Les mots trop faciles à retenir
Quand les souffles se fanent en soupir
Et qu'il ne reste qu'une entaille
Pour se rappeler à sa propre âme
On a bâti des édifices
On a battu des records
Mais à quoi bon les sacrifices
Pour qu'au final vienne la mort ?
On commande les hommes au prix
De ce qu'ils ne connaissent pas
De ce qu'ils n'auront jamais dans les bras
Les rêves de vastes conneries
Les mots trop faciles à retenir
Le coeur se mut en souvenirs
L'émotion se transforme en mirage
Résignée devient même la rage
Pourtant il reste dans un coin
Ces mots de pas assez loin
Ce n'est pas ce que je veux garder.
Je veux avoir envie de te faire exister.
Dessiner tes traits tous les jours de ton ignorance
Endormir le mensonge de ton existence
T'arracher, te faire mal
Pour savoir que tu vis en dehors d'anormal
[...]