Vendredi 5 janvier 2007 à 21:41
Tu t'es retounée, tu m'as fait un sourire, doux et pétillant, un de tes sourires que je ne voudrai qu'à moi et tu m'as souhaité bonne chance. Je revois ce sourire. Non je ne le revois pas, il ne cesse de s'imposer dans ma pensée.
La vie a un sens de l'ironie qui m'épatera toujours. Comme si pour ça j'avais besoin de chance. Le résultat m'est déjà connu, alors que pour toi je n'ai aucune idée de là où je mets les pieds. Enfin si, j'en ai trop justement. Des songes à demi-éveillés, après avoir passé la journée à amasser de quoi sentir ta présence alors que ton absence me déchire le coeur, à un point tel que je pense me l'arracher pour arrêter de le sentir autant tiré ves toi.
Puis c'est le travail de mon imagination, des matins brumeux, des volutes de fumées, des gens emmitouflés dans leurs petites laines, le bruyant silence de Paris, les mains autour d'une tasse fumante, l'impatience du jour où je te connais à nouveau et surtout ces demi-tours brusques mais ô combien délicieux puisque inévitables.
De toutes ces choses qui n'arriveront pas ce sont celles qui me manquent le plus.
Sans les avoir jamais connues.
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