Dimanche 9 septembre 2007 à 20:49

S'arrêter. Rester dans le métro.

L'écriture n'est pas fine avec ce stylo. C'est exaspérant. Pas grave. Je vous écris depuis mon ballot de paille et ce sont des souvenirs d'enfance qui me reviennent, courir des après-midi entiers entre les ballots, regagner la grange et s'énerver dans l'édifice de paille. Je finissais exténue, rompue, de la paille dans les cheveux, la salopettes, les tennis, partout quoi.
Aujourd'hui c'est différent, l'édifice a été détruit il y a bien longtemps et avec lui tout ce qui me retenait sur ce terrain. Comme quoi cela ne tient vraiment pas à grand chose.
L'odeur des chevaux remonte jusqu'à moi, je n'ai jamais été dérangée par ces effluves qui insupportent beaucoup, pourtant mon nez est des plus fins. L'habitude, sans aucun doute.
Mon compagnon de jeux s'en est allé lui aussi. Depuis les couleurs se sont encore un peu atténuées.

Quitter le métro. Le rejoindre.

Par que-vent-emporte le Dimanche 9 septembre 2007 à 21:19
Ecrire pour rejouer un moment d'écriture perdu. Bien !
Par roman-qui-n-existait-pas le Mercredi 12 septembre 2007 à 9:33
Vivre dans le rêve. Oublier un instant la Ville qui nous avale par l'une de ses bouches béantes, et où on transite dans son oesophage ferré. Rêver d'extérieur.

J'ai toujours vécu dans la Ville, enfin, près de la Ville. Je n'ai vu l'extérieur qu'en vacances. Dans l'oesophage ferré je ne pense à rien d'autre que lire. L'évasion que je me promets par ma plume, il est dans mon monde, pas dans celui de la Ville.
 

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