir ailleurs. Comme elle l'a fait. Cette simple envie de réussir. Pour l'avoir mérité. Pour que mon départ ait eu un sens. Little girl et puis c'est tout.

Samedi 14 mars 2009 à 11:52

Y'a plus qu'à. Cette petite douzaine de lettres de motivation, ces six CV, ces mille chansons, ces photos de ce soir qui n'existeront pas. Cette envie d'avoir une vraie guitare, bien à moi, d'un casque qui marche et de quoi me payer un futur avec un jean et un t-shirt blanc. Se rappeler en essayant de savoir ce que j'ai fait de bien dans ma vie, oui, se rappeler comme d'une évidence qui n'était pas venue depuis longtemps : j'étais la meilleure. Première marche, médaille d'or et tout le tintouin... Ca fait tout chose quand on est désormais même plus en course. Et ce Con m'avait alors serré dans ses bras. Mais bien sûr tu ne m'aimais pas. Ah ah ah. Bref. On s'en fout. Avancer sans oublier de rendre les choses Belles.

Dimanche 15 février 2009 à 12:16

Les maths, l'éco, l'histoire, l'anglais, les gens, la guitare, la chanson, le stage IEP, l'abonnement de train, le réglement, la JAPD, le code, Lille, Valenciennes, le bac blanc, le dossier social, l'admission post-bas, la soirée DVD, le lundi pourri, les cigarettes, la guitare encore, les photos, la lettre... Trop de choses à faire, trop de choses à penser, pas assez de temps, continuer d'écrire mais sans poser les mots, ni sur le papier, ni sur le clavier. Les laisser partir comme ils sont venus, c'est con parce que je me souviens qu'on aurait pu trouver des choses bien dedans, presque géniales. Mais non. Filer, filer. Attendre pour filer encore plus vite. Paris dans moins d'une semaine. Dijon dans plus de deux mois. Vouloir oublier les imbéciles et finalement toujours les retrouver en travers de son chemin. Jamais deux sans trois. Trouver tous les sens possibles au vocabulaire militaire. Achever une vieille histoire. Courir pour tourner les pages de tous les magazines et oublier d'en entamer une autre. Sauf dans mes rêves. Ma vie se disperse et mes rêves renversent tout sur leur passage. Chanter et apprendre les textes./

Dimanche 25 janvier 2009 à 12:25

Le coeur qui descend dans la poitrine, tellement vite et tellement loin qu'elle se demande jusqu'où va ce vide qu'elle a à l'intérieur de son propre corps. Il n'aura pas fallu longtemps. Se souvenir de cette sensation. Celle qu'elle n'avait pas connue depuis... Longtemps. Les billets sont déjà pris, ils restent bien sagement posés sur la table de nuit depuis plus d'un mois. Et là d'un coup, d'un seul, ils ne veulent plus du tout dire la même chose. C'était peut-être ça. La fin. Ou le début. Une journée pour décider.

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