Lundi 17 septembre 2007 à 21:32

Je crois que j'aurais aimé savoir le cimetière vide. Pour avancer sous la pluie, aller le voir sans avoir à penser à la douleur. Ni rien.
Mais voilà, la pluie n'est pas tombée drue, il y avait une acalmie et c'était presque dommage.
Il y avait Marie-Hélène dans l'allée. Et Christian. Mais aussi Françoise, surtout Françoise.
Je ne peux pas la regarder droit dans les yeux, c'est insoutenable. Les larmes coulent et ne s'arrêtent plus. J'ai rarement vu des trucs aussi tristes qu'autant de fleurs au mètre carré. Demain est un autre jour, ouais il paraît.

Par Met.ton.ame.de.lumiere le Lundi 17 septembre 2007 à 21:40
Et le longer tous les matins sur son chemin c'est pas facile... On continue de marcher quand même. On regarde les blocs de marbre. Les cyprès. Les couleurs recouvrant la sombreur des tombes. Les grilles qui marquent comme une rupture avec la vie. Et on sourit quand même pour que la personne qui nous est chère mais n'est plus de ce monde nous regarde passer.
(Je m'étale et m'en excuse. Mais.)
Bien à toi demoiselle Mymy.
Par emyagony le Mardi 18 septembre 2007 à 11:15
"ah... Que dire ici? La vie continue? Pas facile mais il faut bien, oui..." dit-elle avec uns sourire triste et une poignée de main qui se tend...
Par fleurs.des.champs le Mardi 18 septembre 2007 à 17:55
Je connais ce sentiment courage que te dire à par que ça va allez hien ? et puis si l'envie te viens de me parler enfin tu comprend ce que je veux dire ... je suis là
Bisous <3
Par elfeperigourdine le Mardi 18 septembre 2007 à 19:50
Au moins chez moi les cimetières sont déserts, et je peux les parcourir de long en large en toute quiétude, puis me mettre à penser à plein de choses tristes aussi puis finir par pleurer.
J'ai beau me dire que ce genre de promenades me salopent ma journée, force est de constater que ça me fait du bien de temps en temps d'évacuer tout le surplus de tristesse même si il en reste toujours un peu après.
Par Piano-Bar le Mardi 18 septembre 2007 à 20:46
J'aurais voulu parcourir cette allée lorsque je l'ai perdu. Mais on ne m'a pas laissé y aller. J'étais trop jeune m'ont-ils dit. J'aurais voulu y aller, j'aurais voulu pleurer, j'aurais voulu lui dire ce que je ressentais ce jour là. J'aurais voulu beaucoup de chose, mais on ne m'en a pas laissé l'occasion, ce n'était pas écrit comme ça.
"Demain est un autre jour". Oui, mais la veille était un jour spécial,qui restera gravé en nous.
1000 bises ne seront peut être pas suffisante, alors je t'envoie avec 1000 sourire.
Par que-vent-emporte le Mercredi 19 septembre 2007 à 0:53
Et le lendemain, ce n'est guère plus facile. Une pensée, un peu tardive, pour toi.
 

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