Vendredi 3 juillet 2009 à 11:03

Sur mon mon ancien-ex-futur blog, j'avais déjà parlé de Mandellia,  ici aussi mais j'ai la flemme de chercher. Parce que bon, y'a trop de trucs. Et je remets ça, parce que c'est une entreprise sympa, que j'ai vue se monter qu'en plus ils offrent des stickers. Que demande le peuple ?!

Quand je dis que je l'ai vue se monter, c'est très sérieux. Ils ont démarré en 2007 et ont de suite eu la bonne idée d'accompagner leur site d'un blog, mis à jour régulièrement et bien écrit, ce qui a fait du bien à mes petits yeux qui étaient à l'époque très fatigués... On a donc eu droit de suivre leurs pérégrinations, un épisode m'avait notamment marqué : les cartons des stickers un peu partout dans leurs bureaux : ils ne penseraient pas que ça marcherait aussi vite et aussi bien ; folklo ! Maintenant on y trouve même des billets pour nous faire faire un Rapide tour du Web.

Le but du jeu chez eux c'est aussi de, je cite (c'est plus facile) "proposer à chacun de créer les produits dont il rêve", bon, ok, beaucoup de plates-formes web promettent ça, mais si je ne devais n'en croire une ce serait celle-là, alors zut. Donc ils font des stickers muraux, pour Ipod (j'en ai un, et c'est vraiment pas de la merde), pour ordis (j'en aurai un bientôt... j'espère, je croise les doigts, parce que bon, il faut d'abord avoir l'ordinateur...),  ça c'est la liste de courses des débuts. Aujourd'hui leur catalogue s'est diversifié et on ne sait plus trop où donner de la tête : entre le lave-vaiselle et le sac à moi. Voilà,  ils continuent sur leur belle lancée et aujourd'hui en sont tout de même au point de lever des fonds ! Vous êtes à nouveau prévenus et moi je suis contente d'avoir pu le faire.


[En réponse préventive aux commentaires incendiaires disant que c'est de la pub etc etc : oui tout à fait. Et qui a dit que je n'assumais pas ? Dans moins d'un mois l'autre vrai neuf nouveau blog sera ouvert et quasiment exclusivement destiné à ça alors bon !]

Mercredi 15 avril 2009 à 21:58

Aujourd'hui mesdames et messieurs plusieurs millions de personnes ont vu la vie perdre le sens qu'ils lui donnaient jusqu'à présent.
Une fille de Terminale ES a démontré, en 2 minutes, que Dieu n'existait pas, qu'aucune divinité ne pouvait exister*, et même que c'était "trop facile", même plus "drôle". Tant la personne en face d'elle était facile à convaincre, elle s'y connaît si peu.

Je suis heureuse de ne pas être en cours de philo avec cette fille et M. Z n'est vraiment pas un type pour moi Adeline : bien trop patient.

* c'est Maurice qui va être déçu.

Vendredi 13 mars 2009 à 21:40

Paraît que ma liste de voeux a fait son petit effet "carte de visite". Ca me fait doucement rire.
Mais. Je l'aime déjà. J'sais pas quoi mais j'l'aime. Et je me fous des désillusions à venir.

Sorbonne.


[La succession d'articles courts et inintéressants précède un retour à la normale.]

Jeudi 26 février 2009 à 21:59

Ce stage me fait me lever tôt. Ce stage m'oblige à rester chez mon père, ça n'est pas chez moi. Ce stage est intensif. Ce stage me coûte cher.Ce stage nous a fait passer en histoire d'un niveau bac - quelques mois à un niveau bac +5. Ce stage est à Lille. Ce stage est fatiguant. Ce stage m'a refait faire de la littérature(oh yeaaaaah baby !) Ce stage m'a fait découvrir une super prof d'éco. Ce stage me rassure quant à la philosophie. Ce stage me montre que l'an prochain, avec ce type de matières, je vais prendre mon pied (surtout que niveau rythme, ça sera difficilement pire). Ce stage m'a permis de vérifier que je savais prendre un cours avec un ordinateur et le cours le plus rapide de cette planète, au moins. C'est encore de bonne augure. Ce stage me fait connaître des gens biens. Ce stage nous montre qu'on est tous dans la même galère. Et on aime ça. J'aime ce stage. Et vive l'homogamie !

Jeudi 5 juin 2008 à 19:37

« Nous le peuple, dans le but de former une union plus parfaite.

Il y a deux cent vingt et un ans, un groupe d'hommes s'est rassemblé dans une salle qui existe toujours de l'autre côté de la rue, et avec ces simples mots, lança l'aventure inouïe de la démocratie américaine.

Agriculteurs et savants, hommes politiques et patriotes qui avaient traversé l'océan pour fuir la tyrannie et les persécutions, donnèrent enfin forme à leur déclaration d'indépendance lors d'une convention qui siégea à Philadelphie jusqu'au printemps 1787.

Ils finirent par signer le document rédigé, non encore achevé. Ce document portait le stigmate du péché originel de l'esclavage, un problème qui divisait les colonies et faillit faire échouer les travaux de la convention jusqu'à ce que les pères fondateurs décident de permettre le trafic des esclaves pendant encore au moins vingt ans, et de laisser aux générations futures le soin de l'achever.

Bien sûr, la réponse à la question de l'esclavage était déjà en germe dans notre constitution, une constitution dont l'idéal de l'égalité des citoyens devant la loi est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté et la justice, et une union qui pouvait et devait être perfectionnée au fil du temps.

Et pourtant des mots sur un parchemin ne suffirent ni à libérer les esclaves de leurs chaînes, ni à donner aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et devoirs de citoyens des Etats-Unis

Il fallait encore que, de génération en génération, les Américains s'engagent —en luttant et protestant, dans la rue et dans les tribunaux, et en menant une guerre civile et une campagne de désobéissance civile, toujours en prenant de grands risques—, pour réduire l'écart entre la promesse de nos idéaux et la réalité de leur temps.

C'est l'une des tâches que nous nous sommes fixées au début de cette campagne —continuer la longue marche de ceux qui nous ont précédé, une marche pour une Amérique plus juste, plus égale, plus libre, plus généreuse et plus prospère.

J'ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l'histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l'union que si nous comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants.

Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité du peuple Américain. Elle me vient aussi de ma propre histoire d'Américain. Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une blanche du Kansas. J'ai été élevé par un grand-père qui a survécu à la Dépression et qui s'est engagé dans l'armée de Patton pendant la deuxième Guerre Mondiale, et une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers quand son mari était en Europe.

J'ai fréquenté les meilleures écoles d'Amérique et vécu dans un des pays les plus pauvres du monde. J'ai épousé une noire américaine qui porte en elle le sang des esclaves et de leurs maîtres, un héritage que nous avons transmis à nos deux chères filles.

J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et tant que je serai en vie, je n'oublierai jamais que mon histoire est inconcevable dans aucun autre pays.

C'est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus plausible. Mais c'est une histoire qui a gravé au plus profond de moi l'idée que cette nation est plus que la somme de ses parties, que de plusieurs nous ne faisons qu'un.

Tout au long de cette première année de campagne, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les Américains avaient faim de ce message d'unité.

Bien que l'on soit tenté de juger ma candidature sur des critères purement raciaux, nous avons remporté des victoires impressionnantes dans les états les plus blancs du pays. En Caroline du Sud, où flotte encore le drapeau des Confédérés, nous avons construit une coalition puissante entre Afro-Américains et Américains blancs.

Cela ne veut pas dire que l'appartenance raciale n'a joué aucun rôle dans la campagne. A plusieurs reprises au cours de la campagne, des commentateurs m'ont trouvé ou « trop noir » ou « pas assez noir ».

Nous avons vu surgir des tensions raciales dans la semaine qui a précédé les primaires de la Caroline du Sud. Les médias ont épluché chaque résultat partiel, à la recherche de tout indice de polarisation raciale, pas seulement entre noirs et blancs mais aussi entre noirs et bruns.

Et pourtant ce n'est que ces deux dernières semaines que la question raciale est devenue un facteur de division.

D'un côté on a laissé entendre que ma candidature était en quelque sorte un exercice de discrimination positive, basé seulement sur le désir de libéraux [Ndt : gens de gauche] candides d'acheter à bon marché la réconciliation raciale.

D'un autre côté on a entendu mon ancien pasteur, le Rev. Jeremiah Wright, exprimer dans un langage incendiaire des opinions qui risquent non seulement de creuser le fossé entre les races mais aussi de porter atteinte à ce qu'il y a de grand et de bon dans notre pays. Voilà qui, à juste titre choque blancs et noirs confondus.

J'ai déjà condamné sans équivoque aucune les déclarations si controversées du Rev. Wright. Il reste des points qui en dérangent encore certains.

Est-ce que je savais qu'il pouvait à l'occasion dénoncer avec violence la politique américaine intérieure et étrangère ? Bien sûr. M'est-il arrivé de l'entendre dire des choses contestables quand j'étais dans son église ? Oui. Est-ce que je partage toutes ses opinions politiques ? Non, bien au contraire ! Tout comme j'en suis sûr beaucoup d'entre vous entendent vos pasteurs, prêtres ou rabbins proférer des opinions que vous êtes loin de partager.

Mais les déclarations à l'origine de ce récent tollé ne relevaient pas seulement de la polémique. Elles n'étaient pas que l'indignation d'un leader spirituel dénonçant les injustices ressenties.

Elles reflétaient plutôt une vue profondément erronée de ce pays —une vue qui voit du racisme blanc partout, une vue qui met l'accent sur ce qui va mal en Amérique plutôt que sur ce qui va bien. Une vue qui voit les racines des conflits du Moyen-Orient essentiellement dans les actions de solides alliés comme Israël, au lieu de les chercher dans les idéologies perverses et haineuses de l'Islam radical.

Le Rev. Jeremiah Wright ne fait pas que se tromper, ses propos sèment la discorde à un moment où nous devons trouver ensemble des solutions à nos énormes problèmes : deux guerres, une menace terroriste, une économie défaillante, une crise chronique du système de santé, un changement climatique aux conséquences désastreuses. Ces problèmes ne sont ni noirs ni blancs, ni hispaniques ni asiatiques mais ce sont des problèmes qui nous concernent tous.

Au vu de mon parcours, de mes choix politiques et des valeurs et idéaux auxquels j'adhère, on dira que je ne suis pas allé assez loin dans ma condamnation. Et d'abord pourquoi m'être associé avec le Rev. Jeremiah Wright, me demandera-t-on ? Pourquoi ne pas avoir changé d'église ?

J'avoue que si tout ce que je savais du Rev. Wright se résumait aux bribes de sermons qui passent en boucle à la télévision et sur YouTube, ou si la Trinity United Church of Christ ressemblait aux caricatures colportées par certains commentateurs, j'aurais réagi de même.

Mais le fait est que ce n'est pas tout ce que je sais de cet homme. L'homme que j'ai rencontré il y a plus de vingt ans est l'homme qui m'a éveillé à ma foi. Un homme pour qui aimer son prochain, prendre soin des malades et venir en aide aux miséreux est un devoir.

Voilà un homme qui a servi dans les Marines, qui a étudié et enseigné dans les meilleures universités et séminaires et qui pendant plus de trente ans a été à la tête d'une église, qui en se mettant au service de sa communauté accomplit l'œuvre de Dieu sur terre : loger les sans-abris, assister les nécessiteux, ouvrir des crèches, attribuer des bourses d'études, rendre visite aux prisonniers, réconforter les séropositifs et les malades atteints du sida.

Dans mon livre, Les Rêves de mon père, je décris mes premières impressions de l'église de la Trinity:

« L'assistance se mit à crier, à se lever, à taper des mains, et le vent puissant de son souffle emportait la voix du révérend jusqu'aux chevrons (...). Et dans ces simples notes — espoir ! — j'entendis autre chose. Au pied de cette croix, à l'intérieur des milliers d'églises réparties dans cette ville, je vis l'histoire de noirs ordinaires se fondre avec celles de David et Goliath, de Moïse et Pharaon, des chrétiens jetés dans la fosse aux lions, du champ d'os desséchés d'Ezékiel.

Ces histoires —de survie, de liberté, d'espoir— devenaient notre histoire, mon histoire ; le sang qui avait été versé était notre sang, les larmes étaient nos larmes. Cette église noire, en cette belle journée, était redevenue un navire qui transportait l'histoire d'un peuple jusqu'aux générations futures et jusque dans un monde plus grand.

Nos luttes et nos triomphes devenaient soudain uniques et universels, noirs et plus que noirs. En faisant la chronique de notre voyage, les histoires et les chants nous donnaient un moyen de revendiquer des souvenirs dont nous n'avions pas à avoir honte (…), des souvenirs que tout le monde pouvait étudier et chérir - et avec lesquels nous pouvions commencer à reconstruire. »


Telle a été ma première expérience à Trinity. Comme beaucoup d'églises majoritairement noires, Trinity est un microcosme de la communauté noire : on y voit le médecin et la mère assistée, l'étudiant modèle et le voyou repenti.

Comme toutes les autres églises noires, les services religieux de Trinity résonnent de rires tapageurs et de plaisanteries truculentes. Et ça danse, ça tape des mains, ça crie et ça hurle, ce qui peut paraître incongru à un nouveau venu

L'église contient toute la tendresse et la cruauté, l'intelligence l'extrême et l'ignorance crasse, les combats et les réussites, tout l'amour et, oui, l'amertume et les préjugés qui sont la somme de l'expérience noire en Amérique.

Et cela explique sans doute mes rapports avec le Rev. Wright. Si imparfait soit-il, je le considère comme un membre de ma famille. Il a raffermi ma foi, célébré mon mariage et baptisé mes enfants.

Jamais dans mes conversations avec lui ne l'ai-je entendu parler d'un groupe ethnique en termes péjoratifs, ou manquer de respect ou de courtoisie envers les blancs avec qui il a affaire. Il porte en lui les contradictions — le bon et le mauvais— de la communauté qu'il sert sans se ménager depuis tant d'années.

Je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier la communauté noire, je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier ma grand-mère blanche, une femme qui a fait tant de sacrifices pour moi, une femme qui m'aime plus que tout au monde, mais aussi une femme qui m'avouait sa peur des noirs qu'elle croisait dans la rue et que, plus d'une fois, j'ai entendu faire des remarques racistes qui m'ont répugné.

Ces personnes sont une partie de moi. Et elles font partie de l'Amérique, ce pays que j'aime.

D'aucuns verront ici une tentative de justifier ou d'excuser des propos tout à fait inexcusables. Je peux vous assurer qu'il n'en est rien. Je suppose qu'il serait plus prudent, politiquement, de continuer comme si de rien n'était, en espérant que toute l'affaire sera vite oubliée.

Nous pourrions faire peu de cas du Rev. Wright, et ne voir en lui qu'un excentrique ou un démagogue, tout comme certains l'ont fait dans le cas de Geraldine Ferraro, l'accusant, à la suite de ses récentes déclarations, de préjugé racial.

Mais je crois que ce pays, aujourd'hui, ne peut pas se permettre d'ignorer la problématique de race. Nous commettrions la même erreur que le Rev. Wright dans ses sermons offensants sur l'Amérique —en simplifiant, en recourant à des stéréotypes et en accentuant les côtés négatifs au point de déformer la réalité.

Le fait est que les propos qui ont été tenus et les problèmes qui ont été soulevés ces dernières semaines reflètent les aspects complexes du problème racial que n'avons jamais vraiment explorés — une partie de notre union qui nous reste encore à parfaire.

Et si nous abandonnons maintenant pour revenir tout simplement à nos positions respectives, nous n'arriverons jamais à nous unir pour surmonter ensemble les défis que sont l'assurance maladie, l'éducation ou la création d'emplois pour chaque Américain.

Pour comprendre cet état de choses, il faut se rappeler comment on en est arrivé là. Comme l'a écrit William Faulkner : « Le passé n'est pas mort et enterré. En fait il n'est même pas passé. » Nul besoin ici de réciter l'histoire des injustices raciales dans ce pays

Mais devons nous rappeler que si tant de disparités existent dans la communauté afro-américaine d'aujourd'hui, c'est qu'elles proviennent en droite ligne des inégalités transmises par la génération précédente qui a souffert de l'héritage brutal de l'esclavage et de Jim Crow.

La ségrégation à l'école a produit et produit encore des écoles inférieures. Cinquante ans après Brown vs. The Board of Education, rien n'a changé et la qualité inférieure de l'éducation que dispensent ces écoles aide à expliquer les écarts de réussite entre les étudiants blancs et noirs d'aujourd'hui.

La légalisation de la discrimination —des noirs qu'on empêchait, souvent par des méthodes violentes, d'accéder a la propriété, des crédits que l'on accordait pas aux entrepreneurs afro-américains, des propriétaires noirs qui n'avaient pas droit aux prêts du FHA [Ndt : Federal Housing Administration, l'administration fédérale en charge du logement], des noirs exclus des syndicats, des forces de police ou des casernes de pompiers, a fait que les familles noires n'ont jamais pu accumuler un capital conséquent à transmettre aux générations futures.

Cette histoire explique l'écart de fortune et de revenus entre noirs et blancs et la concentration des poches de pauvreté qui persistent dans tant de communautés urbaines et rurales d'aujourd'hui.

Le manque de débouchés parmi les noirs, la honte et la frustration de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa famille ont contribué a la désintégration des familles noires —un problème que la politique d'aide sociale, pendant des années, a peut-être aggravée. Le manque de service publics de base dans un si grand nombre de quartiers noirs —des aires de jeux pour les enfants, des patrouilles de police, le ramassage régulier des ordures et l'application des codes d'urbanisme, tout cela a crée un cycle de violence, de gâchis et de négligences qui continue de nous hanter.

C'est la réalité dans laquelle le Rev. Wright et d'autres Afro-Américains de sa génération ont grandi. Ils sont devenus adultes à la fin des années 50 et au début des années 60, époque ou la ségrégation était encore en vigueur et les perspectives d'avenir systématiquement réduites.

Ce qui est extraordinaire, ce n'est pas de voir combien ont renoncé devant la discrimination, mais plutôt combien ont réussi à surmonter les obstacles et combien ont su ouvrir la voie à ceux qui, comme moi, allaient les suivre.

Mais pour tous ceux qui ont bataillé dur pour se tailler une part du Rêve Américain, il y en a beaucoup qui n'y sont pas arrivés – ceux qui ont été vaincus, d'une façon ou d'une autre, par la discrimination.

L'expérience de l'échec a été léguée aux générations futures : ces jeunes hommes et, de plus en plus, ces jeunes femmes que l'on voit aux coins des rues ou au fond des prisons, sans espoir ni perspective d'avenir. Même pour les noirs qui s'en sont sortis, les questions de race et de racisme continuent de définir fondamentalement leur vision du monde.

Pour les hommes et les femmes de la génération du Rev. Wright, la mémoire de l'humiliation de la précarité et de la peur n'a pas disparu, pas plus que la colère et l'amertume de ces années.

Cette colère ne s'exprime peut-être pas en public, devant des collègues blancs ou des amis blancs. Mais elle trouve une voix chez le coiffeur ou autour de la table familiale. Parfois cette colère est exploitée par les hommes politiques pour gagner des voix en jouant la carte raciale, ou pour compenser leur propre incompétence.

Et il lui arrive aussi de trouver une voix, le dimanche matin à l'église, du haut de la chaire ou sur les bancs des fidèles. Le fait que tant de gens soient surpris d'entendre cette colère dans certains sermons du Rev. Wright nous rappelle le vieux truisme, à savoir que c'est à l'office du dimanche matin que la ségrégation est la plus évidente.

Cette colère n'est pas toujours une arme efficace. En effet, bien trop souvent, elle nous détourne de nos vrais problèmes, elle nous empêche de confronter notre part de responsabilité dans notre condition, et elle empêche la communauté afro-américaine de nouer les alliances indispensables à un changement véritable.

Mais cette colère est réelle, et elle est puissante, et de souhaiter qu'elle disparaisse, de la condamner sans en comprendre les racines ne sert qu'à creuser le fossé d'incompréhension qui existe entre les deux races.

Et de fait, il existe une colère similaire dans certaines parties de la communauté blanche. La plupart des Américains de la classe ouvrière et de la classe moyenne blanche n'ont pas l'impression d'avoir été spécialement favorisés par leur appartenance raciale.

Leur expérience est l'expérience de l'immigrant —dans leur cas, ils n'ont hérité de personne, ils sont partis de rien. Ils ont travaillé dur toute leur vie, souvent pour voir leurs emplois délocalisés et leurs retraites partir en fumée.

Ils sont inquiets pour leur avenir, ils voient leurs rêves s'évanouir; à une époque de stagnation des salaires et de concurrence mondiale, les chances de s'en sortir deviennent comme un jeu de somme nulle où vos rêves se réalisent au dépens des miens.

Alors, quand on leur dit que leurs enfants sont affectés à une école à l'autre bout de la ville, quand on leur dit qu'un Afro-Américain qui décroche un bon job ou une place dans une bonne faculté est favorisé à cause d'une injustice qu'ils n'ont pas commise, quand on leur dit que leur peur de la délinquance dans les quartiers est une forme de préjugé, la rancœur s'accumule au fil du temps.

Comme la colère au sein de la communauté noire qui ne s'exprime pas en public, ces choses qui fâchent ne se disent pas non plus. Mais elles affectent le paysage politique depuis au moins une génération.

C'est la colère envers la politique d'assistance de l'Etat-Providence et la politique de discrimination positive qui ont donné naissance à la Coalition Reagan. Les hommes politiques ont systématiquement exploité la peur de l'insécurité à des fins électorales. Les présentateurs des talk-shows et les analystes conservateurs se sont bâti des carrières en débusquant des accusations de racisme bidon, tout en assimilant les débats légitimes sur les injustices et les inégalités raciales à du politiquement correct ou du racisme a rebours.

Tout comme la colère noire s'est souvent avérée contre-productive, la rancœur des blancs nous a aveuglés sur les véritables responsables de l'étranglement de la classe moyenne —une culture d'entreprise où les délits d'initiés, les pratiques comptables douteuses et la course aux gains rapides sont monnaie courante ; une capitale sous l'emprise des lobbies et des groupes de pression, une politique économique au service d'une minorité de privilégiés.

Et pourtant, souhaiter la disparition de cette rancœur des blancs, la qualifier d'inappropriée, voire de raciste, sans reconnaître qu'elle peut avoir des causes légitimes —voila aussi qui contribue à élargir la fracture raciale et faire en sorte que l'on n'arrive pas à se comprendre.

Voilà où nous en sommes actuellement : incapables depuis des années de nous extirper de l'impasse raciale. Contrairement aux dires de certains de mes critiques, blancs ou noirs, je n'ai jamais eu la naïveté de croire que nous pourrions régler nos différends raciaux en l'espace de quatre ans ou avec une seule candidature, qui plus est une candidature aussi imparfaite que la mienne.

Mais j'ai affirmé ma conviction profonde—une conviction ancrée dans ma foi en Dieu et ma foi dans le peuple américain—qu'en travaillant ensemble nous arriverons à panser nos vieilles blessures raciales et qu'en fait nous n'avons plus le choix si nous voulons continuer d'avancer dans la voie d'une union plus parfaite.

Pour la communauté afro-américaine, cela veut dire accepter le fardeau de notre passé sans en devenir les victimes, cela veut dire continuer d'exiger une vraie justice dans tous les aspects de la vie américaine. Mais cela veut aussi dire associer nos propres revendications –meilleure assurance maladie, meilleures écoles, meilleurs emplois—aux aspirations de tous les Américains, qu'il s'agisse de la blanche qui a du mal à briser le plafond de verre dans l'échelle hiérarchique, du blanc qui a été licencié ou de l'immigrant qui s'efforce de nourrir sa famille.

Cela veut dire aussi assumer pleinement nos responsabilités dans la vie — en exigeant davantage de nos pères, en passant plus de temps avec nos enfants, en leur faisant la lecture, en leur apprenant que même s'ils sont en butte aux difficultés et à la discrimination, ils ne doivent jamais succomber au désespoir et au cynisme : ils doivent toujours croire qu'ils peuvent être maîtres de leur destinée.

L'ironie, c'est que cette notion si fondamentalement américaine –et, oui, conservatrice—de l'effort personnel, on la retrouve souvent dans les sermons du Rev. Wright. Mais ce que mon ancien pasteur n'a pas compris, c'est qu'on ne peut pas chercher à s'aider soi-même sans aussi croire que la société peut changer.

L'erreur profonde du Rev. Wright n'est pas d'avoir parlé du racisme dans notre société. C'est d'en avoir parlé comme si rien n'avait changé, comme si nous n'avions pas accompli de progrès, comme si ce pays —un pays ou un noir peut être candidat au poste suprême et construire une coalition de blancs et de noirs, d'hispaniques et d'asiatiques, de riches et de pauvres, de jeunes et de vieux—était encore prisonnier de son passé tragique. Mais ce que nous savons – ce que nous avons vu—c'est que l'Amérique peut changer. C'est là le vrai génie de cette nation. Ce que nous avons déjà accompli nous donne de l'espoir —l'audace d'espérer —pour ce que nous pouvons et devons accomplir demain.

Pour ce qui est de la communauté blanche, la voie vers une union plus parfaite suppose de reconnaître que ce qui fait souffrir la communauté afro-américaine n'est pas le produit de l'imagination des noirs ; que l'héritage de la discrimination —et les épisodes actuels de discrimination, quoique moins manifestes que par le passé- sont bien réels et doivent être combattus.

Non seulement par les mots, mais par les actes —en investissant dans nos écoles et nos communautés ; en faisant respecter les droits civils et en garantissant une justice pénale plus équitable ; en donnant à cette génération les moyens de s'en sortir, ce qui faisait défaut aux générations précédentes.

Il faut que tous les Américains comprennent que vos rêves ne se réalisent pas forcément au détriment des miens ; qu'investir dans la santé, les programmes sociaux et l'éducation des enfants noirs, bruns et blancs contribuera à la prospérité de tous les Américains.

En fin de compte, ce que l'on attend de nous, ce n'est ni plus ni moins ce que toutes les grandes religions du monde exigent —que nous nous conduisions envers les autres comme nous aimerions qu'ils se conduisent envers nous. Soyons le gardien de notre frère, nous disent les Ecritures. Soyons le gardien de notre sœur. Trouvons ensemble cet enjeu commun qui nous soude les uns aux autres, et que notre politique reflète aussi l'esprit de ce projet.

Car nous avons un choix à faire dans ce pays. Nous pouvons accepter une politique qui engendre les divisions intercommunautaires, les conflits et le cynisme. Nous pouvons aborder le problème racial en voyeurs —comme pendant le procès d'O.J. Simpson —, sous un angle tragique – comme nous l'avons fait après Katrina – ou encore comme nourriture pour les journaux télévisés du soir. Nous pouvons exploiter la moindre bavure dans le camp d'Hillary comme preuve qu'elle joue la carte raciale, ou nous pouvons nous demander si les électeurs blancs voteront en masse pour John McCain en novembre, quel que soit son programme politique.

Oui, nous pouvons faire cela.

Mais dans ce cas, je vous garantis qu'aux prochaines élections nous trouverons un autre sujet de distraction. Et puis un autre. Et puis encore un autre. Et rien ne changera.

C'est une possibilité. Ou bien, maintenant, dans cette campagne, nous pouvons dire ensemble : « Cette fois, non ». Cette fois nous voulons parler des écoles délabrées qui dérobent leur avenir à nos enfants, les enfants noirs, les enfants blancs, les enfants asiatiques, les enfants hispaniques et les enfants amérindiens.

Cette fois nous ne voulons plus du cynisme qui nous répète que ces gosses sont incapables d'apprendre, que ces gosses qui nous ne ressemblent pas sont les problèmes de quelqu'un d'autre. Les enfants de l'Amérique ne sont pas ces gosses-là, mais ces gosses-là sont pourtant bien nos enfants, et nous ne tolérerons pas qu'ils soient laissés pour compte dans la société du vingt-et-unième siècle. Pas cette fois.

Cette fois nous voulons parler des files d'attente aux urgences peuplées de blancs, de noirs et d'hispaniques qui n'ont pas d'assurance santé, qui ne peuvent seuls s'attaquer aux groupes de pression mais qui pourront le faire si nous nous y mettons tous.

Cette fois nous voulons parler des usines qui ont fermé leurs portes et qui ont longtemps fait vivre honnêtement des hommes et des femmes de toute race, nous voulons parler de ces maisons qui sont maintenant à vendre et qui autrefois étaient les foyers d'Américains de toute religion, de toute région et de toute profession.

Cette fois nous voulons parler du fait que le vrai problème n'est pas que quelqu'un qui ne vous ressemble pas puisse vous prendre votre boulot, c'est que l'entreprise pour laquelle vous travaillez va délocaliser dans le seul but de faire du profit.

Cette fois, nous voulons parler des hommes et des femmes de toute couleur et de toute croyance qui servent ensemble, qui combattent ensemble et qui versent ensemble leur sang sous le même fier drapeau. Nous voulons parler du moyen de les ramener à la maison, venant d'une guerre qui n'aurait jamais dû être autorisée et qui n'aurait jamais dû avoir lieu, et nous voulons parler de la façon de montrer notre patriotisme en prenant soin d'eux et de leurs familles et en leur versant les allocations auxquelles ils ont droit.

Je ne me présenterais pas à l'élection présidentielle si je ne croyais pas du fond du cœur que c'est ce que veut l'immense majorité des Américains pour ce pays. Cette union ne sera peut-être jamais parfaite mais, génération après génération, elle a montré qu'elle pouvait se parfaire.

Et aujourd'hui, chaque fois que je me sens sceptique ou cynique quant à cette possibilité, ce qui me redonne le plus d'espoir est la génération à venir —ces jeunes dont les attitudes, les croyances et le sincère désir de changement sont déjà, dans cette élection, rentrés dans l'Histoire.

Il y a une histoire que j'aimerais partager avec vous aujourd'hui, une histoire que j'ai eu l'honneur de raconter lors de la commémoration de la naissance de Martin Luther King, dans sa paroisse, Ebenezer Baptist, à Atlanta.

Il y a une jeune blanche de 23 ans, du nom d'Ashley Baia, qui travaillait pour notre campagne à Florence, en Caroline du Sud. Depuis le début, elle a été chargée de mobiliser une communauté à majorité afro-américaine. Et un jour elle s'est trouvée à une table ronde où chacun, tour à tour, racontait son histoire et disait pourquoi il était là.

Et Ashley a dit que quand elle avait 9 ans sa maman a eu un cancer, et parce qu'elle avait manqué plusieurs jours de travail elle a été licenciée et a perdu son assurance maladie. Elle a dû se mettre en faillite personnelle et c'est là qu'Ashley s'est décidée à faire quelque chose pour aider sa maman.

Elle savait que ce qui coûtait le plus cher c'était d'acheter à manger, et donc Ashley a convaincu sa mère ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était des sandwichs moutarde-cornichons. Parce que c'était ce qu'il y avait de moins cher.

C'est ce qu'elle a mangé pendant un an, jusqu'à ce que sa maman aille mieux. Et elle a dit à tout le monde, à la table ronde, qu'elle s'était engagée dans la campagne pour aider les milliers d'autres enfants du pays qui eux aussi veulent et doivent aider leurs parents.

Ashley aurait pu agir différemment. Quelqu'un lui a peut être dit a un moment donné que la cause des ennuis de sa mère c'était soit les noirs qui, trop paresseux pour travailler, vivaient des allocations sociales, soit les hispaniques qui entraient clandestinement dans le pays. Mais ce n'est pas ce qu'elle a fait. Elle a cherché des alliés avec qui combattre l'injustice.

Bref, Ashley termine son histoire et demande a chacun pourquoi il s'est engagé dans la campagne. Ils ont tous des histoires et des raisons différentes. Il y en a beaucoup qui soulèvent un problème précis. Et pour finir, c'est le tour de ce vieillard noir qui n'a encore rien dit.

Et Ashley lui demande pourquoi il est là. Il ne soulève aucun point en particulier. Il ne parle ni de l'assurance maladie ni de l'économie. Il ne parle ni d'éducation ni de guerre. Il ne dit pas qu'il est venu à cause de Barack Obama. Il dit simplement : « Je suis ici à cause d'Ashley. »

« Je suis ici à cause d'Ashley »
. A lui seul, ce déclic entre la jeune fille blanche et le vieillard noir ne suffit pas. Il ne suffit pas pour donner une assurance santé aux malades, du travail à ceux qui n'en n'ont pas et une éducation à nos enfants.

Mais c'est par là que nous démarrons. Par là que notre union se renforce. Et comme tant de générations l'ont compris tout au long des deux cent vingt et une années écoulées depuis que des patriotes ont signé ce document a Philadelphie, c'est par là que commence le travail de perfection. »

Traduction de Didier Rousseau et de Françoise Simon
Ammon & Rousseau Translations, New York

Vendredi 29 février 2008 à 7:24



Je ne suis pas celle qui peut le mieux en parler.
Surtout ce matin.
Mais je n'ai pas attendu cette période pour m'investir, et vous le savez si vous suivez un peu.
Alors oui. Oui et oui.
On veut des libérations, pas la sienne uniquement.

Nunca secuestrados...

Ça leur dit quelque chose ?

Samedi 26 janvier 2008 à 20:37

Merci, je suis au courant ; c'est une publicité. Pour une barre chocolaté. Oui oui et oui. Et si ce blog n'est pas idéal pour le buzz, tant pis. Moi j'aime bien.





Mercredi 16 janvier 2008 à 18:40

Parmi de nombreux autres, malheureusement. Ca ne vous coûte rien et ça peut revenir à beaucoup, alors s'il vous plaît. Merci pour eux.

ICI

Pour soutenir une famille qui pensait avoir tout et qui risque de tout perdre encore une fois.




NB : je rappelle que pour les personnes désirant relayer ce genre d'informations, mon blog est toujours disponible !

Mercredi 9 janvier 2008 à 12:29

Les résultats ici.

Et puis, la "pertinence", vous comprendrez, c'est moi :D

Dimanche 23 décembre 2007 à 19:07

Trouvez un spot wifi orange (cf le dernier article paru dans cette catégorie) à proximité de ces trois adresses et j'offre avec Youstar et Orange un pass hotspot wifi illimité durant sept jours pour chacune de ces adresses :

Route de Tilloy 59178, Brillon
Rue du Bruille 59230 St Amand les Eaux
Rue St Albin, 59500 Douai

Les commentaires comme preuve.

(Anne a raison mais ce soir j'ai la flemme et je suis en mode associal, donc je vous ferai tout ça demain, ou après-demain, à voir.)

Mercredi 19 décembre 2007 à 20:54

Voilà ce que j'ai reçu... :

"Chère You Star,
 A l'occasion du lancement du Widget «spot'finder », Orange-Wifi vous propose de bénéficier de pass wifi 7 jours illimités pour vous et vos lecteurs, ainsi qu'un NOKIA N95.
 
Qu'est-ce que le widget "spot'finder"?
 
C'est une nouvelle application, téléchargeable gratuitement sur http://www.orange-wifi.com/spotfinder, qui vous permet de trouver tous les hotspots d'Orange et de ses partenaires, en France et à l'étranger, en mode connecté directement sur votre PC ou sur votre Mac.
 
Comment bénéficier des pass 7j illimités?
 
Envoyez un email à wifi@youtoyou.fr
Les 50 premiers You Star qui répondent bénéficieront d'un accès Wifi offert pendant 7 jours en illimité aux hotspots Orange et partenaires. Comment savoir où trouver des hotspots pour utiliser votre pass ? Ben, justement, c'est là où le spot'finder trouve tout son intérêt ;) !!!.
 
Comment faire bénéficier vos lecteurs des pass 7j illimités?
 

Pour chaque You Star qui bénéficie d'un pass Wifi, Orange offre 2 "pass 7j illimités" supplémentaires pour les lecteurs de leur blog. Comment les faire gagner?

En lançant un mini-jeu sur votre blog:

- Donnez une adresse, un métro, un lieu à trouver sur le widget
- Les 2 premiers lecteurs qui trouvent (commentaires faisant foi) un hotspot à proximité ont gagné
- Vous nous communiquez leurs emails et nous leur envoyons leur pass Wifi "

Intéressant n'est ce pas ? Surtout que je ne suis pas vache, je ne vous offre pas un, pas deux, mais bien TROIS pass à gagner... Héhé n'est-ce pas ? Alors je me laisse la journée de demain pour trouver trois adresses bien tordues et je posterai à 21h30 les adresses en question !

Vendredi 7 décembre 2007 à 11:24

C'est esthétique, ça n'abîme rien et c'est facile à faire, c'est comme ça que je conçois la déco puisque moi et les travaux ça a tendance à faire 36.
Je suis tombée aujourd'hui sur un site très bien fait, proposant des stickers pour déco, ordis et ipods, à tous les prix, avec en prime des conseils de pose ou encore des séries limitées. Et si c'est ce site là plutôt qu'un autre c'est parce qu'il est géré par une entreprise jeune, et dynamique : pendant que j'y suis je vous conseille de faire un tour du côté du blog de l'entreprise ! Bref, j'aime et je recommande même si je n'ai pas encore pu essayer. Étant donné que je risque de déménager dans le courant de l'année je ne vais pas commencer à refaire la décoration... Mais si je déménage cela veut également dire qu'il y en aura une nouvelle à créer. Affaire à suivre donc.

mandellia


Ça c'est ce que j'avais mis sur Hoover. Bon, ben mon avis n'a pas radicalement changé. Enfin, mes belles économies pour partir à Montpellier (à croire que tout le monde veut partir à Montpellier :P) risquent fort d'être entamées, puisqu'ils commencent aussi à faire des stickers ardoises et que j'ai toujours adoré les tableaux, les ardoises etc. Bref, je suis foutue et eux décidément bien sympathiques !

Samedi 1er décembre 2007 à 22:17

J'ai envie de vraiment bouger en soutenant les actions pour la libération d'Ingrid Bétancourt. Pour les raisons que j'ai déjà évoquées ici. Alors si vous avez des idées, des moyens, vous n'hésitez pas et vous laissez un commentaire, ou vous m'écrivez un mail. C'est pas grave si on se répète. L'important c'est de bouger. En ce moment c'est ça, qui me tient à coeur.

Mercredi 17 octobre 2007 à 17:31

3 BONNES RAISONS DE NE PAS DANSER LA TECKTONIC

Ou un nouveau fléau pour la France.

Qui n'a pas du tout pris une tournure politique au fil de mon délire.

 

1°) Entre les chinois, les hongrois et les belges ça donne presque envie de devenir xénophobe. Sans parler des torticolis (italiaaaaa ?).
Ou un contexte économique et international tendu.

 Ceci est un communiqué (presque) officiel du Ministère de la Santé, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

 Avis à la population, alerte santé : un courant encore mystérieux à ce jour, en effet, nos sources ne sont pas formelles quant à sa provenance, (l'hypothèse la plus plausible reste celle d'une tentative d'invasion lancée par nos amis belges à travers ce courant, musical, vestimentaire, osons – ou pas – le mot : culturel) un courant nouveau donc, sévit.
En un mot, ce dit courant, a envahi nos boîtes de nuits, nos petites soirées entre amis, le cadre privé, les lieux d'enseignement supérieur, les lycées, les collèges, les écoles, les maternelles et semblerait-il même dans un regain de dynamisme les crèches (Mais non Mme Dupond ! Mon garçon n'a pas mis de poil à gratter dans le pull de votre fille, c'est cette nouvelle mode. La teche-tonique qu'ils appellent ça, la danse quoi.  Alalala ces jeunes, nous ne sommes déjà plus à jour, Véronique et Davina c'était autre chose tout de même . Ce qu'ils sont précoces ces bambins !).
Mais l'atrocité de cette « mode » vient des conséquences dramatiques qu'elle entraîne. En effet nos marchands de minerves n'ont pas un réel besoin de voir leur chiffre d'affaires augmenter en prévision des accidents se produisant lors des répétitions  et des spectacles de tecktonic.
Comme, pour ne citer qu'elle, la désormais tristement célèbre figure « je-me-prends-l'épaule-dans-la-tête-en-passant-sous-le-genou-et-même-pas-mal » dont l'équivalent traditionnel reste le hurlement d'un gamin/e (pas de sexisme entre nous) de 5 ans ayant la tête coincée dans les escaliers.
Il est donc demandé aux citoyens de notre belle nation de retourner aux activités qui ont fait sa gloire. A savoir actuellement le canevas et le tricot pour soutenir les efforts de notre secteur textile face à la concurrence chinoise.

 

PS : nous tenons à signaler que l'individu passant à la télé et gesticulant sans cesse, celui se tenant la plupart du temps à nos côtés, n'est pas un adepte de ce phénomène mais bien notre cher Président de la République. On t'aiiiime Nico !



2°) Ca coûte cher et c'est vilain pas beaaaaaau.
Ou les conséquences sur la vie quotidienne (en outre les relations humaines) et sur l'adaptation du paysage urbain.


Danser (ou gesticuler pour faire de) la tecktonik coûte cher ! Et oui, outre l'usure anormalement rapide des semelles de vos Converses et des manches de vos maillots qui ne sont pas préparées à subir de tels traumatismes. Il faudra compter sur bien d'autres traumatismes, justement.
En premier lieu, les vôtres, on ne s'improvise pas danseur et encore moins danseur de tecktonik (cf. partie n°1 et les risques d'une demande trop forte en matière de minerves et autres matériels thérapeutiques).
Mais aussi et c'est, plus préoccupant que ce qui pourrait vous arriver de pire (après tout c'est votre choix et je le respecte), les traumatismes infligés à votre famille qui va devoir trouver la force de garder une unité, des liens avec vous, alors que sa seule envie est de vous arrêter dans votre ascension auto (cf. parenthèse précédente) mais surtout destructrice.
Nous rappelons que les cendres de Pépé Jean sont toujours en liberté après la chute du « vase » et que le quartier respectera une minute de silence demain en mémoire de Minou, le chat de la voisine qui s'est malencontreusement approché de vous lors de vos répétitions.
Enfin, ayez une pensée pour les pauvres badauds à qui vous imposez des couleurs flashies, tiens en fait quand j'y pense Véronique et Davina auraient « kiffé ». Egalement de la partie, dommage pour ces passants qui n'avaient rien demandé à personne, des gens parfois étranges, des sociologues à tendance freudienne, des journalistes n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent, sans oublier une musique à faire se retourner Willem La Tortue dans sa tombe, qu'il n'a (malheureusement ? question d'appréciation personnelle) pas encore creusée.
En conclusion, c'est mauvais pour votre santé quand vous le faites, et par un système intéressant de causes à effets, les répercussions seront également mauvaises pour votre santé (on étrangle avec des fils de Mp3 vous savez) et vous coûteront donc cher en médicaments, comme elles coûteront cher à l'Etat en augmentant le trou de la Sécu et en placant le pouvoir politique dans une situation critique.

 

3°) C'est une question d'attitude (Christophe Maé décline toutes responsabilités quant à la rédaction de ce paragraphe).
Ou une analyse d'une intelligence supérieure du phénomène de masse.


Non mais tu n'es pas censé être un rebelle toi ?!? Tu n'aimes pas faire les choses comme les autres, tu peux le dire, maintenant on se connait. Mais si, ça commence à faire un bout de temps que je tente de te faire faire appréhender la portée qu'ont tes actes. Euh. Que je te « saoule » quoi.
Bref ; aujourd'hui tous les moutons de Panurge t'ont suivi il faut bien que tu trouves quelque chose d'autre !
Je ne sais pas encore mais j'y réfléchi.
Hum… En fait, j'envisage sérieusement, de t'exposer dans un prochain avis trois bonnes raisons de se mettre à la guinguette biélorusse.
Ah. Déjà fait ?
Bon. Sauter en remuant la tête. Déjà fait aussi ?
Oula, ça devient dur. Il y a du niveau.
T'habiller à la Titi avec une perruque façon Barbara Streisand.

Déjà fait ?!?



Mais nooon, tu n'es pas stupide. Voyons, enfin !



 

Tu le fais comment sinon le « Bêêêêê » ?

 

 Conclusion (ou conclusion) [hors-concours ?] :


Si tu es un jeune façonné par la mode et ses affres, fonce !
Si tu es un jeune façonné par tes passions et qu'elle en fait partie (pauvre de nous), fonce !
Si tu es anticonformiste, stop !
Si tu as assez d'argent pour t'amuser d'une manière plus classe, stop !
Si tu as assez d'argent pour le dépenser en marques et produits dérivés, fonce !
Si tu as compris le second et le premier degré de cet article bah…
A toi de voir.

Ou.

Si tu prônes un individualisme ambiant, fonce.
Si tu es pour une conformité totale (L'Internationaaaaaaaaale ?), fonce.
Si tu veux la ruine du système français, fonce.
Si tu veux une ère nouvelle, gérée par les fabricants de minerves, fonce.

 **

Comment ça je suis contradictoire ? Comment ça je suis schizophrène ? Comment ça ça ne veut plus rien dire ?
Nan mais je vous jure, rendez service…


Et puis cette version là est "light".

 Le relai est passé à Piano-Bar et à deux autres, les premiers arrivés sont les premiers servis quoi.

Vendredi 14 septembre 2007 à 21:03

Il y a beaucoup de choses à dire sur ces derniers jours. La mort de Jacque Martin, qui a prouvé qu'on pouvait être un génial touche-à-tout, l'anniversaire de la mort de La Callas, une magnifique chanteuse, mais pour moi, et c'est très subjectif, il y a surtout la victoire de Tony aux championnats du monde de judo, à Rio. Dont j'avais évité de parler jusqu'ici... Bravo à lui. Avec un beau judo comme celui que j'aime regarder, comme celui qui me manque.



Parce que je sais qui y sera dans quelques années.
Certains pensent qu'il manquera quelqu'un. A vrai dire je ne veux pas y penser.

Vendredi 24 août 2007 à 22:25

J'aimerais savoir quelle position adopter en tant que cowblogueuse face à la multiplication des blogs pro-anas !



Merci.


Vendredi 10 août 2007 à 21:08

De plus en plus on parle de la Tecktonik, et certains d'entre vous s'indignent de voir un blog comme celui de Tecktonic-killer au top 10.
Vivant près de la frontière belge cela fait quelques temps que j'entends parler de ce mouvement, mais je dois avouer que cet été c'est vraiment la déferlante, je ne vois que ça, partout où je vais, et le lot de conneries habituelles... C'est donc par soucis d'exactitude que je vous mets ici une partie du dossier publié sur Lemonsound et qui vous expliquera tout ça bien mieux que moi.
N'étant franchement pas une adepte et considérant cet article comme décortiqueur de mode plus qu'autre chose, "Dans les mailles du filet" s'impose.

"Un phénomène de mode ou l'explosion d'un mouvement ?

Depuis quelques mois on assiste à la démocratisation d'un mouvement : la tecktonik. Souvent mal orthographié sur Internet (techtonique, tecktonique, techtonick…), les adeptes eux même ont du mal à définir l'origine du mouvement. L'histoire de ce phénomène est peu connue, c'est pourquoi LemonSound a décidé de s'y intéresser.



 


Au commencement, la Belgique…

Il y a quelques années, plus ou moins 10 ans, des soirées en Belgique offraient de la Hardtech et de la Hardtrance, et de l'Euro Dance mais en plus pêchu. A l'époque, la danse qui prédominait était le Jumpstyle qui consiste globalement à sauter tout en bougeant une jambe puis l'autre de l'avant vers l'arrière et vice versa en suivant le rythme des basses. Ces soirées avaient le même état d'esprit que les soirées Tecktonik d'aujourd'hui.
 
 Il y a sept ans le concept est arrivé en France dans une boite en banlieue parisienne : Le Métropolis.

Grace à Tecktonik Events, l'équipe artistique du Métropolis, deux soirées ont popularisé la techno belge, le hardstyle, la Trance, et le Jumpstyle, alors méconnus des clubbers parisiens.

Une des soirées s'appelait « Black out » et au départ le résident était Mc Adrian de Radio Fg. Le style de music (électro et trance) était moins violent, et assez commercial. Depuis 5 ans une autre soirée: la Tecktonik Killer, proposait de la techno belge, du hardstyle et un warm up électro.

Alors que la première soirée présentait un groupe en live nommé Shakedown, la deuxième présentait un certain Philippe B aux platines. Parallèlement il y avait des soirées « Digital Trance » dont la programmation musicale était plus violente et qui s'apparentait davantage à ce que l'on peut qualifier aujourd'hui de Tecktonik. "

 


Vendredi 22 juin 2007 à 9:51

Concernant le Ministère de l'Immigration, de l'intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, vous trouverze dans le "Libération" d'aujourd'hui une double page exposant le tollé provoqué par l'intitulé du ministère, et ce par ce qui a été considéré par Sarkozy comme une "petite intelligentsia"... Composée entre autres de huit historiens qui ont démissionné le 18 mai des instances dirigeantes du comité d'Histoire de l'immigration. Une pétition est disponsible sur upolin.org et liberation.fr. On trouve aussi le soutien de grands universitaires qui exposent briévement leur point de vue :

Herrick Aldrich, Sydney University : "Les nations n'ont pas d '"identité", elles sont les résultats d'un mélange riche et complexe d'hommes qui leur ont donné leur vitalité et la force dont elles ont besoin pour prospérer. Confier à une autorité publique le devoir de définir ce que signifie être français, ou américain, ou allemand, et d'en faire une politique (même si cette mission est décrite sous le terme bénin d'intégration), c'est briser les régles d'une société ouverte. "

Que chacun se fasse son avis. 

Vendredi 22 juin 2007 à 8:44

Voici le comment du pourquoi de cet article : on parle de la recherche, des aides à donner aux associations et d'un tas d'autres causes qui sont oui, fort nobles mais avouons le, qui ne nous parlent pas vraiment.

Mrecredi je suis partie en reportage avec Lucie, (en dernière année de l'école de journalisme de Tours, rédactrice à Croque-Madame et qui est elle aussi en stage à la rédaction) pour couvrir un couscous organisé demain dans le but de récolter des fonds pour le petit Nadir, 3 ans, que j'ai mentionné dans mon article précédent.
Le voyagen fut riche en émotions, entre le GPS Tom-tom, notre ami indispensable, parce que, oui, ni elle ni moi ne connaissions Ronchin. A savoir que Tom-tom a fait la gueule, n'ayant pas apprécié sa chute du sac de Lucie. Mention spéciale aussi aux fabuleux conducteurs dans Lille…
C'est donc avec environ ½ heure de retard et assez stressées que nous parvenons à Ronchin, en face de l'immeuble de la tante de Nadir.
En effet, nous avions eu quelques difficultés à contacter les personnes organisant l'événement, le tout ayant finalement été confirmé pour midi, l'angoisse était de savoir si la dame qui devait nous accueillir serait toujours là lors de notre arrivée.
Ouf, c'est sans encombre que nous arrivons dans un appartement, agréable, bien décoré et plein de vie (Nadir et ses cousins/cousines) où nous attendent trois dames, la présidente de l'association de soutient créée le matin même, la trésorière de cette association et la tante de Nadir, sa mère se tenant à l'écart, comprenant le français mais ayant du mal à s'exprimer dans cette langue, car toute la famille de Nadir est d'origine algérienne.
C'est là que débute l'histoire…
Nadir a de naissance une malformation cardiaque qui empêche son cœur d'oxygéner correctement son sang, ainsi, sans faire d'efforts, il a des malaises et des pertes de connaissances.

Ce reportage m'a particulièrement touché, voir la famille regroupée autour de cette adorable bouille de 3 ans, avec les cousins qui expliquent à quel point ils ont peur quand Nadir a un malaise, lorsque « ses lèvres deviennent bleues et qu'on ne peut pas le toucher durant 10 minutes après » , les cousins qui cassent leur tirelire et celles de leurs copains, qui mobilisent les écoles et les clubs de judo… Voir aussi la solidarité, élus locaux, commerces, amis, tous se bougent pour que ce petit garçon puisse vivre, l'espérance de vie pour les enfants atteints de cette maladie étant d'environ 5 ans…

Les opérations nécessaires pour sauver Nadir coûtent 20 000 € et doivent être faites sur Paris, mais Nadir ne peut pas avoir de couverture sociale puisque étant en France, chez sa tante, depuis seulement deux mois. Sa famille n'a pas non plus les moyens de couvrir les freais d'où cette organisation.

Comme vous pouvez l'entendre dans la prise son ci-dessous (soyez indulgents, c'est ma première prise son et avec un logiciel que je ne connaissais pas jusqu'alors), l'association va sur les 2500€ récoltés, ce qui est suffisant pour une première exploration du cœur, préalable nécessaire aux opérations dont Nadir à besoin.

Concernant le couscous, il a eu lieu jeudi à la salle des fêtes de Ronchin, (prêtée par la mairie) et a été organisé à l'aide de plusieurs associations, dont le Secours Populaire, mobilisation générale également pour les pâtissières qui ont confectionné de délicieuses pâtisseries arabes, et je parle en connaissance de cause. La participation demandée est de douze euros pour les adultes et huit euros pour les enfants.
Un thé dansant (5euros) est aussi organisé à la maison de quartier de Wazemmes.


Association « Les potes de Nadir »
17 rue Désire Verheaghe
59790 Ronchin


Pour faire un don ou exprimer votre soutien !
D'autres infos en me contactant par email.

Désolée du retard dans cet article, j'attendais mon son, mais je ne l'ai pas encore exporté, je le rajouterai après.

Dimanche 17 juin 2007 à 22:05

Le tsunami, la vague bleue que les médias pouvaient prédire n'a pas déferlée sur les côtes de la politique française. Et j'en suis plus que satisfaite. Ma cousine (UMP), n'a pas eu sa circonscription et c'est un grand soulagement parce que sinon j'étais partie pour faire un stage avec elle en août.
Pour arrêter de ramener ces élections législatives à ma personne, je vous redonne un petit dessin que vous avez tous plus ou moins en tête :



J'ai beau être anti-sarkozyste, je n'aime pas dans ce dessin la dénomination "UMP et alliés", il n'y a rien de confirmé concernant les dites alliances.

Pour en revenir au début de cet article, je suis ravie du travail des médias, qui je le crois, par leur présentation des résultats du premier tour ont favorisé cette prétendue surprise au second.
Ainsi la gauche à plus de siège qu'aux dernières élections malgré que le PS soit dans une situation bien plus délicate.
Electeurs, vous n'êtes pas si désespérants que ça !

Et je m'arrête ici parce que j'aimerais pouvoir en dire beaucoup plus mais si je m'y mets je vais faire 3 pages dont la pertinence pourra et sera largement constestées. So.



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