Se réfugier dans les bras de quelqu'un. C'est aussi entrer dans son univers. Se laisser border par les vagues qui caressent la coque de son navire. Ouais comme une douce berceuse qui vous laisserait rêveur. Il y a des bras maigres, d'autres forts, des longs, des petits. Mais tous ont leur histoire, leur sensibilité. Chacun sa manière d'entourer l'autre et de lui faire partager ses sentiments. Mais il y aura toujours ce déclic. Ce petit truc qui fait qu'on se sent en sécurité juste à ce moment là et que le reste du monde semble bien petit face à ce qui se passe à l'instant même. Comme une décharge de bien être. Se sentir partir. Loin. Tellement loin. Fermer les yeux pour mieux s'en aller. Et ressentir les battements de son cœur.
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Par Monsieur Rever.de.demain
Et c'est ce que je fais, rêver de demain, il faut bien rêver à quelque chose. On ne sera plus jamais dans le même canapé, je ne pourrais plus laisser ma tête tomber contre ta nuque et te respirer. Je resterais avec ces souvenirs qui font vivre. Il le dit bien le J-D c'est pourquoi j'ai mis son texte là, j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Oui, se réfugier dans les bras de quelqu'un c'est entrer dans son univers, surtout quand les bras ne sont pas seulement un refuge. La berceuse je l'ai encore en tête et le rêve j'ai cru pouvoir le vivre longtemps encore. Parfois, et c'est là le cœur du problème, on se sent partir trop loin et on quitte toute amarre. C'est parce qu'en même temps on n'aura pas voulu sortir de cet univers qui ne nous appartient pas. Le déclic a duré tellement longtemps... Lorsque le son s'est enfin tût dans cette nuit que je voulais voir s'abattre sur une autre qui me semblait jour, j'ai compris que rien ne sera plus jamais pareil. Emmêler nos cheveux, comme emmêler nos doigts. Parce que moi je n'ai pas voulu partir. Parce que moi je n'ai pas pu oublier. Parce que moi j'ai inventé des mondes sur ce qui n'était qu'une décharge. Parce que moi je me suis inventée une centrale nucléaire pour ne jamais être en manque de courant. Parce que moi... Parce que moi... Et jamais je ne saurais te dire que c'est ta faute. Comme si tu ne m'avais pas laissé le temps de grandir, de prendre du recul. Alors que c'est moi, encore et toujours qui avançait, envers et contre tout. Contre le temps, aussi. Mais c'est connu : à force de vouloir jouer avec les aiguilles on finit par les casser.
Ce texte ne devait pas finir comme ça. En fait il n'est peut-être pas fini. On verra quoi.