Ca aurait pu être un "bah bien", ou encore un "ça va". Fondamentalement je dois dire que je m'en doutais : il est comme ça, je commence à le connaître depuis le temps. Soit il a décidé qu'il était à peu près bien comme ça et qu'il n'avait pas envie de perdre son temps en vaines disputes, soit il n'a tout simplement pas envie d'aborder le sujet, de garder pour lui son malheurs ou ses emmerdes. Quequel cas ces deux mots sont expéditiffs, efficaces et reconnus comme tems. Tout ça, malgré les apparences qu'une autre donne pour moi (à mon plus grand déplaisir), tout ça donc, ne m'importe guère. Ce qui m'inquiètte, ce qui me révolte et m'"effraie à la fois c'est bien cette questions insidieuse qui finit par s'imposer : pourquoi moi ? Celle que l'on informe, celle que l'on semble regarder avec un mélange de compréhension et de pitié au fond des yeux. Les gens sont pénibles à ne voir que ce qu'ils veulent voir.
Un fois pour toutes : ce ne sont pas mes affaires.
Même si, parfois, j'aimerais qu'elles le deviennent.
Je crois qu'à force de les entendre supposer, j'ai fini par les croire et m'en persuader moi-même.
Je te souffle autant d'encouragement que de sympathie.
Zen