J'écris trop et je ne poste pas assez. J'écris mal, à l'encre noire sur un bloc-note, affalée dans l'un des sièges du théâtre, ma chanson dans les oreilles. Merci le ipod. Merci le casque. Je peux regarder les autres jouer tout en chantant. Et en écrivant donc. C'est assez étrange. Aujourd'hui j'ai pu faire des photos avec l'appareil argentique que je n'avais pas oublié. J'espère juste qu'elles seront réussies. Aujourd'hui les terminales ont terminé leur année. C'est le cas de le dire. J'en ai serré certains dans mes bras. J'ai eu les boules en les regardant s'éloigner sous la pluie, pour la dernière fois. Me dire que je finirai bien par les revoir, ouais. Mélodramatique tout de même. Je suis repartie avec une enveloppe, quelques mots de l'un, avec son porte-bonheur. De l'autre j'ai eu un bijou. Ils ne sont pas du genre à faire des cadeaux, pourtant. J'étais sans mot. Alors oui. Je les ai serré dans mes bras. A s'en péter quelques côtes. Chacun leur tour ils sont partis. Ils sont passés, comme ça, dans ma vie, depuis mai de l'an dernier. Mon année portera deux regrets, ces regrets portent leur prénom. J'ai intérêt à les croiser dans Lille l'an prochain. J'vous le dis.
Et à côté de ça, il y a tous les autres...
L'an prochain c'est mon tour et tant mieux.
Je ne supporterai pas un départ de plus. Je crois.
Et à côté de ça, il y a tous les autres...
L'an prochain c'est mon tour et tant mieux.
Je ne supporterai pas un départ de plus. Je crois.
Peut-être que je devrais, mais c'est mieux comme ça, non ? Les gens qui comptent, j'les reverrai. Les autres... ils sont passés dans ma vie, l'ont rendue plus belle ou non, mais ne devaient pas rester. L'année dernière, le dernier jour, elle avait pleuré. Alors moi aussi, et ça faisait mal de partir et de se dire que ça allait être encore plus dur l'année suivante. Et en fait, non...
Bonne nuit...