Vendredi 30 mai 2008 à 13:48
Oh bien sûr que oui, j'aurais pu partir sans me retourner. Honnêtement
j'en étais capable, mais je crois que ça n'est tout simplement pas dans
mon caractère. Et puis j'avais la sensation que tout n'était pas fini
pour de bon, qu'il restait un petit quelque chose. Alors je suis
restée. Heureusement ; je n'ai pas vu les choses arriver, c'est dire si
elles sont venues vite ! Et me voilà, en moins de deux je me suis
retrouvée à songer au pourquoi de ce revirement et surtout au comment
j'allais le prendre. J'ai zappé parce que j'ai cru que c'était une
parole en l'air et j'ai à nouveau été prise au dépourvu en me
retrouvant assise sur une chaise en train d'écrire sur un bout de
papier, d'une manière machinale, comme s'il n'y avait rien de plus
naturel. Cette histoire est décidément bizarre. J'en retiens que
vraiment j'ai bien fait de ne pas partir. J'ai toujours voulu le savoir
au fond. L'espoir peut servir parfois, il m'a permis de ne pas être
trop surprise, ça aide à garder les deux fesses sur la chaise.
Commentaires
Par Vendredi 30 mai 2008 à 18:51
le Dis, toi qui a l'air de quelqu'un de cool. T'as déjà eu envie ou déjà eu a partir sans se retourner justement? Tu crois que c'est possible, d'oublier et de recommencer? Autre chose, ailleurs.
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