Again il s'écoute
d'abord par sa phase crescendo, son petit solo de guitare, ses sons énervés,
puis son orgue lancinant aux environ de 9'42, pour terminer sur une déferlante
émotionnelle, et la voix de Craig Walker sidérante, qui arrache des larmes
depuis le plus profonds des entrailles, la cascade des instruments qui partent
tous en même temps, la violence même de... l'amour, oui c'est ça, tout ça qui
part... C'est un morceau incroyable, pour qui a le temps de l'écouter, pour qui
est prêt à sacrifier un quart d'heure de sa vie pour comprendre ce que signifie
le mot souffrance.
Car c'est ça Archive : une cinquantaine de morceaux, une cinquantaine de moyens
pour dire "j'ai mal".
Comment voulez-vous ensuite poster un article pour dire ce que l'on pense d'Archive ? Si les lecteurs s'en chargent pour moi dans les commentaires, s'ils me devancent... Nan mais je vais finir par fermer moi !
Je ne sais pas où va le monde mais de ce côté-là ça me plait bien je dois dire.