Hier soir j'ai pas pu vous parler. Je n'ai pas pu vous écrire. J'ai juste pu vous voir très brièvement. L'impression d'avoir les lèvres scotchées. Et cette colle qui vous empêche de vous exprimer, qui bride l'expression de vos pensées et de vos sentiments.
Les soirées comme celle la sont à proscrire. A éviter à tout prix.
Rien ne couronnera jamais mes efforts. Ils sont vains. Inutiles comme on l'a peu vu.
Pourtant il faut bien les faire. Les faire c'est continuer l'existence, lutter pour un objectif certe irréalisable, mais s'astreindre à essayer coûte que coûte c'est refuser l'échec. C'est refuser de retourner en arrière. C'est refuser de se dégrader.
La véritable question à se poser c'est, est ce que tu as le droit de t'envoler pour oublier ce que tu laisses en bas ?
Je dis tu, je dis nous, je dis vous, je dis je. On s'en fout de la personne. L'important c'est de savoir. Pas de connaître les réponses non. De savoir si on veut les connaître. De savoir si on veut continuer leur quête oui ou non.
L'inspiration ne venait pas. Alors je la force. Parce que je peux pas garder les choses en moi plus longtemps. Ca commencait à me ronger de l'intérieur.. et je ne veux pas.
Je ne suis pas de celles qui disent oui.. le facil et positif oui. Je suis de celles qui disent non et qui se posent les questions jusqu'au bout.
[c'est quelque chose entre Antigone et moi .. retenez en ce que vous voulez.]