Vendredi 6 avril 2007 à 22:06

Et ces filles que l'on pouvait voir pleurant toutes les larmes de leur corps, on perçevait dans leur voix des trémolos dûs à l'émotion quand elles récitaient presque, des paroles dénuées de sens, de celles qu'il ne voulait comprendre... Pour finir elles s'effondraient, de tristesse et de fatigue dans les bras de la personne la plus proche. Où sont-elles à présent ?

 
Il n'y a désormais plus personne et ce sont des gens parmis ceux dont les visages étaient les moins marqués qui gardent aujourd'hui les souvenirs en tête, ils y pensent au quotidien et qui, on peut le dire maintenant, n'oublieront jamais.

Envie de rien : cela ne sert à rien, sauf à salir un peu plus sa mémoire et ça je ne le permets pas.
Mais quand même, ces actes sont de vraies claques qu'on prend de plus en plus fort dans la gueule, pour chaque mot une nouvelle fois prononcé.

Pourtant il faut continuer et se dire que les cailloux lançés n'atteindront jamais leur cible.
Putain ce que c'est dur, et la grossièreté ne soulage pas, comme le reste elle fait semblant. Pour dire de.

Je me revois avec eux, et pensant à eux, les souhaitant auprès de moi comme piliers qui pouvaient seuls me soutenir, des remparts contre tout le reste.
Ce n'était pas possible. Alors je vous ai vu, et on a compris, à plusieurs ce qu'il voulait dire dans ses sourires.
Au milieu des larmes et des lamentations, le rire, le rire, puisque c'était ridicule, clownesque. Que faisions-nous vraiment là ?

Avant que la norme ne récupère l'emprise qu'elle a sur nous. C'est ce qui fait aussi très mal.


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