Mercredi 1er octobre 2008 à 22:59

Grâce au kiné pouvoir à nouveau faire quelques séries d'abdos. Avoir toujours très mal mais ne pas être bloquée. Je ne sais pas si c'était un service à me rendre. Je continue. Je les enchaîne. Jusqu'à en avoir mal, justement. Avoir mal à en vouloir hurler de douleur. Mais se taire, et s'en foutre, continuer, avoir mal, s'en foutre. Dormir peu. Rêvasser trop. En sachant oui que ça n'est pas réel. Pas grave. L'avoir toujours en tête mais ça n'est pas grave. Bosser un peu. Toujours aux mauvaises heures. Avoir des coups de pression. En avoir marre. Avoir envie d'être à ce week-end. Se détester. Avoir envie d'être à l'an prochain. Ne réussir à détester personne d'autre. Tellement soi. Et pourtant être persuadée qu'on a raison. "What if you would have taken the wrong way ?" " I'm sure I've not.". Songer à François, rire avec Thomas, écouter chanter Martjin, s'inquiéter pour Martin, s'informer sur la vie de Pierre, échanger des regards et des sourires avec d'autres, se réchauffer avec un maillot à longues manches vert, qui n'est pas à ma taille. Toujours en arriver au même point. Chercher frénétiquement ma fierté. Même si je sais que je ne l'ai pas perdue. Traiter certaines personnes comme de la merde parce qu'il faut s'en sortir. Réapprendre. A s'insensibiliser. Réintégrer la notion de jeu. Redevenir non pas la reine, mais celle qui bouge les pièces. J'avais dit aussi, je m'en rappelle seulement maintenant, que j'étais une reine, non pas une princesse. Parce que "le prince des voleurs" m'avait fait craquer. Très peu pour moi. C'est avoir avancé puis avoir reculé. Repasser par les deux étapes m'a permis de voir que je loupais quelque chose. Je ne suis pas faite pour être un pion. Et pouvoir être gentille et souriante n'y enlève rien.


Comme avant. Et si ensuite. Je pourrai me dire que je me trahis. Être schizophrène c'est passer son temps à se trahir. Arrêter de l'être également. Les miettes je les dégage parce que je ne m'en contente pas. J'aime ce vent. Le vent d'aujourd'hui. Qui introduit l'air de force dans tes poumons. T'es en vie. Marche. Parce que tu ne sais faire que ça. Fonce à nouveau dans le mur, peut-être. Quand à force tu l'auras pété tu te souviendras que tu l'avais construit seule. Quelle était là, ta muraille.


Retour. Because I'm back.

Par douee.pour.le.silence le Jeudi 2 octobre 2008 à 20:32
Si seulement. Si seulement on pouvait le briser se foutu mur. Ca parait presque trop beau. Peut être qu'on s'écroulera, quelques pas avant, au pied du mur. "Lorsqu'il y'aura overdose d'espoirs ou de desillusions, qui sait.".
Ou pas.

Bref.
Par douee.pour.le.silence le Jeudi 2 octobre 2008 à 20:33
Si seulement. Si seulement on pouvait le briser se foutu mur. Ca parait presque trop beau. Peut être qu'on s'écroulera, quelques pas avant, au pied du mur. "Lorsqu'il y'aura overdose d'espoirs ou de desillusions, qui sait.".
Ou pas.

Bref.
 

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