Parce que j'ai cru, durant quelques mois. Tu me manques toujours. Même si tu n'es pas toujours le même, même si j'ai changé et change encore de temps en temps. C'était vrai, et je l'étais également. C'était différent. C'est ce qui me manque le plus. Avec ton odeur. Tes bras. Ton sourire. Tes fossettes. Tes manières de m'agacer. D'avoir raison. D'être intelligent. Stupide aussi, parfois. Putain. Nous deux j'aurais cru vraiment. Je n'étais même pas amoureuse d'une image. C'est pour ça que je peux vivre encore. J'étais amoureuse d'une personne, je crois qu'on peut le dire maintenant. Elle n'est plus là, je ne continue pas à te construire. Mais tu me manques. Je suis nostalgique de toi, et, quand j'y pense, triste de ce que ça aurait pu être.
Je n'aime pas te vivre au conditionnel, encore moins a posteriori. Quand on se fait des films, au moins, on ignore si la réalisation aurait pu être de qualité.