Je traîne un peu partout, tout le temps, comme une âme en peine j'ai presque envie de le dire. Presque parce que ce n'est vraiment ce que l'on aime reconnaître. Non, au contraire.
Je voudrais pouvoir vous parler de joie de vivre, d'une joie de vivre inexpliquée et inexpliquable, débordante et qui entraînerait le monde entier dans son sillage. Faudrait-il encore qu'elle existe cette joie. Une chance sur combien ? Pour la créer ? Un jour ? Pour en faire partie ?
J'ai 4 minutes et 48 secondes pour vous dire ce que j'ai à vous dire.
Ma boite de réception est assaillie sous les emails, mais aucun d'entre eux ne me donne envie de le lire. Seul un expéditeur m'intéresse, et parce que s'en est toujours ainsi, c'est le seul expéditeur qui semble ignorer jusqu'à mon existence.
Je n'en peux plus des "C ki ?" les rares fois où je lui envoie un sms, et où il daigne me répondre. Autant dire que cela arrive une fois par an, et encore, les années fastes. Ca rend les trois lettres encore plus exaspérantes.
Aujourd'hui j'ai failli ne pas descendre à la bonne gare en rentrant du stage. En fait j'ai failli ne pas descendre. Je me suis endormie en écoutant mon Ipod et une de ses chansons, du coup je me suis perdue entre deux rêves alors que j'étais encore un peu éveillée... J'ai voulu y rester, c'est normal.
Je n'ai jamais plus dormi aussi bien que dans ses bras.
Je n'avais jamais aussi bien dormi que dans ses bras.
4minutes et 48 secondes après cette phrase : je tape vite.
Et Myriam.
Je n'avais jamais aussi bien dormi que dans ses bras.
4minutes et 48 secondes après cette phrase : je tape vite.
Et Myriam.