Dimanche 20 janvier 2008 à 23:29

Tu sais ce qui te fait réellement peur ? C'est que l'on se ressemble, vraiment. Je sais que tu l'écrivais déjà, deux jours après notre rencontre. Le seul problème c'est que tu as aussi vu ce que cela impliquait. Non, je ne te ressemble pas : tu me ressembles. La chronologie est mal établie. Après tout, on s'en fout. Tu vois la pente et tu as de plus en plus tendance à te laisser entraîner par elle. Au début on lutte, ensuite on voit que la résistance est inutile, alors on se laisse porter, même si au fond chaque parcelle de notre corps se crispe en essayant de se défendre contre cette descente aux enfers. Pour finir on y va, franchement, en s'assumant entièrement et en fonçant dans le mur. Juste pour voir qui sera le plus abîmé des deux. Je te laisse la surprise. Même si je doute de la pertinence de ces actes. Je voulais te pousser parce que je savais que tu irais d'une manière ou d'une autre. Le problème c'est qu'en t'y poussant je voulais rester là, t'éviter les erreurs habituelles, t'éviter de te briser les poignets et le reste.
Le terrain avait été préparé et j'avais attendu celle qui en était digne, sachant que moi j'étais trop amochée pour l'être. Le hasard en a voulu autrement.

Un dernier conseil malgré tout : attention à tes ailes, il t'arrivera peut-être, ce que je n'espère pas, de t'apercevoir qu'elles ne sont que deux vulgaires bouts de plastiques qu'un artiste a voulu dessiner pour pouvoir y croire.
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