J'ai relu cette lettre qui n'en est pas une. J'ai relu ses mots. Et j'ai encore compris que c'était autrement qu'il était parti. Que les blessures sont invisibles quand on ne veut pas voir.
Quand on est deux à vouloir penser à autre chose, à vouloir oublier ce que l'autre ne sait pas.
J'ai envie d'être seule mais avec lui. Il m'a montré le chemin. Pas celui que vous croyez. C'est le chemin pour plonger qu'il a ouvert à mes yeux. Celui que je cherche sans vraiment le chercher. Parce que je savais bien que je le trouverai pas. Qu'il me tomberait sur la gueule comme il le fait toujours.
Si je me noyais dans sa vie, juste me noyer moi. Je veux pas qu'on cherche dans la mienne.
Il comprendrait. Il comprendra. Pas de pitié. Bouffer le malheur des autres pour voir le sien.
Envie d'être seule dans mon esprit, sans esprit. Envie d'être dans son histoire. Envie de passer à travers lui pour me perdre.
S'en foutre. Oublier. Encore toujours. Sans conséquences. Sans conscience. Sans oubli.
En sachant pourquoi, comment. Et faire cette connerie intense qu'on a décidé de ne pas regretter.
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Je sais pas quoi mais :Leur montrer qu'il y a autre chose que celle qui écrit sans talents, sans vécu, plat, répétitif.
Pour se livrer. Il faut juste être au moins aussi sombre.
Et je l'attend.
Et sur la photo c'est mes escaliers de Montmartre. La question ce soir c'est jusqu'où ils peuvent bien m'emmener ? Pas assez loin je crois.
Bisous*