Tu serres les mains de gens que tu ne connais absolument pas, d'autres dont tu as entendu parler, d'autres encore que tu connais vaguement pour leur avoir parlé dans une rencontre banale. Serrer la main. Un geste informel. Qu'on ne retient pas beaucoup. Parce qu'on ne retient pas toujours la personne à qui l'on serre la main.
Quand c'est une personne à qui tu tiens, c'est déjà autre chose. Pour lui prendre la main il faut que cela soit un accord tacite, ou il faut prendre son courage à deux mains, accepter de rougir, de bégayer ou autres...
Il y a pourtant de la race de ceux qui ne veulent jamais plier, ceux qui ne veulent jamais se retrouver en position de faiblesse. J'en ai fait partie. J'en fais partie. Et je ploie quand même, sans le vouloir.
J'en vois qui ont l'air de ne jamais souffrir du vent qui leur souffle dessus. Finiront ils dans un sinistre craquement ? Si cela arrivait ça me ferait bien chier.
Est ce ça la véritable leçon du roseau et du chêne ?
Encore une fois aucune idée. Je dois aussi réfléchir à ça. Je dois être arrivée à la bonne centaines de choses à penser. " Tu te prends la tête pour trop de choses en même temps"
combien de fois j'ai entendu cette phrase cette semaine ?
C'est incomensurable. Mais ça ne change rien. Je ne dors toujours pas. Je ne domine toujours pas. Je ne me domine toujours pas. Ca va revenir. Je veux que cela revienne.
Je ne suis pas faible. Je ne le permettrai pas. Je ne suis pas de ces personnes qui peuvent l'être parce qu'elles sont bonnes simples et généreuses. Ca me boufferait de l'intérieur. Comme c'est en train de le faire.
Et le début de l'article n'a toujours aucun rapport avec la fin.
1000 bises Mymy