Samedi 23 février 2008 à 22:02

Plus j'y pense plus j'ai peur. De le faire. De ne pas le faire. De laisser couler. De trop en faire. De ne rien faire. La peur. La vraie peur. Celle que je ne connais pas souvent. "Le courage c'est de faire ce qui est juste." bien dit. Le problème est de trouver ce qui est juste, c'est ça qui m'effraie. Alors le courage n'existe plus ? Non. Pfiiu, aux oubliettes. La question ne se pose même pas en fait. D'après eux. Et je me rends folle en la posant malgré tout.
Ce chemin là, retrousser ses manches et oser plus haut que ses rêves et sens envie, c'est l'évidence. Pas chez moi. Il y a certaines heures de sommeil qui valent tellement plus de quinze euros. J'ai un parfum en tête et une sensation sur ma peau. Ce serait plus simple sans.

C'est toujours quand je m'endors en pensant à un problème précis que je rêve d'un autre qui pourrait rendre la situation encore plus épineuse. C'est inéluctable. De ces soirs où je hais mon mode de fonctionnement, j'en testais un autre depuis quelques jours, qui me faisait sourire, rire, chanter... J'étais bien. Je faisais ce que j'aimais faire, sans pression aucune, et du coup je le faisais bien, j'en étais contente et je pense que je pouvais rendre les gens un peu plus heureux aussi... Le sujet n'est pas là. Le sujet n'est plus là. Je suis plus belle quand je suis grave. Je n'aime vraiment pas la demi-mesure mais je suis tellement éclatée que je peux être que ça. C'est fort et fragile comme assemblage. L'amalgame de milliers de morceaux de couleur, collés à la colle extra forte, ça n'est pas blanc, ça n'est pas noir pour autant. Pour trouver cela beau il ne faut regarder qu'une facette à la fois. Faudrait que je me recycle en tant que diamant, histoire que l'aspect général soit lui aussi présentable. C'est trop ambitieux. Je ne peux pas être tout mais je ne suis pas rien et  ça ne me convient pas. Et puis j'ai pas l'artisan à portée de la main.

Je reviens à la situation actuelle où je ne me sortirais jamais de ces mots. Je ne m'en suis jamais sortie en même temps. Je parle de quoi ? De mon avenir ? De mon coeur ? Des mes idées ? De l'ensemble probablement. De ma vie, y'a des chances. Il n'est pas si facile de vivre. Surtout quand on ne sait pas pour quoi, ni pour qui. Pour moi. Ouais. Solution de facilité encore, je présume.
Par Le.Journal.De.Sophie le Samedi 23 février 2008 à 22:52
Explique simplement les choses sans t'énerver, et si quelqu'un l'ouvre, tu lui dis que t'as fini.
Par Le.Journal.De.Sophie le Samedi 23 février 2008 à 22:52
Explique simplement les choses sans t'énerver.
Par que-vent-emporte le Dimanche 24 février 2008 à 0:01
Tu finiras bien par faire un tri, et garder le meilleur. Et ne résous pas tous les problèmes maintenant, tu risquerais bien de t'ennuyer plus tard.
De temps en temps, je me demande : Comment elle sera Mymy, dans vingt ans ? J'aimerais bien vivre assez longtemps pour le savoir.
Par que-vent-emporte le Dimanche 24 février 2008 à 0:02
Héhé !
Par que-vent-emporte le Dimanche 24 février 2008 à 0:16
C'est peut-être que j'y crois plus que toi, à ton bonheur.
 

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