... que cette phrase est la plus longue de cowblog. Ça pourrait pas rentrer en prix d'honneur pour les cowbloglympiades ?
"Mon
univers était devenu une photo noir et blanc dans laquelle je me
baladais à la recherche de ces petites touches peintes qui créent des
envies de marcher dans la neige, d'arriver une demi-heure à l'avance
un matin blanc pour être seule avec un appareil photo au milieu d'une
cour que je connaissais silencieuse pour la première fois, une envie
aussi de dessiner mes expressions, de marcher vite sous la pluie, en
faisant claquer mes talons pour accompagner le bruit des gouttes, une
envie de foutre un bordel monstre dans une chambre qui n'est pourtant
jamais rangée, une envie de décoller les posters, de les changer, de
découper, de choisir, de placer, une envie de chanter, de jouer de la
guitare, d'écrire et d'écrire, sur les 200 pages, envie d'avoir froid
pour ensuite avoir chaud, ou l'inverse j'ai oublié l'ordre en route,
envie de filmer les gens bouger, de tourner sur moi-même, de plus en
plus vite, jusqu'à tomber, tomber dans un grand "SBAM", comme elle,
tomber sans avoir mal, avec le visage fendu en deux par un plaisir non
dissimulé, envie de courir dans une galerie pleine de couleurs et de
lumières, pour passer dans un métro gris, ou rose ou jaune, qu'importe,
un métro, mieux, une gare, un aéroport, jouer aux fléchettes sur le
tableau des départs, décider et se fiche du reste, plus
raisonnablement, rester à attendre un bus, toujours sous la pluie, avec
les gouttes de tout à l'heure qui maintenant ruissellent sur mes joues,
trempent mes cheveux et tombent pile dans l'espace entre mon col et mon
cou, et puis elle coulent et elle coulent, sur ma nuque, dans mon dos,
et puis c'est froid, ça fait du bien pourtant, au cœur et à la tête,
le corps lui en a un peu marre, il préfère cette envie de prendre 5
minutes, un matin où je sais que je vais être en retard, pour ne rien
faire, pour respirer le parfum de ma chambre, sentir la chaleur de ma
couette, me lever sans me presser, tirer le velux et voir le soleil se
lever, pester contre les fils électriques chercher l'appareil photo et
non pas perdre, mais gagner 3 minutes de bonne humeur en capturant un
peu de ciel fantastique, lever la tête et "molto piu in alto delle
nuvole", bien avant, écrire, sur ce maudit banc, avec cette température
glaciale, ce vent et cette petite branche qui fait vivre l'allée par
son voyage constant et vain, la place éclairée, ne pas vouloir partir
ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud
au cœur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien
dire et profiter de ce qu'on a.
Mardi 20 mai 2008 à 23:54
Commentaires
Par Bavardages le Mercredi 21 mai 2008 à 0:02
Y'a des cowbolympiades chez les admins? :)
Par Mercredi 21 mai 2008 à 0:08
le x
(how i wish.)
("ne pas vouloir partir ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud au cœur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien dire et profiter de ce qu'on a.")
(how i wish.)
("ne pas vouloir partir ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud au cœur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien dire et profiter de ce qu'on a.")
Par Mercredi 21 mai 2008 à 12:52
le Je peux venir ? Je veux pareil ...
Par Mercredi 21 mai 2008 à 14:11
le Oui, oui !
Horrible :p
Ma bannière ne me plaît pas -___-'
Horrible :p
Ma bannière ne me plaît pas -___-'
Par Mercredi 21 mai 2008 à 14:40
le woua. C'est toi qui l'a écrit, cette phrase ? woua. Je crois que ces deux "woua" résument bien tout ce que je peux penser de ce texte mono phrasé.
Je t'embrasse (k)
Je t'embrasse (k)
Par Mercredi 21 mai 2008 à 19:32
le C'est beau <3.
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