Le vent souffle. Je l'entends à travers le volets. Beaucoup n'aiment pas, moi j'adore. Savoir qu'il y a plus fort que nous, juste là, derrière ces quelques centimètres de briques. Parait qu'il faut vivre fort. Pas forcément vite, mais fort, au moins. Y'a du vent ailleurs, à l'intérieur. Des roseaux ploient et des chênes se brisent. Des arbres qui au moins ne feront pas de mort. Tout est lié, tout se barre, rien n'a pourtant de rapport. Sauf moi peut-être. Au milieu. Et j'essaye de me faire une place, de la tenir. On me donne des coups dans les jambes, mes genoux tremblent. C'est pas tous les jours facile. Mais en même temps personne n'a dit que ça l'était. Alors quand on nous offre une bonne suprise faut pas passer à côté, faut pas la laisser se barrer avec le reste. Je suis en train de courir après. Elle s'enfuit vite. Sûrement qu'elle n'a pas envie de rester et dans un certain sens je la comprends. Ca doit être dur la vie d'un espoir. C'est une incertitude à l'état pur, et pourtant une incertitude qui doit faire vivre. Je croise les doigts pour que personne ne tombe. Je ne sais pas si j'y crois vraiment mais je le fais. Ca ne coûte rien, ou pas grand chose. Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs.
Mardi 15 janvier 2008 à 21:14
Commentaires
Par Mercredi 16 janvier 2008 à 12:02
le Flirter avec l'incertitude, c'est assurément vivre vraiment et à 100 %...
Par Mercredi 16 janvier 2008 à 16:42
le La dernière phrase... Tellement vrai...
J'ai laissé filé les espoirs, y'a rien de plus destructeurs : quand ils se réalisent, c'est moins beau que l'image qu'on s'en faisait. Quand ils ne se réalise pas, on tombe de haut, très voir trop haut. Le jour après jour, c'es ça qui fait qu'on se sent vivant. On suit le vent, on l'écoute, on laisse le brouhaha qu'il fait s'emparer de nous. "Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs" O oui c'est vrai. O oui.
J'ai laissé filé les espoirs, y'a rien de plus destructeurs : quand ils se réalisent, c'est moins beau que l'image qu'on s'en faisait. Quand ils ne se réalise pas, on tombe de haut, très voir trop haut. Le jour après jour, c'es ça qui fait qu'on se sent vivant. On suit le vent, on l'écoute, on laisse le brouhaha qu'il fait s'emparer de nous. "Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs" O oui c'est vrai. O oui.
Par Jeudi 17 janvier 2008 à 0:14
le Bien sûr qu'il y a plus fort que nous. Mais nous, on est malins, et ça compense.
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Je suis aussi centre, mais pas dans le bon sens, j'aurai préféré ne pas l'être rester en retrait ...
Pour ma classe, c'est qu'ils me font chier à leurs gamineries, j'ai l'impression d'être retournée au collège où on me faisait chier alors que je ne demande rien et c'est encore le cas aujourd'hui, je ne demande rien, bande de connards, je suis plus matures qu'eux, et ça les fait chier, mais moi aussi ! J'y suis pour rien si la plupart de mes amis ont soit mon age mais le plus souvent sont plus pagés.
Il y en a qu'un que j'aurai épargné si j'avais fait ce meurtre ...
Bref désolée pour tes coms mais ça fait du bien ôÔ et puis c'est pas eux mes soucis, eux c'étaient comme on dit la goutte d'eau de trop !