Naturelle. Ton jean, ton maillot rouge et un gros gilet noir. Le plus étrange c'était de te voir sans tes bijoux. Sans les bijoux c'était déjà autre chose. Sans les émotions portées sur ta chair. Tu es redevenue belle. Belle comme avant. N'écoute pas les gens. Ils t'ont fait toutes les marques que tu avais sur la peau et dans le coeur. Tu es belle. Comme avant. Les deux yeux grands ouverts, et les traits neutres. L'instant figé. Mon Dieu oui, tu es belle. Comme avant. Et si je ne t'avais pas connu alors j'aurais voulu te connaître. Mais la voilà la chance de ma vie : je te connaissais. Et je suis passé à travers. Je peux à nouveau te regarder droit dans les yeux et te dire que tu es belle. Démarque toi des autres, deviens les autres si ça te chante, mais je t'en supplie laisse-moi voir ça. Comme avant. Encore, je suis arrivé après le plus gros de la tempête. Ton univers je ne l'ai pas connu. Pourtant tu l'as encore, et il ne cesse de s'agrandir. Te verrai-je un jour telle que tu étais avant mon arrivée ? Avant la leur surtout. Ils m'ont gâché une chance de te voir. Pas plus belle. De te voir. Autrement encore. Chaque découverte me bouleverse, chaque découverte m'élève un peu plus. J'aurais aimé. Si un jour, peut-être, est-ce que je te reconnaîtrais seulement ?
Je ne crois pas. Ils furent celle que je suis.
En oublier même de qui je parlais. Ou pas.
Je ne crois pas. Ils furent celle que je suis.
En oublier même de qui je parlais. Ou pas.
Dis, ça va te paraitre peut-être con ce que je vais te demander mais : tu n'as jamais pensé a écrire un livre ? Parce que je l'achète direct. Je suis sur qu'on voudra te publier. Tes mots sont beaux.
Je t'embrasse (k)