Lundi 21 janvier 2008 à 20:19

Ils doivent faire un sacré duo. Un grand duo même. Et si je me sens irrésistiblement attirée par eux, par cette lumières qu'ils dégagent, je sais bien que c'est trop dangereux pour moi. Je ne suis pas tout à fait un papillon. Je ne suis pas tout à fait en état. Bah, un mois, deux mois, un peu plus, un peu moins, ça fait longtemps qu'on a dépassé ce stade. C'est la manière dont on va se voir qui est devenue importante, et non la date. On tremble de se casser la gueule à force de vouloir se soutenir. Faut pas demander comment, ni pourquoi. On a peur et puis c'est tout. Le "ils" est devenu "il", au fil des mots, tout naturellement, comme un mauvais automatisme, une manie qui revient sans cesse. C'est fini tout ça. Pour toujours.

Lundi 21 janvier 2008 à 10:01

Super, génial, grand bien lui fasse. Non mais c'est vrai qu'on pourrait m'annoncer qu'il a été demandé en mariage par Audrey Tautou (quoique...) que je n'en aurais rien à foutre. En théorie. Oh mais en pratique aussi ! J'ai latête ailleurs et son intérêt vient un peu tard. Un peu trop tard. Pourquoi c'est à moiqu'on vient dire ça ? L'humiliation n'a pas suffit ? La plèbe encore avide de spectacle réclame un rappel ? Tant pis. Ce sera sans moi, non merci mais c'est gentil d'avoir proposé. Ou alors, je veux une garantie.

Mardi 15 janvier 2008 à 21:14

Le vent souffle. Je l'entends à travers le volets. Beaucoup n'aiment pas, moi j'adore. Savoir qu'il y a plus fort que nous, juste là, derrière ces quelques centimètres de briques. Parait qu'il faut vivre fort. Pas forcément vite, mais fort, au moins. Y'a du vent ailleurs, à l'intérieur. Des roseaux ploient et des chênes se brisent. Des arbres qui au moins ne feront pas de mort. Tout est lié, tout se barre, rien n'a pourtant de rapport. Sauf moi peut-être. Au milieu. Et j'essaye de me faire une place, de la tenir. On me donne des coups dans les jambes, mes genoux tremblent. C'est pas tous les jours facile. Mais en même temps personne n'a dit que ça l'était. Alors quand on nous offre une bonne suprise faut pas passer à côté, faut pas la laisser se barrer avec le reste. Je suis en train de courir après. Elle s'enfuit vite. Sûrement qu'elle n'a pas envie de rester et dans un certain sens je la comprends. Ca doit être dur la vie d'un espoir. C'est une incertitude à l'état pur, et pourtant une incertitude qui doit faire vivre. Je croise les doigts pour que personne ne tombe. Je ne sais pas si j'y crois vraiment mais je le fais. Ca ne coûte rien, ou pas grand chose. Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs.

Dimanche 13 janvier 2008 à 0:17

Y'a des choses qu'il vaut mieux éviter de ressasser certains soirs. Des chansons à zapper, des imagers à chasser dans un recoin sombre de la mémoire. Des mots à lire, mais vite, sans s'y attarder. Histoire de ne voir qu'eux. De ne pas s'embrouiller. Ou du moins pas plus que nécessaire. Genre il y a un nécessaire. Le froid s'installe à nouveau. Je crois que les étoiles ont pris le large sans moi. Ce sera pour une prochaine fois, s'il y en a une. Ca eclate en mille morceaux et il ne reste plus qu'à courir les récupérer.

Vendredi 11 janvier 2008 à 22:44

Merde, merde et merde. Qui veut bien me rappeller ce que je fous là ? Pourquoi je tremble encore comme avec l'autre ? Fèche. C'était pas censé être ça ma soirée. Je ne devais pas reprendre leurs fils. Je devais oublier. Les oublier. Oui. Toujours plus facile à dire qu'à faire. Pourtant il y avait de quoi faire. C'est impossible. Impossible à voir. Impossible à reconnaître. Non, non et non. Pas besoin d'un quatuor. Avec un ou deux r. Dire que demain il faudra revenir à la "normale", flipper pour un DS de maths, savoir que je vais le louper et juste que ça m'enquiquine. Trois heures le cul posé sur une chaise alors qu'il y a tellement mieux à faire. J'en oublie la langue avec laquelle j'écris. Ouais. Je crois que Jonathan a été le premier à s'en rendre compte (mon pauvre voisin), mais en ce moment j'ai un sérieux pèt au casque.
Rire un peu. Parce que Männe a 25 ans et que décidément, ça lui va bien.
Tout annuler et revenir encore ailleurs.

Et les minutes qui viennent après.

Dimanche 6 janvier 2008 à 0:21

Moi je vais vous parler des Suisses. Parce qu'une certaine personne m'a donné ce que j'étais en train de chercher au fond de moi pour pouvoir cliquer sur "ajouter un article" le déclic qui fait que. Alors que mon état n'a pas cette réflexion pour seule cause. Mais voilà. Déclic vous dis-je. Les Suisses donc. On maltraite les Suisses, sans s'en rendre forcément compte. Et en plus on se fout de leur gueule. Personne n'essaye d'imaginer le calvaire que cela doit être parfois d'être Suisse. Je parle du Suisse comme d'une figure pure, qui doit être nuancée dans la réalité. Observez dans ma comparaison les relents d'un chapitre de science politique, ayant pour sujet la légitimité du pouvoir et sa classification par Weber. Bref. Revenons à nos Suisses. La neutralité. C'est bien beau en théorie, mais dans la vie vraie, le facteur humain rentre en ligne de compte, et fout son bordel. J'ai envie de dire comme à l'accoutumée. Comment rester de marbre ? On veut intervenir, comprendre, mettre son grain de sel. Ou même pas. Juste comprendre c'est déjà beaucoup. Mais pour comprendre il faut connaître, c'est un minimum, et j'ai la sensation qu'être neutre ferme pas mal de portes. Au final, quelqu'un de neutre n'est-il pas rien d'autre qu'un traître potentiel ? Les gens n'ont pas l'air de comprendre que ça n'est ni un manque d'intérêt ni un manque de désintéressement. Ca peut l'être pourtant. Ne le prenez pas pour vous surtout. Mon imagination alliée à une sensation de malaise et un climat de confidentialité donne des trucs bizarres. C'est une réflexion, rien de plus. Rien de moins également. Se considérer comme Suisse. En fait c'est surtout s'enfermer dans une bulle qui n'est pas totalement hermétique, on a pas vraiment les avantages d'une bulle et on a pas vraiment les avantages du monde extérieur. Pas vraiment. Pas du tout. C'est pire. On est à l'écart avec un coeur cependant exposé à la mitraille. C'est dur d'être Suisse de nos jours.

Mercredi 2 janvier 2008 à 21:44

Je profite du passage de Balthazarine Reine des Fées et de Mademoiselle Vigotte (qui se reconnaîtront sans doute, à moins qu'elles soient vraiment aussi cruches qu'elles ne veuillent bien me le montrer) pour vous souhaiter une nouvelle année. Ou plutôt non. J'ai certes un jour de retard, et je n'ai pas envie de le souhaiter, et je vais vous l'expliquer.

Nous souhaitons un événement périodique qui célèbre, en quelque sorte, un anniversaire d'un point de vue héliocentrique. J'entends d'ici des protestations d'indignation, des bouh et autres rejets, des sifflets éhontés qui fusent au-dessus de mon crânes, des fruits rouges peu mûrs qui s'abattent au bas de l'estrade, manquant de peu mon pantalon. Oui c'est vrai, je me rappelle soudainement que vous êtes sans doute des profanes dans l'art, que vous n'êtes pas en terminale S. Rectification : certains d'entre vous ne sont pas encore en terminale, et je profite de ma position de senior dans le domaine scientifique pour avancer un peu ma théorie.

Nous fêtons un retour au même endroit si nous sommes placés au centre du soleil, sans brûler car virtuellement dans notre théorie, nous ne tenons compte de la température et encore moi de la mortalité. Fêtons donc le premier janvier, c'est-à-dire le même moment que la fois d'avant où nous étions au même endroit.

Je ne veux pas célébrer le soleil. Il brûle certes, il chauffe notre peau et la brunit quand il ne la grille pas, offre la chaleur et la photosynthèse pour nos amis les végétaux, qui nous délivre le dioxygène tant précieux. Je préfère célébrer la lune, la froideur et le calme de la nuit, la mélancolie et la dualité de cet astre blanc, trompeur, qui dissimule toujours à nos yeux ce qu'elle a derrière la tête. Je préfère célébrer le noir, l'obscurité, là où l'on peut s'attendre à tout. Je veux célébrer la nuit, paradoxalement quand on parle du soleil (mais le soleil provoque le jour et la nuit direz-vous ?)

Qu'est-ce qu'un an ? Je vais vous dire, ce n'est rien. je me sens à un pied d'égalité avec des gens bien plus jeune. Je considère votre (notre) aimable hôte comme une personne ayant un esprit bien plus mûr que moi, et ayant atteint mon vénérable âge, elle brillera sans doute (non, ne rougis pas mymy, chut). Du haut de mes vingt-quatre ans solaires, je me sens plus dénudé et moins évolué que certains individus qui n'ont atteint la vingtaine. L'année solaire est sacrée, et nous la célébrons, mais elle n'a aucun sens, car ce qui est important est le degré d'intensité avec lequel chauffe notre coeurs et notre esprit. Alors qu'importe, dix, quinze, vingt, vingt-cinq. Oublions nos âges, oublions-les "tu es trop jeune pour comprendre car tu n'es pas majeur" ou "il est beaucoup trop vieux il a passé son quart de siècle", oublions les mathématiques de l'esprit, les systèmes décimaux et les points de vue géo-hélio-sélénocentriques.

Regardons juste nos coeurs aussi purs et réfléchis qu'ils sont, oublions la nouvelle année, les résolutions, les hivers et les retour à zéro ou vers l'infini. Oublions les 01/01 et les 31/12, oublions les rides ou les boutons d'acné, regardons simplement qui est en face de soi, ce qu'on a envie de lui apporter, pas par expérience ou par jouvence, mais simplement par pure amitié, générosité et complicité.

Hum, je voulais juste parler de ne PAS fêter le nouvel an et voilà où ça m'a conduit. Je vais donc partir avant de trouver des non-explications à tout.

(Non-Romancier)

[Et excusez la police et la couleur qui me fait souvenir à mon chez moi]

Mardi 1er janvier 2008 à 23:13

Pourtant je le connais bien François, lui et sa manière de combattre, nous nous sommes souvent battus l'un contre l'autre, il y a eu de nombreux entraînements où nous étions ensemble. Et puis Quentin aussi, un peu moins mais tout de même. Malgré tout, assise en haut des gradins je n'ai pas pu m'empêcher d'être impressionnée. Cette maturité, cette force, cette adresse... Les coups pleuvaient, les esquives étaient impeccables, et je savais que cela faisait déjà au moins une demi-heure. Là les gens peuvent penser que Quentin prend le dessus : François se recule après un coup de poing dans le plexus solaire, mais les deux savent que le coup n'a pas atteint sa cible. Balayette, saut, recul, reprise, et la garde. Enfin, l'affrontement pour la garde. Les bras dansent d'une manière presque effrayante, la force et la violence de l'affrontement sont extrèmes mais l'agilité des garçons les rend secondaires, ou presque. Alors que François se concentrait sur la garde, la main droite se démenant pour atteindre le col, Quentin change la donne, le surprend par une garde à gauche qu'il réussit à imposer, tentative de projection, ippon seo nage, sans surprise. Il échoue parce que son adversaire a roulé sur son épaule. C'est toujours la même erreur. On pense devoir recommencer à zéro mais la victoire arrive, rapide et innattendue, c'est ainsi qu'elle est vraiment belle, le pauvre fou qui avait oublié ses jambes, Franz se jette à droite, comme dans une tentative désespérée d'un oso-to-gari à gauche, mais ses bras restent vers son arrière à lui, l'avant à Quentin... L'avant. La jambe de François qui semble traîner là agit, impitoyable et sans faille. On dirait qu'elle se pose sur le genoux droit de l'autre judoka : iza guruma, la roue autour du genoux. Wazari-wazate, ippon !
Il a toujours été le meilleur. Et ce matin là ils m'avaient appelée, il manquait une personne pour l'entraînement. Alors à sa plus grande surprise j'ai emprunté un de ses judogis à François ; perdre 10 kilos et prendre 2 centimètres ça aide depuis la dernière fois. Le tissu bleu est lourd et rêche. Je m'étais promis de le porter, au moins une fois encore.

J'aurais pu être eux.

Vendredi 28 décembre 2007 à 1:51

Ok. Alors là y'a rien. Que dalle. Zéro sur l'échelle émotionnelle. Putain mais plus impersonnel que lui tu meures. Le mec il faut absolument qu'il se trouve un boulot dans l'administration. Ou dans un service après-vente, genre Amazon.fr (ne pas dire de mal des enseignes). Voilà c'est fini. Ce fut rapide, au moins il ne laisse pas la douleur s'installer : pas le temps. Je me demande si après il enchaîne, s'il continue sans répit aucun. Bah je verrai bien. Mais quand même. Quand même quoi. Ca valait bien la peine de se prendre tout ça dans la gueule. Ah ça ouais, décidément. Faut savoir tendre la joue gauche, ou la droite je ne sais plus exactement... J'annonce, j'avoue et j'affirme avoir fait mieux : j'ai donné la joue et armé le bras. Youpi. J'aurais pu au moins faire l'effort de répondre, histoire de laisser une trace, un indice, que celle qui passera derrièrer moi décryptera peut-être. Je n'ai pas fait cet effort, je n'en voyais pas l'utilité. Je conjure la prochaine, car oui il y aura bientôt une prochaine, de faire cet effort, et si elle le trouve vain tant pis, ça ne lui coûtera pas grand chose au final. D'être poussée plus vite du haut d'une falaise... Au pire hein.

Samedi 22 décembre 2007 à 18:16

"On se voit à la rentrée pour faire le point".

Il était temps. J'en ai marre d'être passive, ça me rend malade cette incertitude. Alors encore deux semaines à attendre et j'aurais peut-être la réponse que j'attends depuis si longtemps. Je n'ai pas envie de faire le monstre mais je sais que je serai ridicule en  femme amoureuse, surtout amoureuse de ce garçon là. Je n'ai pas vraiment le choix. Sinon je joue l'homme fort. Décidément mon profil me joue bien des tours. Je veux changer. Je vais changer. Une nouvelle fois.
"Tout va bien." Aucun rapport, il faut passer outre, sourire et écouter les autres. Admirer et ne pas croiser les doigts pour que l'un d'eux se plante. Plaisanter.
De rage et de tristesse.

Lundi 10 décembre 2007 à 18:26

Je devais dormir. Je n'ai pas dormi, logique. Ça n'est pas grave. Du coup j'avais décidé de regarder le début de Lost In Translation, juste comme ça. Sauf que juste "comme ça" avec moi ça marche pas du tonnerre. Surtout quand il est une heure du matin. J'ai regardé le film jusqu'à le fin. Problématique. Deux heures, deux heures et demie, trois heures, trois heures et demie, boire un peu d'eau. J'ai lâché hier soir. Enfin, ça faisait longtemps que je me retenais. C'est même pire que ça, avant je n'avais rien à exprimer. Hier soir c'est sorti, tout seul. Je pense qu'il fallait au moins ça pour que je puisse être totalement libérée. Les connexions se sont faites, se sont imposées et à travers mes larmes j'avais un petit rire minable. Je n'ai jamais voulu être une princesse. Je n'en ai pas l'étoffe : je suis trop imposante. Je voulais être reine. Mais cela implique un roi, pas pour moi donc. J'ai revu ma vision de la princesse et je dois dire que je suis désormais d'accord. De plus je me bats comme une gitane qui aurait appris au bâton. Ça me va.


La fumée, tirer les cartes, 90 centimètres de bois clair, une arme, un délit, peut-être un crime.

Vendredi 7 décembre 2007 à 13:46

Quand j'en arrive à rêver de Jerry O'Connell je sais que je regarde trop la télé.
Par contre j'en arrive à rêver que je casse la gueule d'un metteur en scène, ça veut dire quoi ?

J'ai voulu t'écrire tu sais, mais j'en avais marre de l'anglais. Alors je t'ai écrit en français. Normal quoi, ou presque. J'ignore si tu vas tout comprendre mais je voulais essayer. Ca ne coûte rien. Je serai fixée vers mai/juin : on me proposera de tenter ma chance ou pas.
Il y a des phrases toutes simples comme ça mais qui marquent à vie. Au final on les enchaîne et on se rend compte qu'il n'y a plus que ça. Que c'est ce qui reste de ces années passées à vivre pour personne. Tu verras toi aussi. Le pire c'est qu'on est même pas surpris : ça devient normal.
Et si plus tard on se revoit tu ne te souviendras pas des échanges, des rires, de la musique, non, tu te rappeleras enfin du seul moment que tu avais oublié et qui au final n'aura eu aucune espèce d'importance : on a attendu l'un à côté de l'autre un paquet de frites.

Lundi 26 novembre 2007 à 20:52

C'est confirmé : j'ai une antenne Montpellièraine. Juste avec genre à cause de Bee, de Anne, de J-D et puis des amis qu'ils ont et que je connais un peu aussi du coup...  Bref, il y a eu un concert de Debout Sur Le Zinc vendredi soir et  j'ai encore les chansons en tête. Sauf que je n'y étais pas à ce concert. Mais sinon tout va bien, merci.
Je suis malade. J'ai passé la journée à dormir, encore, et c'est fatigant mine de rien. Ça devrait aller mieux demain, je vais sûrement poster un peu.
Je suis toujours aussi bordélique et bizarrement ça ne me dérange pas. Je crois au contraire que cela me rassure, ça veut dire que j'ai de quoi meubler ma vie.
Parce que pour ceux qui se posent encore la question, j'ai "simplement" arrêté de vivre d'une certaine manière. Et si je devais finir comme Alexie, tueuse à gages (tadaaaaaa révélation !) j'ai l'impression que c'est une sorte de passage obligé. A voir donc. Je vous laisse, je suis trop embrouillée pour le moment. Et je n'ai décidément pas envie de trier. Dodo comme qui dirait.

Vendredi 23 novembre 2007 à 21:45

Ce matin il pleuvait, et j'ai été heureuse d'entendre cette pluie taper contre mon velux. A cause d'une réflexion toute simple et toute bête "il pleut toujours", et ce toujours là c'est le toujours des bonnes nouvelles. J'ai presque pris l'arc-en-ciel de l'après-midi comme un mauvais présage, et c'était bien ça, ou presque. Je ne sais pas vraiment. C'est nuit de pleine lune et le ciel aujourd'hui était étrange, la tour de St Amand en est un bel exemple : elle était éclairée comme en plein soleil alors qu'elle se découpait  sur un fond sombre voire orageux.
Les choses prennent une tournure bizarre et inattendue. Mais c'est soir de pleine lune alors, pourquoi pas ? Le bonheur se résume parfois en onze petites secondes, piquées, glanées ici et là, ajoutées au reste, à des photos, à un parfum, à des conversations, des idées, des rêves. C'est un peu con de s'arrêter là. Ouais, c'est sûr.

Ecouter : la chanson du titre.

Mardi 20 novembre 2007 à 21:22

Pas le coeur à la bataille ce soir. Pour personne. Je laisse couler. Ca fait soulage parfois de n'être qu'une simple spectatrice, il faut prendre garde à ne pas y prendre goût mais dans l'ensemble c'est beaucoup plus simple.
J'envoie paître pas mal de gens et je me contente de ce qui reste. C'est à dire assez peu. Je n'ai pas envie de me plonger à corps perdu dans des tentatives désespérantes et désespérées ce soir : la conversation se fera très bien toute seule. Ou elle ne se fera pas. Quoique... Je parle de la pluie et du beau temps. Textuellement. Enfin, non, pas exactement, je parle plutôt de la pluie et du mauvais temps. Ahaha. Riez, c'est drôle. Comme ça je suis autorisée à rire jaune. Logique.
Le réveil va bientôt sonner et à ce moment là je vais me réveiller de ce long cauchemar, je ne sais pas d'ailleurs quand il a commencé pour de "vrai". Alors je vais frotter mes yeux, avoir les mains noires parce que je me suis sûrement mal démaquillée et faire craquer mon dos en m'étirant. Ou alors je vais envoyer mon réveil inexistant contre un mur et me rendormir. Il parait que la chaleur endort, anesthésie même, du coup je me suis brûlée.

Jeudi 15 novembre 2007 à 21:30

Comment une journée qui devait être si bonne a pu devenir merdique à ce point ? J'aimerais une explication, c'est trop demande ? J'ai envie de dire tant pis. Il parait que la grossièreté n'arrange rien. Peut-être mais il n'empêche qu'elle reste très tentante. Ça y est : c'est fini, une certitude aussi effrayant que subite.
Je ne souris plus. Comme si d'un coup d'un seul j'avais été lestée et balancée à la mer. C'est d'abord le choc du froid, puis la sensation d'être dans un étau qui se resserre de plus en plus, et enfin le manque d'oxygène, la pression lorsque la panique est à son point culminant*.
T'inquiète, c'est bientôt terminé . Enjoy it !

Je suis peut-être juste fatiguée. Alors que je dors trop.

Dimanche 11 novembre 2007 à 22:51

Les autres ne m'ont jamais fait ressentir quelque chose de semblable. Tu es unique et c'est tellement dur de te le dire. Tu trouves toujours le moyen de ressugir dans ma vie quand je ne t'y attends plus. Merde quoi. De quoi vais-je rêver ce soir ? C'est déjà si loin. Et pourtant de plus en plus proche...

"Carpe Diem, disent les philosophes.
Les intelligents, eux, ne le disent pas mais l'appliquent. Soit intelligente."

Distant-Skies

PS : Anne, ne soit pas admirative. Quant à l'amour, je crois que je suis en train de m'en convaincre, histoire d'écrire encore. En réalité, c'est le bordel.


Dimanche 11 novembre 2007 à 16:48

Oui, le rêve était très bien. Du coup la réalité déçoit presque à coup sûr. D'autant plus après cette erreur que je m'étais promise de ne pas regretter. C'est loupé, je n'aurais jamais dû envoyer cet email. Voilà ce que coûte la franchise : l'inquiétude. Il valait mieux rester dans l'incertitude je crois, parce qu'elle permet de s'améliorer. La franchise elle, m'oblige à me relever, ce qui sous-entend avoir été jetée à terre. Dur à accepter. L'idée n'est pas des plus agréables et les faits en deviennent presque déprimants.
Mais oui, le rêve était très bien. Tes mains sur mon dos et ton odeur qui reste, exactement quatre mois après la première fois. Il n'y a pas de remède miracle, juste l'attente, la persévérance... A force de marcher et de courir je vais finir par arriver quelque part, il n'y a pas de raisons. Tout ce que j'espère c'est que tu sera là, à ce quelque part.

Lundi 5 novembre 2007 à 17:52

Vas-y traite moi de droguée tant qu'on y est ! Je ne te dirai rien !
Et le pire c'est que c'est vrai, je ne dirai rien. C'est con mais c'est comme ça. Je me contente d'attendre, encore et encore, et je finirai même par oublier ce que j'attends. J'en suis sûre ; c'est ainsi que les choses doivent se dérouler. Ou du moins c'est ainsi qu'elles se dérouleront.
Merde merde et merde. C'est donc être si naïve de croire qu'une histoire est différente. Visiblement oui. Pire, c'est être droguée. Pire, c'est être dans une période. J'avoue, je confesse, j'étais dans une période, je croyais que l'on pourrait faire naître du "spécial" à nous deux. Putain mais quelle conne.
C'est tellement simple à dire de cette manière là.

Vendredi 2 novembre 2007 à 21:07

Voilà, c'est fait. Et ça n'a pour l'instant absolument rien changé. Il n'est pas là. A se demander si il a vraiment été là un jour. Si l'ensemble de cette histoire n'est pas un pur produit de mon imagination. Ce serait gros.
Peut-être que j'ai tout dit parce que j'étais la seule à avoir quelque chose à dire...
C'est pénible de voir comment vouloir se rapprocher des gens peut nous éloigner encore plus.
Ne rien attendre : cela évite d'être déçue. Ne pas trouver d'excuses car bien qu'elles soient valables, elles ne sont pas sincères.
Ca arrive aussi, c'est de plus en plus rare mais ça arrive.
Où est le bel optimisme tant promis ?

"Opportunité, nf : chance de saisir une déception."

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