Samedi 24 avril 2010 à 13:01

Anne, tu sais, je ne pouvais m'empêcher de t'en vouloir quand tu écrivais pour nous dire que tu n'avais pas le temps d'écrire. Mais maintenant je comprends. Et si je ne m'excuse pas, parce que ma vie me plaît, parce que je pense faire ce qu'il faut, je voulais vous le dire. A quel point je suis désolée, et que ça me manque.

Lundi 12 octobre 2009 à 8:33

Bon les gens, ça commence à se faire pressé. Déjà je suis en manque de musique, ça c'est acté. Mais en plus à Sciences Po, la plupart des cours sont mis en ligne sur internet. Et pour bosser il faut donc les écouter en ligne. Pour les écouter, il faut avoir une connexion internet sûre. Ce qui veut dire le

Dimanche 13 septembre 2009 à 13:40

Et j'ai senti revenir une sensation que je n'avais pas connue depuis longtemps... Tu sais, la pression qu'on peut se mettre quand on donne à découvrir une partie de son univers, une partie qui est jugée, critiquée. Ca m'était passé depuis longtemps, parce que finalement c'est con ; si les gens apprécient ils restent, sinon ils partent, je ne force personne. Et pourtant, je l'ai eu, ce petit fourmillement au bout des doigts quand j'étais en train d'écrire l'adresse dans mon carnet. T'es pas critique littéraire non plus, il n'y a donc pas de raison. J'en trouve quand même. Et on me conforte dans mon idée d'une classe que tu incarnerais, je suis presque rassurée. Bref, tu as montré de l'intérêt, pour ça, pour moi peut-être bien. Alors, voilà, je pensais avant d'écrire ces derniers mots, "Transcendance". Sauf que ce serait moche, finalement, si la transcendance n'était qu'un simple intérêt. L'intérêt en fait peut-être partie. Qu'est-ce après tout que se sentir vivre et envie ? Bienvenue.

Samedi 5 septembre 2009 à 17:11

Le départ pour Paris approche, et bien que je sois impatiente de rencontrer mes futurs camarades de promo, impatiente de gagner cette ville, cette impatience est supplantée par une grande sensation de vide. Je verrai bien la tournure que prenne les choses, mais je n'ai pas spécialement envie de les quitter. L'impression de me retrouver face au choc que m'avait faite cette phrase, inscrite sur un faire-part de décès : "je quitte ceux que j'aime pour ceux que j'ai aimé". Ce qui me fait aussi penser à Romain, je ne serai pas retournée le voir avant de partir. Mais je ne pense pas qu'on me l'aurait permis. D'une certaine manière. Je suis encore plus léthargique qu'à l'ordinaire, si c'est possible, alors que je dois nettoyer ma chambre. Je regarde le Scaphandre et le Papillon, un cadeau de Manue, sur mon mac. Je devrais être comblée, et non. On veut toujours ce qu'on a pas. Par contre, je vais vous demander de l'aide...

Il n'y a pas de wifi chez moi, je vais donc être incapable d'aller sur internet, j'y aurai accès à Sciences Po, mais étant loin de l'école, j'aimerais limiter les allers-retours. Par contre, à proximité je capte une Neuf Wifi à laquelle je peux accéder, si un abonné Neuf (ou SFR maintenant, si je ne m'abuse), pouvait avoir la gentillesse de me communiquer ses identifiants. Ainsi, je pourrais me connecter à ce réseau sans FRAIS SUPPLEMENTAIRE pour celui ou celle qui aura eu la gentillesse de m'aider... Voilà voilà. J'ai plus qu'à croiser les doigts je suppose !

Mercredi 2 septembre 2009 à 23:03

Il recommence à faire froid. J'ai reçu mon macbook, il est génial, au moins à la hauteur de toutes mes espérances, ce qui n'est pas peu dire. Mais je suis pour l'instant frustrée : pas de connexion à internet dessus. Bref, je verrai cela en temps et en heures. Demain je les revois. Ceux qui ont fait de mes journées des sourires. Demain je le revois. Probablement pour la dernière fois. Je suis tiraillée. C'est plus qu'un grand écart. L'épanouissement nous montre toutes les possibilités d'une vie alors qu'on s'apprête à la quitter. Il faut maintenant ne pas céder à la facilité, à la rechute, ne pas se laisser emporter par la nostalgie, la tristesse, toute la famille des remords et des regrets. Se forcer à sourire, et avancer. Démonter ce mur pierre par pierre, s'il le faut. Pour que tous mes mondes se retrouvent, un jour. Ouvrir des portes en en laissant d'autres entrouvertes.

Entamer un nouveau chapitre, en situation.

Dimanche 30 août 2009 à 0:37

Hep ! Toi ! Oui toi ! D.I.F., comme tu veux. Qu'est ce que tu fous là ? Non mais sérieusement, c'est quoi cette connerie de demander une alerte pour chacun de mes articles ? T'es pas censé être ailleurs ? Dans un autre monde ? Dans une autre vie ? Que je m'apprête à rejoindre, certes. Parce que nous sommes en train de réaliser des rêves que vous avions si pas construits ensemble, partagés. Mais les miens se font sans toi et en gardent un goût amer.

Je quitte les gens que j'aime pour ceux que j'ai aimé.

Dimanche 30 août 2009 à 0:18

J'ai envie de tous vous embarquer dans le photomaton de Marché +.

Vendredi 21 août 2009 à 1:43

Qui devient-elle au bout de cette année ? Plus vivante et plus discrète ? J'ai du mal à y croire. Vers où se sont enfuis tous ces mots ? Vers des coeurs trop fermés, vers des gens que je n'oublie pas mais face à qui j'ai appris à répondre. A devenir une autre, une nouvelle fois. Celle que j'étais avant le premier. En pire, parce qu'elle réussit. J'aimerais à nouveau me gorger de mots et de phrases. Me perdre dans l'écriture à en oublier de revenir. Est-ce comme le vélo, et tout le reste ? Faut-il un temps d'adaptation ? Quand les rêves se rapprochent tellement que le moindre souffle peut les briser. Le retour des questions est une bonne chose. Il prouve que ça pense toujours, là dedans, plus profondément. Au-delà de l'économie et de la politique. Au-delà des coups tordus. Au-delà des valeurs qui changent. Au-delà des traîtresses. Au-delà de l'actuel. Dans ma plus belle mise en abîme. Le changement de prénom est assez révélateur. Les leurs sont toujours les mêmes.


Elle s'appelait Raphaëlle.
Je me fais appeler Raphaëlle.

Jeudi 23 juillet 2009 à 12:49

Tellement de choses à dire et tellement peu de temps. Une phrase qui me revient sans cesse en tête : la famille d'abord et le meilleur pour la fin. L'entrée de Science Po sur des Saints Pères, la galère pour les appartements, et le sommeil troublé par des rêves qui ne devraient pas trouver leur place dans mon esprit. J'y retourne.

Et une fois revenue chez moi, je commande mon mac. Ce qui me permettra d'avoir internet sur Paris. Enfin. Il me reste 2 minutes de connexion. Alors ne soyez pas trop sages.

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:01

Au cinéma, Harry Potter en VOSTF. Déjà débarquement de jeunes venus d'un forum RPG... Pensée émue pour toute la clique d'Aloho. Je ne les oublie pas et c'est peut-être bien un problème. Mr. Benley notamment. J'ai passé une demi-heure dans la voiture au retour de Paris, pour retrouver ton nom d'usage. Il y a des gens comme ça qui vous marquent. Sans oublier Vané, et mon analyse comme quoi Nagini devait abriter le fragment d'une âme ensorcelée. Le concept était bon, mine de rien. Deux filles à côtés de moi : des espagnoles en vacances à Lille (on se demande pourquoi) et qui viennent regarder un film en anglais sous-titré français. Je ne tente même pas de vous retranscrire un bout de la conversation en fragnolglish.
L'une d'elle avait exactement cette montre :

http://www.parlonspourneriendire.fr/images/timexred0-copie-1.jpg

Esther, tu n'es jamais très loin. Mais Lucja encore moins, puisqu'il y a avait son portrait craché dans la salle, elle poussait le vice jusqu'à avoir la même coupe de cheveux et le même genre de tenue.


Tout ça pour dire que le prochain qui me balance que je me fous de cowblog et de ce blog...

Je le bute.


NB : j'en suis bientôt à mon 3000ème article et à ma 4ème année ; c'est pas maintenant que je vais me laisser emmerder. A bon entendeur.

Dimanche 5 juillet 2009 à 10:39

... Pour une fois que je suis tout à fait d'accord :

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/1blogs.jpg

Mardi 30 juin 2009 à 11:14

Et bien voilà, la vie peut reprendre son cours normal : le bac c'est terminé.
Ou plutôt, elle peut choisir un nouveau cours. Je reviens pour repartir.

Mardi 9 juin 2009 à 23:14

C'est tellement énorme que. J'ai peur d'oublier. J'ai peur de gâcher. Mais. Bref. Commencons par le commencement. Ou pas loin du commencement. Des cris, des pleurs et des cris.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/SORBONNE.jpg
Bon vous voyez. Déjà. Ils voulaient bien de moi partout (sauf à Louis le Grand, mais je ne le sentais pas...).

Et.

13h. Il parait que les résultats sont en ligne. Gagner le CDI. Vite. Il est réservé. Mais c'est Mme B. Oui je peux entrer. Ouf, les latinistes de 1ère S3. Adé. Son ordi. Avoir les mains qui tremblent alors que je pensais être calme. S'y reprendre à plusieurs fois pour taper l'adresse, puis le code. Puis. Cette information qui me saute à la gueule. Un cri, des cris, je ne sais pas, des larmes, les bras d'Adé, les bras de Ju, la prof de latin qui arrive en trombe, non personne ne fait de malaise. Lui dire en pleurant. La voix tremblante. Fondre dans ses bras. Mr. D le prof d'histoire qui passe par la galerie et qui  n'y comprend rien. Et puis le tourbillon. Voir Fabien, Antoine, les autres mecs, Tiphaine, les filles autour. Chercher après Adeline et Lucie, appeler Manue, passer devant les gens, en pleurs, avoir accepté au préalable un mouchoir de Tiphaine, chercher les filles, et les trouver, arriver droit devant elle avec cette tête étrange, ce sourire immense et ces yeux humides. Elles sont avec les filles des Terminales ES. Leur dire. Les bras de Lucie, les clins d'oeil d'Adeline, se faire applaudir, et sourire, les embrasser, en parler, il pleut mais ça n'est rien. La ruelle. Appeler la mère, le beau-père, le père; Les 3 réactions très différentes. Putain de journée. Ne pas s'en remettre. Aller en philo, pleurer et pleurer encore, expliquer au prof pourquoi, croiser des gens, leur dire, ou ils le savent déjà par quelqu'un d'autre. Pleurer encore. Le dire à la prof de maths, lui faire la bise, se calmer, ne presque plus pleurer. Mais cette chair de poule dont j'ai failli oublier de vous parler. Qui gagne tout mon corps, jusqu'à mes cuisses. Arriver en espagnol. Aller chercher des affaires en salle de philo, se faire applaudir par l'autre classe de terminale ES. Retour en espagnol. La récré, voir Wilson, lui dire, voir Simon, qui le sait, bisous, câlins, t'as rien demandé, c'est pas grave. Hélène ! Qui l'a su par Adélaïde, Adé presque aussi émue que moi, et puis tous les sms. La photo avec les filles grâce à Wilson, et cette bonne humeur contagieuse, parler à tous, le sourire à s'en déchirer les lèvres, vouloir le danser. Sms pour Amélie. L'heure d'anglais et réaliser peu à peu, avec encore quelques crises. Voir Hélène ! Et Amélie !!! Julien, Laura, Catherine. Tous, toutes. Aller le dire à mon frère dans le bus. Ils m'en parlent, je leur en parle, on prend des nouvelles des autres, Noémie qui danse, Noémie qui ira en prépa à Lille. Antoine qui s'amuse à crier "Sorboooonne !". Je n'en peux plus. C'est fatiguant les larmes de bonheur. Et repartir. Pour la soirée des TES. Se bouger. Les tables. La pluie. L'orage. La grêle. Les dossiers scolaires. Mes cookies qui sont bons, paraît-il. Savoir qui le sait par qui, se renseigner sur le destin des autres, et puis être heureux, tous ensemble, les uns pour les autres. Avec la cousine Justine aussi, qui réalise encore moins que moi. Tenter de ramener le champagne pour Vendredi. Les aimer. Quitter le lycée pour aller là-bas me fait aimer le lycée, me rappelle tous ces gens, qui comptent, pour qui je compte a priori un peu aussi. Les profs d'éco. Noémie, Céline, Maxence, Clément, Clémence.... Tous tous tous. Mélody et Laurie, Marine, bien sûr, Mathilde avec un peu de retard, à la Justice et Rah !

Je suis partie.

Pouvoir dire, pour la première fois, une assurance.

"Tu fais quoi l'an prochain ?"

".Je vais te...RAAAH GNIIHHH AAAAH =D, ça fait un bien fou de pouvoir le dire ainsi et  !!! Je vais faire une double licence histoire-science politique à la Sorbonne-Panthéon."

Ma prof de maths qui rit, qui est vraiment heureuse pour moi, j'en suis sûre. Et tous ces autres, tous ces vous, même sur facebook, sur msn, par sms. Mais rah. Cet article peut paraître égocentrique. C'est que le "je" représente un mot, et sur trois ça fait déjà beaucoup. MAIS. PUTAIN

Je vous aime.

Jeudi 21 mai 2009 à 22:44

J'ai failli arrêter. Purement et simplement. Et puis je suis retombée sur des mots venant d'Anne. Venant de Clarisse. De Mémé. De Bee. Et des autres. alors non. Je veux continuer à grandir avec vous, quitte à tomber dans ce fichu sentimentalisme. Je suis de retour, sans laisser personne derrière.

Jeudi 30 avril 2009 à 13:42

A l'attention des cowblogueurs : comme vous l'avez remarqué, ce bel habillage (si vous le voyez sous Firefox) est dépourvu de tagboard. Et étant donné que je n'ai pas beaucoup de temps pour lire mes mails et que je ne pense jamais à regarder dans le tableau de bord pour les tags, un défaut des vieux de la vieille peut-être, [Muhaha, alors que je suis une gamine...], bref, si vous mettez des tags je risque de ne pas les lire et donc de ne pas vous répondre. Désolée d'avance.

Vendredi 10 avril 2009 à 17:40

J'ai oublié de te dire "bonne fête" hier et aujourd'hui c'est le premier jour de mon été.
Alors je vais nous créer une tradition qui n'existe pas.
Pour un nous qui n'existe plus.

Dimanche 1er mars 2009 à 16:40

J'ai reçu aujourd'hui un arbre magnifique. Avec des mots. J'aurais tellement de choses à répondre que je n'en dirais que très peu. Merci. Déjà. Un grand Merci à cette Demoiselle.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/arbre.jpg

J'ai été soufflée par cette finesse. Et, soit dit en passant, j'assortis toujours la couleur de mon fard à paupières à celle de mon maillot ;)

Vendredi 30 janvier 2009 à 22:59

Que cela soit dit : je vois Esther comme une bombe sexuelle. (c'est elle qui le dit ! nah !)

http://www.blogfhm.fr/images/Octobre/Victoria_silvstedt3.jpg

Peut-être pas celle là tout de même. Et les délires facebook nous font faire des articles moches, c'est fou. Je sens que cet article ne restera pas sans conséquences...

Dimanche 25 janvier 2009 à 21:16

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/maika-copie-1.jpg

Et voilà, on attendra pas un an cette fois-ci pour la photo. Ni un an pour se revoir : surtout en sachant qu'on prend la même ligne de trains. Pile devant nous, très fortes les deux blondes tout de même. Très constantes aussi. Bref, merci Maïka pour cette belle fin d'après-midi !

Dimanche 25 janvier 2009 à 12:08

Aujourd'hui journée chargée, surtout lorsque comme moi on se lève toujours trop tard. Nettoyer la chambre, ranger les cours, recopier la spé, faire le repas, se préparer et partir à Lille pour retrouver Maïka ! Cela va faire un an que je ne l'ai pas vue. Le week-end précédant mon anniversaire, au moins nous sommes constantes ! Et bien sûr au lieu d'aller bosser je suis encore là. Normal. J'espère juste que la photo n'aura pas trop changée (même si Rémi ne sera plus avec nous).

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0171.jpg

Oui ça fait juste un an que je dois poster cette photo... Je vais me faire tuer ! Et une pensée aussi pour Mlles Bee et Anne, parties en train elles aussi ! <3
 

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