J'ai passé mon temps à me triturer les méninges pour trouver une solution qui serait à peu près valable. Je retourne le problème dans tous les sens je n'en vois qu'une seule. Elle n'est pas facile à mettre en oeuvre. Je ne peux pas couper les ponts, je ne peux pas faire semblant de rien alors je continue. Je parle, je ris je ne pleure plus,il y a eu suffisament de larmes versées pour ce sujet. Et toujours le mensonge qui me suit comme une ombre, il est là pour ne pas blesser les gens, pour qu'ils puissent être, du moins essayer d'être heureux avec ce fardeau en moins. Je prends les coups à leur place, je les rends aussi, parfois, quand je ne me sens pas d'humeur à laisser couler, ou qu'un regain d'énergie me dit qu'il ne sert à rien de baisser les bras pour maintenant.
Le matin quand je vois passer cette ombre qui régit nos vies, je n'attends que de pouvoir la détruire.
Je me mords la lèvre inférieure, jusqu'à ce que je sente un petit goût salé dans la bouche. Là je suis stoppée net, je ne veux pas que n'en arrivions au même stade.
Vivement cet après-midi, vivement ce soir.
Bisouus à toi !