Mardi 22 janvier 2008 à 14:27

Il n'y a pas qu'elle. Qu'est ce que tu crois ? Elle j la connaissais déjà, plus ou moins. J'étais l'une des rares à savoir qu'elle existait. Avant tous d'ailleurs. Je n'étais pas étonnée et je tentais de me composer un visage impassible. De ne pas crisper la machoire. Comment en étais-je arrivée à ça ? Pourquoi ce choc hier ? Ah, oui, je sais, je me souviens. Le prénom d'abord. Ensuite, c'est surtout que j'ai réalisé qu'à partir de ce moment précis je pouvais l'imaginer dans un monde qui ne m'est pas accessible, dans un monde qui t'appartient et qu'elle habite. J'avais quelques unes des pièces du puzzle mais je ne pouvais pas encore deviner le paysage dont elles aidaient à la construction. Là j'en ai eu un aperçu. Et avec cet aperçu la peur nouvelle qu'au final cela te plaise. Ignorer c'est laisser la part belle à l'imagination, mon imagination, celle qui ne me heurte pas, qui me préserve. Le terrain de jeu est désormais réduit, il y a des règles, des figures imposées, et j'ai beau faire mon possible pour conserver le rêve innocent, fantasque et libre je sais qu'il reste une part d'ombre. Un moment donné où la joie ne sera plus de rigueur ; il faudra passer à nouveau par des sentiers peu fréquentables. Réfléchir et oser. "Faire autre chose." Il n'y a pas qu'elle. Mais pour faire cette "autre chose", j'aurais aimé prendre une autre direction.

Par les.autres.choses le Mardi 22 janvier 2008 à 15:13
J'approuve ce texte.
_aha.
Et parceque je passe, toujours, je comprends pas toujours mais je viens voir la future science po.[si rien n'a changé]
Des sourires.
[anciennement collee.a.la.bouche]
Par pand0ra le Mardi 22 janvier 2008 à 16:38
On est tous en route sur un chemin plus ou moins sinueux, plus ou moins fréquentables.
Un chemin quoiqu'il arrive, semé par endroits, de pièges. On tombe, on souffre, mais on se relève. Parce que y'a l'espoir qu'au bout de cette horizon on atteindra tous un jour, cette fichue montagne. Et heureusement, mon chemin se fait jusque là en très bonnes compagnies, les cons je laisse dans leurs pièges, je les laisse tomber, mais les autres, je leur apporte la lumière, qui j'espère éclaire ce chemin semé d'embuches.
Il faut avancer, toujours, sans se retourner.
Un article qui m'a bien parlé.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://lagrandemymy.cowblog.fr/trackback/2414056

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast