Samedi 26 juillet 2008 à 12:24
- Mais...
- Tais-toi et continue.
- S'il te plaît...
- JE T'AI DIT DE LA FERMER ET DE CONTINUER !
- Ecoute...
- TA GUEULE, AVANCE !
- ESPECE DE SALOPE TU COMPRENDS PAS QUE J'AI MAL !
-...
-...
- Et bah, il en a fallut du temps pour que ça sorte.
- Tais-toi et continue.
- S'il te plaît...
- JE T'AI DIT DE LA FERMER ET DE CONTINUER !
- Ecoute...
- TA GUEULE, AVANCE !
- ESPECE DE SALOPE TU COMPRENDS PAS QUE J'AI MAL !
-...
-...
- Et bah, il en a fallut du temps pour que ça sorte.
Jeudi 24 juillet 2008 à 23:36
Je m'étais dit que c'était super, que je n'allais pas voir mon année passer. Qu'au final ça ne serait pas une année supplémentaire à attendre ce que je voulais vraiment. Que ça ne serait pas l'année la plus pénible parce que la dernière et sans eux. Je m'étais dit plein de choses. Et ça m'a fait avancer. Ca me foutait un grand sourire, ma tête était remplie d'images. Je m'y voyais. La relativité du temps n'aurait plus eu aucune importance une fois que j'y aurais été. Mais non. Je ne voulais plus être déçue. Là ça n'était pas possible, alors tous les espoirs et les rêves frustrés que j'avais bridé ce sont déchaînés. Ah ah ah. Tout est toujours possible. Je n'allais pas être déçue ? Au final je ne l'ai jamais été autant. Vite. Reprendre de l'air et tenir. Un an, un mois et une semaine.
Comme pour un deuil. La mort ne me fait pas aussi mal que la vie perdue.
Si si, il y a une différence.
Se dire qu'encore, ça, ça n'est rien. Absolument rien comparé au reste.
Comme pour un deuil. La mort ne me fait pas aussi mal que la vie perdue.
Si si, il y a une différence.
Se dire qu'encore, ça, ça n'est rien. Absolument rien comparé au reste.
Vendredi 18 juillet 2008 à 17:41
Y'a des choses, comme ça. Des gens. Des émotions. des cris passés sous silence. Des coups. Des histoires. Touts ces choses doivent sortir. Et sortent, du coup. A s'en rendre malade. Par chaque pore de la peau. Ça suinte jusqu'à faire venir la fièvre mais n'arrange rien. Evacuation ? Non. Que dalle.
Samedi 12 juillet 2008 à 23:18
Peut-être ai-je eu honte, sur le coup, en voyant sa tête. Je ne lui ai pas dit que non, cette envie là ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Je ne lui ai pas non plus dit que j'avais répondu positivement. J'y pense là, maintenant, après coup. Non je n'ai pas honte. J'ai fait ce que je voulais faire, et encore, pas assez. Je crois que je n'aurai jamais honte. Juste parce qu'à ce moment là j'étais bien. Foutrement bien. Seule ou accompagnée. Ayant droit ou non. Ethique ou pas. Débutée, entamée ou finie. J'étais bien. Ces moments là étaient trop rares. Parce que sans cette histoire je n'ai pas de réalité. Je ne suis plus une chimère. Quoique. Nous en était une, paraît-il. Suffit-il d'une personne pour créer le vrai ? Mettons que oui. Quand elle n'a pas à dépasser les faits pour créer, oui. J'ai cette histoire, j'ai une réalité.
Je n'arrive plus à stopper mes tendances aux parallèles.
Je n'arrive plus à stopper mes tendances aux parallèles.
Mardi 1er juillet 2008 à 11:42
Y'a des gens qu'on ne peut qu'aimer. Même quand c'est dangereux. Et on
le savait en plus. Alors bien sûr : ça arrive. Inéluctablement. Des
mois à l'avance. L'instinct n'est pas forcément une bonne chose. "Si
j'l'avio su, je sro pas venue", et encore... Et encore...
Au final je le savais. Et je suis venue malgré tout. La seule peur qui reste c'est celle de regretter. Mais d'un autre côté... On a le temps. Le temps de regretter ce qu'on a dit. Le temps aussi de se dire que ces regrets étaient cons. C'était pas trop mal répondu. Est-ce un quitte ou double ? Non, je ne connais pas ce jeu là moi.
Au final je le savais. Et je suis venue malgré tout. La seule peur qui reste c'est celle de regretter. Mais d'un autre côté... On a le temps. Le temps de regretter ce qu'on a dit. Le temps aussi de se dire que ces regrets étaient cons. C'était pas trop mal répondu. Est-ce un quitte ou double ? Non, je ne connais pas ce jeu là moi.
Vendredi 20 juin 2008 à 23:53
Mais elle vient d'où cette angoisse ? Ah oui, c'est vrai. Elle vient du fond des temps. Des insomnies et des nuits blanches. Du cœur qui se serre et se déchire. Autonome en plus ce con là. Les musiques ne passaient plus que dans ma tête, rien dans les oreilles, rien dans ma poitrine. Juste ce vide qui se creusait, encore et encore. Le plus profond des puits de forage, d'où sortaient les peines et les peurs. Quand les cris se heurtaient au silence. Quand les larmes ne pouvaient même plus couler. La glace ne coule pas. J'étais glacée. Et ce froid n'était pas anesthésiant, non, cela aurait été trop simple. Il était brûlant. J'étais en train de brûler du vide. Et le vent se levait. Et la nuit tombait, comme une chape de plomb. Pesait sur mes épaules. Resserrait son étau. Implosion. Explosion. Suffocation. Chute sans fin. C'est ton ascenseur émotionnel. Sauf que je crois que chez moi on a coupé le câble. "Hého ! J'ai envie de retourner dans les étages moi !". Sans oublier la pression qui se fait de plus en plus forte... J'étouffe.
Elle vient de mots et de silences.
Elle vient d'un Je t'aime qui ne trouve que l'écho.
Celui de sa propre voix.
Et aujourd'hui, alors que je peux remettre l'imparfait au présent, il trouve également l'écho des souvenirs.
Samedi 14 juin 2008 à 17:15
Je crois qu'en fait, pour dormir la nuit, il faudrait que j'arrête de dormir le jour. J'ai ma chambre à ranger, d'hypothétiques révisions à commencer, demain c'est restau donc pas de grass' mat'. Je me shoote à Not Defined. Même plus, je me shoote à la voix de Martjin. On fait avec les moyens du bord. J'ai toujours deux écharpes, un énorme pull, l'impression de sortir du lit un mauvais lundi matin et des cheveux trop longs. Je crois que cette angine va pousser le vice jusqu'à évoluer en otite. Pour ceux qui se posent la question : non je n'ai pas envie d'écrire un article constructif. Na. D'abord. C'est mon droit le plus strict. Vous avez aussi droit de me frapper. Mais je ne promets pas qu'il n'y aura pas de représailles. Je suis foutue de me faire saigner juste en serrant les poings. Normal. La fille quoi. Ou pas. Ou plus. "You don't know, how much I miss you, you don't know that I miss you so..."
Mercredi 11 juin 2008 à 14:14
S'ils pouvaient savoir à quel point ils me fatiguent... Ceux qui me manquent, ceux qui ne répondent pas, ou plus, ceux qui m'ont dit qu'ils seraient là et que je vois s'éloigner. Cet été ça va faire un an. Cela fera un an qu'on pouvait me trouver dehors à trois heures du mat, participant en anglais à une discussion qui se faisait en allemand. "But you're a GENIOUS !" et rire en retrouvant cette phrase griffonnée à la hâte sur un menu du snack. Tout de même, c'était un bel été. Et parce que je n'ai pas voulu le prolonger on m'a privée du printemps. De l'été à venir, aussi, probablement. Je suis partie du cas général pour en arriver au cas particulier. Il m'a dit je t'aime. Je n'ai rien dit. Il est parti. Je suis restée. Si j'avais su un jour que parler de flash me manquerait autant. En fait, c'était en pleurer. Ou presque. De rage devant l'injustice. Parce que je l'ai perdu. Alors vraiment, toi, je ne veux pas te perdre. Surtout que pour une fois que je tombe sur la bonne personne...
Samedi 7 juin 2008 à 0:15
Songer à écrire sur Lui. Sur ces gens, tous, ceux qui le perdent. Qui ne s'en remettent jamais. Qui chaque jour doivent faire face à ses yeux marron/noirs, ses yeux qui ne se poseront plus sur eux. Même pas de haine. Elle est trop proche de l'amour. Non. De la déception et du mépris. Ces personnes ont mal. J'ai mal avec elles. Ca n'est pas normal. Qui a dit qu'il était normal ? Personne n'oserait. C'est juste faux. On paye toujours le prix de l'exception.
Vendredi 30 mai 2008 à 13:14
Derrière moi y'a du bruit. Pernaut qui déblatère les infos sur TF1 et je ne sais pas trop quoi sur M6. Deux télés oui, c'est un minimum. Sur la table des photos imprimées attendent que l'on fasse quelque chose. Ca sent le steak et la purée, qui finissent dans le garage, pour la chienne. Il faut que j'aille chercher ma bouteille d'eau et que je prenne un cachet. Il y a trop de bruit. C'est pas de la faute de Pernaut, ni des journalistes, ni des télés, ni du vent qui souffle dehors, un peu, et qu'on entend même pas, non, c'est à cause de ma tête. Et des mots qui tournent et courent à l'intérieur. Ils ne font pas attention, ils s'en foutent et se cognent sans cesse à ma boîte crânienne.
Mercredi 28 mai 2008 à 12:10
Tu vois, au final, la fleur, elle l'a connu, son regard. Comme quoi elle devrait savoir ce qu'il en est. Comme quoi s'est arrivé. Elle n'a pas fané. C'était drôle. J'aurais peut-être même voulu dire : "et alors ? moi j'aime bien comme ça..." je ne l'ai pas dit. Car après tout, qui aurait pu être sûr de quelque chose à cette époque ? Aujourd'hui j'aimerais peut-être que cela recommence ainsi. Oui, cette époque. Parce que beaucoup de choses ont changées. Tu ne flottes plus du tout. Je crois même que ça te serre un peu trop. Je crois. Je crois. Je crois. Alors voilà. Elle a attendu. Mais elle n'aurait jamais cru faner maintenant. A cause d'un manque,oui. Sauf que non, pas maintenant.
[Relire ses archives de conversations.]
[Relire ses archives de conversations.]
Lundi 26 mai 2008 à 18:16
" Et madame, il est comment votre amoureux ? Non ! Laissez moi deviner. Tu vois Julie, cette jolie fille là elle a quelqu'un, ça se voit. Il est grand. Gentil. Intelligent bien sûr. Super gentleman sûrement. En plus il a une voiture ! Si Julie, il a une voiture tu vas voir. Il est brun. Il a pas des yeux foncés. Il a les yeux bleus. Si. Bleu. Les vôtres sont marron mais étranges. Ils n'ont pas de couleur. Lui il a de beaux yeux. Si."
Thanks.
Le corps il s'écrase comme une grosse merde trop lourde en bas.
"Je pars. Je fuis. J'y retourne.
Où ?
Me faire mal.
Comment ?
Des abdos.
Ah. Ça va donc."
Le prochain il n'est pas près d'arriver.
Lundi 19 mai 2008 à 22:45
Libérer ses jambes : en enlevant ses collants. Soulager son dos : en s'étirant. Youpi. Comment faut-il faire pour se libérer et se soulager entièrement ? De soi-même j'entends. Y'a des soirs comme ça, je pourrais tomber en dépression juste le temps de faire le chemin entre mon arrêt de bus et chez moi, à pieds, simplement. Heureusement à chaque fois il y a quelque chose. Un cri dans la rue qui m'appelle ou un sms qui fait bien plus que m'appeler ; m'interpelle, me touche et me redonnerai presque des ailes, pour peu. Ah oui, c'est vrai, j'ai failli oublier : je n'en ai jamais eu. Elle est peut-être là la différence fondamentale. Ajoutée au fait que moi quand je fais des conneries je ne suis pas jolie comme toujours, et que d'une manière ou d'une autre, il n'y aurait personne pour me le dire.
Samedi 17 mai 2008 à 18:33
A croire qu'en fait, il reste tout. Parce que bon. Voilà. Elles n'ont qu'un point en commun. Et il suffit pour faire d'elles, une seule Elle, finalement. C'est inquiétant d'une certaine manière. Comme si après lui l'identité s'efface peu à peu. Dès que l'on veut la même chose. Cette simple chose. Mais qui aura fait plus de mal que tout le reste.
Jeudi 15 mai 2008 à 22:27
J'aurais bien besoin de respirer un grand coup. T'sais. Prendre beaucoup d'air, glacé, dans mes poumons, comme ça, tellement que ça me ferait mal. Et avoir l'impression que je vis plus quand je parle avec eux. Alors oui. J'aimerais bien abolir 999.5 kilomètres d'un côté, je ne sais plus combien et la barrière de la langue de l'autre, et puis faire disparaître la jalousie par magie, en une fraction de seconde. J'ai hâte d'être à l'an prochain. De pouvoir le voir dans Lille, de pouvoir croiser le dernier dans Lille et lui parler, sans faux-semblants, sans faire gaffe à qui se trouve près de nous, ne plus avoir besoin de glisser des mots dans ses poches quand nous voulons rire. Pour le dernier je n'ai pas de solution. Erasmus. Peut-être bien. Ils ont bien le droit de venir étudier en France aussi. Le reste. Des futilités. Qui me dégoûtent bien trop. Encore un an. Ouais. Semblerait.
La guitare. Le dessin. La batterie.
We looked like giants.
Mardi 13 mai 2008 à 22:08
Tu vois la fille dans le coin là-bas ? Celle avec le verre à la main ? Oui. Tu y es. Cette fille on lui dit "je t'aime" comme par accident, on la fréquente comme un chat noir un vendredi 13. Pourtant, médicalement parlant, elle est en vie.
Mardi 6 mai 2008 à 22:01
Ils m'énervent à se bouffer ainsi. Ces deux là qui ne sont même pas cons, j'ai même envie de dire, au contraire. Vraiment ça m'ennuie. Parce que je n'aurais jamais souhaité ma place à quiconque. Et lorsque je suis sûre d'en être sortie je suis aussi sûre que la place qui est occupée aujourd'hui est mille fois pire, au moins. Pourtant mon abnégation ne va pas jusqu'à dire que si je l'avais su j'aurais tout fait pour éviter ça. Je suis trop bien, ici. Enfin, plutôt maintenant. Encore que... Je l'étais d'ailleurs. Si. La suite sera la suite. Ce n'est pas pour rien que j'efface les ardoises des gens qui écrivent mieux que moi. Voilà, j'ai dérivé. Parce que je ne suis pas capable de faire autre chose. Ca a beau me déranger, me travailler, ça ne me bouffe plus, moi. J'ai cette chance, oui, véritablement. Ce mec tellement trop que pour en être digne il faut savoir le quitter.
Dimanche 27 avril 2008 à 15:00
Pendant ce temps là...
Samedi 26 avril 2008 à 19:08
J'ai décidé que ce blog avait bien le droit d'être aussi bordélique que moi.
C'est surtout que je me relis (beaucoup) trop.
C'est surtout que je me relis (beaucoup) trop.
Samedi 19 avril 2008 à 13:18
Quelques minutes avant le départ. Et se poser enfin. Se laisser tomber sur le lit. Regarder les papiers collés au mur. Sourire et se dire que tout ça a pris fin. C'est pas trop tôt. Reprendre le casque et écouter la même chanson, depuis trois jours, servie par cette voix qui vient d'on ne sait où. Préparer l'argent, préparer les tickets de métros Lillois. Avoir gardé le tout, sur un post-it, dans l'exemplaire chéri, orange et significatif. "We are not flying anymore". C'est tellement dans l'esprit d'un texte qu'il faut écrire. Un texte qui revient à la charge de temps à autres. Youhouuu ! Je ne suis pas écrit ! Je suis là mais je ne suis pas écrit ! Promis, on y pensera. En attendant les pages sont feuilletées, le carrelage fait jouer à une marelle chorégraphiée, le mur à la sortie du bureau commence à connaître par coeur la main droite. En attendant, l'oreiller a à nouveau le droit de renvoyer le rire. Il semble juste un peu amer. Le rire pas l'oreiller. "Il est plus fort que nous, Antigone. Il est le roi. Et ils pensent tous comme lui dans la ville. Ils sont des milliers et des milliers autour de nous, grouillant dans toutes les rues de Thèbes." Être la plus forte certe. Mais avoir raison aussi. Je préfère avoir le beau rôle. Suffit de le mériter. D'aller au-delà du rôle. Elle est là la difficulté.