C'est seulement une fois que je serai dans tes bras à toi que j'oublierai comment faire. Alors ça peut rester une excuse pendant pas mal de temps encore. Tu me manques. Même quand tu es là tu me manques. Parce que tu es là sans l'être. Et j'ai dans mes souvenirs un goût d'inachevé. De pas commencé en fait. En attendant il n'y a rien de nouveau, il n'y a rien de beau. Si j'avais vraiment du répondre j'aurais dit quelque chose de pitoyable. Pitoyable parce que je suis faible. Aimer rend faible. Surtout lorsqu'on aime plus qu'on ne l'est en retour. Peut-être pas assez franche et directe. Peut-être. Trop, au contraire. Alors je ne dis rien. J'élude. Je tente d'être froide et distante. Je suis froide et distante. Mais pas comme il le faudrait. Je réponds finalement. Dans ma tête je te réponds. Ce que j'avais voulu répondre. Je suis ma pensée. C'est pour ça que mes messages arrivent beaucoup plus tard. Je passe par des sentiers tortueux en pensant t'éviter et au final j'arrive toujours au même endroit. Tous les chemins mènent à Rome. Pourtant j'aimerais trouver ton panneau, un itinéraire à peu près sûr. Qui me changerait des ponts de cordes.
lagrandemymy
veut vivre plutôt qu'exister...
Mardi 11 mars 2008 à 21:32
Commentaires
Par citr0n le Mardi 11 mars 2008 à 21:44
J'ai l'impression que j'aurais pu écrire ce texte.
Par le Mardi 11 mars 2008 à 22:14
Et moi comme citron.
Ca fait une semaine que je passe chaque jour sur ton blog, et hier , oh surprise c'est toi qui m'a visité sans que je n'ai laissé de trace. Ca fait bizarre.
Ca fait une semaine que je passe chaque jour sur ton blog, et hier , oh surprise c'est toi qui m'a visité sans que je n'ai laissé de trace. Ca fait bizarre.
Par le Mardi 11 mars 2008 à 22:42
C'est l'amour dont tu parles ici, je suppose... J'aime bien l'image du pont (mais j'ai lu "pont de lianes" au lieu de "pont de cordes"... çà fait plus "amour sauvage"!).
Par le Mercredi 12 mars 2008 à 13:07
J'passe encore [et toujours!] régulièrement par ici, sans forcément prendre le temps d'laisser une petite trace [mais j'ai une excuse, bac blanc oblige :s]... J'me perds ici pour éviter de me perdre tout court, mais quand Tu mes tes mots sur les autres, de maux, qui sont aussi les miens, tout parait plu clair... [Pas comme ce commentaire, par exemple ^^]. Bref. C'est toujours autant un bonheur de te lire. Alors, encore [et toujours !] merci...
Par le Mercredi 12 mars 2008 à 13:30
J'aurais dit comme citron, si je n'avais pas lu tes commentaires avant.
Par le Mercredi 12 mars 2008 à 16:42
Je timagine bien. (oui alors tu dois te dire.m'imaginer? oui.tu n'as jamais imaginer les gens que tu n'as jamais vu? souvent même on meur met une "tête" de qulequ'un qu'on connais.bref)
je t'imagine donc en train de reflechir, d'analyser, de parler seule dans ta tête. Peut etre avec un fond de musique.
Enfin tout ça pour dire, que c'est tres joli totu ça. (mais devrais je arreter de le dire?il y va d'une evidence)
Et que moi j'aimerai que tout les chemins menent a Rennes. (si on deforme un peu...)
des bisous
je t'imagine donc en train de reflechir, d'analyser, de parler seule dans ta tête. Peut etre avec un fond de musique.
Enfin tout ça pour dire, que c'est tres joli totu ça. (mais devrais je arreter de le dire?il y va d'une evidence)
Et que moi j'aimerai que tout les chemins menent a Rennes. (si on deforme un peu...)
des bisous
Par le Mercredi 12 mars 2008 à 18:06
"Tous les chemins mènent à Rom."
...
Il n'y a pas de faute dans cette phrase.
Pas une.
Pas même celle qu'on invente.
Pour me... faire du bien je crois.
En vain.
Pas de faute.
Pas une.
...
Il n'y a pas de faute dans cette phrase.
Pas une.
Pas même celle qu'on invente.
Pour me... faire du bien je crois.
En vain.
Pas de faute.
Pas une.
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