Bon vous voyez. Déjà. Ils voulaient bien de moi partout (sauf à Louis le Grand, mais je ne le sentais pas...).
Et.
13h. Il parait que les résultats sont en ligne. Gagner le CDI. Vite. Il est réservé. Mais c'est Mme B. Oui je peux entrer. Ouf, les latinistes de 1ère S3. Adé. Son ordi. Avoir les mains qui tremblent alors que je pensais être calme. S'y reprendre à plusieurs fois pour taper l'adresse, puis le code. Puis. Cette information qui me saute à la gueule. Un cri, des cris, je ne sais pas, des larmes, les bras d'Adé, les bras de Ju, la prof de latin qui arrive en trombe, non personne ne fait de malaise. Lui dire en pleurant. La voix tremblante. Fondre dans ses bras. Mr. D le prof d'histoire qui passe par la galerie et qui n'y comprend rien. Et puis le tourbillon. Voir Fabien, Antoine, les autres mecs, Tiphaine, les filles autour. Chercher après Adeline et Lucie, appeler Manue, passer devant les gens, en pleurs, avoir accepté au préalable un mouchoir de Tiphaine, chercher les filles, et les trouver, arriver droit devant elle avec cette tête étrange, ce sourire immense et ces yeux humides. Elles sont avec les filles des Terminales ES. Leur dire. Les bras de Lucie, les clins d'oeil d'Adeline, se faire applaudir, et sourire, les embrasser, en parler, il pleut mais ça n'est rien. La ruelle. Appeler la mère, le beau-père, le père; Les 3 réactions très différentes. Putain de journée. Ne pas s'en remettre. Aller en philo, pleurer et pleurer encore, expliquer au prof pourquoi, croiser des gens, leur dire, ou ils le savent déjà par quelqu'un d'autre. Pleurer encore. Le dire à la prof de maths, lui faire la bise, se calmer, ne presque plus pleurer. Mais cette chair de poule dont j'ai failli oublier de vous parler. Qui gagne tout mon corps, jusqu'à mes cuisses. Arriver en espagnol. Aller chercher des affaires en salle de philo, se faire applaudir par l'autre classe de terminale ES. Retour en espagnol. La récré, voir Wilson, lui dire, voir Simon, qui le sait, bisous, câlins, t'as rien demandé, c'est pas grave. Hélène ! Qui l'a su par Adélaïde, Adé presque aussi émue que moi, et puis tous les sms. La photo avec les filles grâce à Wilson, et cette bonne humeur contagieuse, parler à tous, le sourire à s'en déchirer les lèvres, vouloir le danser. Sms pour Amélie. L'heure d'anglais et réaliser peu à peu, avec encore quelques crises. Voir Hélène ! Et Amélie !!! Julien, Laura, Catherine. Tous, toutes. Aller le dire à mon frère dans le bus. Ils m'en parlent, je leur en parle, on prend des nouvelles des autres, Noémie qui danse, Noémie qui ira en prépa à Lille. Antoine qui s'amuse à crier "Sorboooonne !". Je n'en peux plus. C'est fatiguant les larmes de bonheur. Et repartir. Pour la soirée des TES. Se bouger. Les tables. La pluie. L'orage. La grêle. Les dossiers scolaires. Mes cookies qui sont bons, paraît-il. Savoir qui le sait par qui, se renseigner sur le destin des autres, et puis être heureux, tous ensemble, les uns pour les autres. Avec la cousine Justine aussi, qui réalise encore moins que moi. Tenter de ramener le champagne pour Vendredi. Les aimer. Quitter le lycée pour aller là-bas me fait aimer le lycée, me rappelle tous ces gens, qui comptent, pour qui je compte a priori un peu aussi. Les profs d'éco. Noémie, Céline, Maxence, Clément, Clémence.... Tous tous tous. Mélody et Laurie, Marine, bien sûr, Mathilde avec un peu de retard, à la Justice et Rah !
Je suis partie.
Pouvoir dire, pour la première fois, une assurance.
"Tu fais quoi l'an prochain ?"
".Je vais te...RAAAH GNIIHHH AAAAH =D, ça fait un bien fou de pouvoir le dire ainsi et !!! Je vais faire une double licence histoire-science politique à la Sorbonne-Panthéon."
Ma prof de maths qui rit, qui est vraiment heureuse pour moi, j'en suis sûre. Et tous ces autres, tous ces vous, même sur facebook, sur msn, par sms. Mais rah. Cet article peut paraître égocentrique. C'est que le "je" représente un mot, et sur trois ça fait déjà beaucoup. MAIS. PUTAIN
Je vous aime.
Et.
13h. Il parait que les résultats sont en ligne. Gagner le CDI. Vite. Il est réservé. Mais c'est Mme B. Oui je peux entrer. Ouf, les latinistes de 1ère S3. Adé. Son ordi. Avoir les mains qui tremblent alors que je pensais être calme. S'y reprendre à plusieurs fois pour taper l'adresse, puis le code. Puis. Cette information qui me saute à la gueule. Un cri, des cris, je ne sais pas, des larmes, les bras d'Adé, les bras de Ju, la prof de latin qui arrive en trombe, non personne ne fait de malaise. Lui dire en pleurant. La voix tremblante. Fondre dans ses bras. Mr. D le prof d'histoire qui passe par la galerie et qui n'y comprend rien. Et puis le tourbillon. Voir Fabien, Antoine, les autres mecs, Tiphaine, les filles autour. Chercher après Adeline et Lucie, appeler Manue, passer devant les gens, en pleurs, avoir accepté au préalable un mouchoir de Tiphaine, chercher les filles, et les trouver, arriver droit devant elle avec cette tête étrange, ce sourire immense et ces yeux humides. Elles sont avec les filles des Terminales ES. Leur dire. Les bras de Lucie, les clins d'oeil d'Adeline, se faire applaudir, et sourire, les embrasser, en parler, il pleut mais ça n'est rien. La ruelle. Appeler la mère, le beau-père, le père; Les 3 réactions très différentes. Putain de journée. Ne pas s'en remettre. Aller en philo, pleurer et pleurer encore, expliquer au prof pourquoi, croiser des gens, leur dire, ou ils le savent déjà par quelqu'un d'autre. Pleurer encore. Le dire à la prof de maths, lui faire la bise, se calmer, ne presque plus pleurer. Mais cette chair de poule dont j'ai failli oublier de vous parler. Qui gagne tout mon corps, jusqu'à mes cuisses. Arriver en espagnol. Aller chercher des affaires en salle de philo, se faire applaudir par l'autre classe de terminale ES. Retour en espagnol. La récré, voir Wilson, lui dire, voir Simon, qui le sait, bisous, câlins, t'as rien demandé, c'est pas grave. Hélène ! Qui l'a su par Adélaïde, Adé presque aussi émue que moi, et puis tous les sms. La photo avec les filles grâce à Wilson, et cette bonne humeur contagieuse, parler à tous, le sourire à s'en déchirer les lèvres, vouloir le danser. Sms pour Amélie. L'heure d'anglais et réaliser peu à peu, avec encore quelques crises. Voir Hélène ! Et Amélie !!! Julien, Laura, Catherine. Tous, toutes. Aller le dire à mon frère dans le bus. Ils m'en parlent, je leur en parle, on prend des nouvelles des autres, Noémie qui danse, Noémie qui ira en prépa à Lille. Antoine qui s'amuse à crier "Sorboooonne !". Je n'en peux plus. C'est fatiguant les larmes de bonheur. Et repartir. Pour la soirée des TES. Se bouger. Les tables. La pluie. L'orage. La grêle. Les dossiers scolaires. Mes cookies qui sont bons, paraît-il. Savoir qui le sait par qui, se renseigner sur le destin des autres, et puis être heureux, tous ensemble, les uns pour les autres. Avec la cousine Justine aussi, qui réalise encore moins que moi. Tenter de ramener le champagne pour Vendredi. Les aimer. Quitter le lycée pour aller là-bas me fait aimer le lycée, me rappelle tous ces gens, qui comptent, pour qui je compte a priori un peu aussi. Les profs d'éco. Noémie, Céline, Maxence, Clément, Clémence.... Tous tous tous. Mélody et Laurie, Marine, bien sûr, Mathilde avec un peu de retard, à la Justice et Rah !
Je suis partie.
Pouvoir dire, pour la première fois, une assurance.
"Tu fais quoi l'an prochain ?"
".Je vais te...RAAAH GNIIHHH AAAAH =D, ça fait un bien fou de pouvoir le dire ainsi et !!! Je vais faire une double licence histoire-science politique à la Sorbonne-Panthéon."
Ma prof de maths qui rit, qui est vraiment heureuse pour moi, j'en suis sûre. Et tous ces autres, tous ces vous, même sur facebook, sur msn, par sms. Mais rah. Cet article peut paraître égocentrique. C'est que le "je" représente un mot, et sur trois ça fait déjà beaucoup. MAIS. PUTAIN
Je vous aime.