"The richness of life lies in the memories we have forgotten."
Je n'oublie rien. Ou très difficilement. Mais de toi c'est encore différent. Je ne veux rien oublier. Ni du mal ni du bien. Ma mémoire de toi je la fais à chaque instants. Au point que je ne sais plus si les moments sont souvenirs ou présent. Entre nous deux cela revient au même parce que je ne veux rien différencier. Présent, passé, futur, cela fait parti d'un ensemble qu'on détruit à force de le séparer. Pas de partage, pas de sélection. Encore une fois tout, entier, avec les forces, les faiblesses, les amours, les haines, dans leurs expressions les plus complètes. Ou rien. Je ne suis pas si compliquée. Je m'enracine dans les gens. Et je les capte, je les ressent. Jusqu'à ce qu'ils m'absorbent, ou l'inverse. Je ne laisse pas indifférent. Parce que je ne l'accepte pas. Toi, toi oui, à qui je parle, que fais tu ? Acceptes tu mon invasion pacifique ? Acceptes tu un lien fort, voulu, et trop rapide ?
On est toujours tiraillé entre le devoir, le pouvoir, et le vouloir.
Je ne connais aucun des trois.
Pour moi ils sont indissociables, comme le reste. Ce que je veux, je le veux, et je le dois.
[Myriam ?]
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