A l'heure où je vous parle je suis toujours au bureau de la rédac avec Antonin qui tape les brèves du journal du soir et Lucie qui s'est isolée dans une pièce pour finir ses sons d'aujourd'hui. J'attends mon père qui doit venir me rechercher en voiture tout en mourant de fin. Etrange me direz-vous, ne suis-je pas censée prendre le train qui fait la liaison Lille-Valencienne en passant par Rosult ? Le train de 17h37 ? Et bien si, justement. Mais ma journée n'a été qu'une série d'aventures que je vais vous relater avec plus ou moins de détails dans cet article. Ca vaut peut-être le détour ;
Acte premier : le départ.
Prévenue que l'audience commençait au Tribunal de Grande Instance de Dunkerque, à environ une heure en voiture de Lille, j'ai mangé tôt. Et en plus j'avais faim. Lucie a également mangé… Tôt, et nous sommes donc reparties... Tôt, bravo !
Première déconvenue, une seule voiture est disponible, je vous le donne dans le mille : la Smart, avec la boîte de vitesse automatique, que Lucie n'avait jamais conduite, c'eût été trop simple, vous en conviendrez. La Smart est aussi La voiture dans laquelle j'ai les jambes pliées en cinq, à peu près.
Ne faites pas l'erreur de croire qu'une Smart a un éclairage correct dans l'habitacle : dans le garage de la radio nous avons cherché quelques indispensables à la lumière des portables.
Suite et fin de l'acte premier et les autres plus tard ou demain : mon père est arrivé. Je vais enfin mangeeeeeeeer. (Un sandwich-mini à 11h45 et ./ alors que j'ai couru dans tout Dunkerque. Argh. )