Jeudi 3 avril 2008 à 6:09

Sa peau pâle d'adolescence n'était marquée que d'un souvenir. Mais quel extraordinaire objet de la mémoire ! Le souvenir d'un lui qui n'existait pas. Du moins pas de cette manière. Chaud sur ce blanc glacé. Était-ce une anticipation ? Un futur en attente ? Doux songe que celui où l'on se souvient de ce qui arrivera. Et puis, elle se complaît dans ce souvenir. Imaginez un peu : il est une présence ! Alors, au nom de cette incessante bataille contre le vide... Tout sauf le vide, avec en fer de lance, ou en étendard, selon les jours, ce fameux "Pourquoi pas ?", fier remplaçant d'un "Qui vivra verra" dont les temps ne s'accordaient pas assez bien aux désirs de la situation. Si ce futur tant espéré n'arrivait ? Il pourrait peut-être se contenter d'exister sur la peau de cette gamine. Sauf que voilà. Quoi pour la contenter elle ? Quelle est, quelle sera, la place du présent dans cette concordance des temps inextricable ?

Cet article a failli être quelque chose de bien.
Il a failli ne jamais être écrit ici.
Encore loupé.

Par suspendre.les.points le Jeudi 3 avril 2008 à 6:19
Tu as bien fait de l'écrire. Tu fais toujours bien d'écrire et de poster surtout. =)

J'aurai dit décadence des temps. Presque.
Par que-vent-emporte le Jeudi 3 avril 2008 à 12:27
Prendre ses désirs pour des souvenirs... ce ne serait pas prendre le risque de manquer quelque chose, par hasard ?
Par here.we.are le Vendredi 4 avril 2008 à 10:00
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(Doux songe que celui où l'on se souvient de ce qui arrivera.)
 

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