Vivant près de la frontière belge cela fait quelques temps que j'entends parler de ce mouvement, mais je dois avouer que cet été c'est vraiment la déferlante, je ne vois que ça, partout où je vais, et le lot de conneries habituelles... C'est donc par soucis d'exactitude que je vous mets ici une partie du dossier publié sur Lemonsound et qui vous expliquera tout ça bien mieux que moi.
N'étant franchement pas une adepte et considérant cet article comme décortiqueur de mode plus qu'autre chose, "Dans les mailles du filet" s'impose.
"Un phénomène de mode ou l'explosion d'un mouvement ?
Depuis quelques mois on assiste à la démocratisation d'un mouvement : la tecktonik. Souvent mal orthographié sur Internet (techtonique, tecktonique, techtonick…), les adeptes eux même ont du mal à définir l'origine du mouvement. L'histoire de ce phénomène est peu connue, c'est pourquoi LemonSound a décidé de s'y intéresser.
Au commencement, la
Belgique…
Il y a quelques années, plus ou moins 10 ans, des soirées en Belgique
offraient de la Hardtech et de la Hardtrance, et de l'Euro Dance mais en
plus pêchu. A l'époque, la danse qui prédominait était le Jumpstyle qui
consiste globalement à sauter tout en bougeant une jambe puis l'autre de
l'avant vers l'arrière et vice versa en suivant le rythme des basses. Ces
soirées avaient le même état d'esprit que les soirées Tecktonik
d'aujourd'hui.
Il y a sept ans le concept est arrivé en France dans une boite en
banlieue parisienne : Le Métropolis.
Grace à Tecktonik Events,
l'équipe artistique du Métropolis, deux soirées ont popularisé la techno belge,
le hardstyle, la Trance, et le Jumpstyle, alors méconnus des clubbers
parisiens.
Une des soirées s'appelait « Black
out » et au départ le résident était Mc Adrian de Radio Fg.
Le style de music (électro et trance) était moins violent, et assez commercial.
Depuis 5 ans une autre soirée: la Tecktonik
Killer, proposait de la techno belge, du hardstyle et un warm
up électro.
Alors que la première soirée présentait un groupe en live nommé Shakedown, la
deuxième présentait un certain Philippe B aux platines. Parallèlement il y
avait des soirées « Digital Trance » dont la programmation musicale était plus
violente et qui s'apparentait davantage à ce que l'on peut qualifier
aujourd'hui de Tecktonik.
"