Dans son pays on s'envole sur des parapluies, les petites filles qui vous tiennent par la main ne vous retiennent pas, bien au contraire. Elle vous empêchent de trop garder les pieds sur terre. Au début on tente de se grandir, de se grandir, on est sur les pointes des pieds, sur le bout des orteils, et puis finalement on se relâche. On comprend que c'est tellement mieux d'être petit et léger, de pfffi, s'envoler sans un bruit, sans une trace. Oh, quoique, si. Une, peut-être. Si infime... Le sable ne fond pas. La neige si. J'ai choisi.
Ni l'un, ni l'autre. Je veux une partition comme piste de décollage et un coeur à l'atterrissage. Si on atterrit un jour. Ca ne sera que plus haut.