Elle parle encore de paradis artificiels et elle sent qu'elle va bientôt en ouvrir la porte. Les volets sont baissés, la lumière n'est présente que grace aux pauvres flammes vacillantes des chauffes-plats. Elle a les yeux cernés, les gestes lents et vagues, son coeur se balance tout doucement, de moins en moins vite, sans pour autant savoir où il veut (va) s'arrêter. Oui c'est amusant de vivre. De sentir les gens vous toucher, vous faire mal ou vous porter. Ces gens, qui s'opposent de manière systématique dans leur façons, dans leurs actes et leurs paroles. Leur seul point commun c'est de le faire au même moment.
[Toi tu t'arrêtes là.]
~ Ceci est une vitre. ~
~ Ceci est une vitre. ~
Je sais pas, il paraît que tu as découvert ici. Que tu as apprécié un peu aussi. Alors moi je voulais te dire merci. Autrement qu'hier parce que la lecture sur les lèvres c'est pas ce que l'on a vu de mieux. Tu avais compris pourtant. De quoi ? Tu me fais penser que je ne me suis pas mentie, que je n'ai pas menti non plus, et puis d'avoir été là. Sans rien faire de mon côté mais ça on s'en fout. C'était déjà beaucoup. Sans te connaître. Son expression te va bien. Un détail qui a son importance.
Merci. Et puis non vraiment, je ne sais pas. Juste j'en avais envie. Et j'étais sure de cette envie là. Alors voilà.
[ Et comme tu ne m'as pas écouté, tu ne cherches pas à comprendre. ]