Mardi 13 janvier 2009 à 23:02

C'est vrai ça : "arrête de te plaindre" parce que mine de rien, l'autopersuasion ça fait longtemps qu'on a pas essayé. Avec une cigarette à la main un jeudi soir ou un matin avant de reprendre le train. Arrête de penser. "I wish that I could have no more thoughts." Ou oublier. Du pareil au même.

Alors bon. On y va.

Et vous allez là : sinon les petits blonds ne domineront jamais le monde.

Dans cette journée il n'y a pas que du positif. Il y a de belles retrouvailles. Aller à Paris, que je fuyais pour de vieux souvenirs et que je cherche maintenant pour fuir les nouveaux. Ni remords ni regrets, certes. Mais les souvenirs on ne s'en débarrasse pas. Foutu matériaux de construction n'empêche. Voilà pourquoi les gens se droguent, se foutent parfois en l'air : ça paraît si difficile de s'élever. Pour aujourd'hui je me réjouis qu'elle te dise enfin "je t'aime".


Dimanche 4 janvier 2009 à 12:05

Avoir envie de chanter à nouveau dans un groupe. Avoir retrouvé mes bolas et à ce propos remercier Clignotants. Ecrire. Chanter. Tenter de ne pas penser à ce que me réserve les jours à venir. Vouloir me détacher de certaines personnes et les voir s'attacher à moi alors que j'espérais que tout cela cesse. Ne pas avoir travaillé. Aller à l'hôpital cet après-midi. Ne plus penser. Vouloir être au lycée. Les cours ne me dérangent pas. Les DMs si. Mais j'ai besoin de les voir. Personne et tous à la fois.

Mardi 30 décembre 2008 à 23:06

Quand l'histoire se répète l'observateur attentif a le grand avantage de pouvoir recommencer lui aussi... Mais recommencer seulement ce qu'il avait réussi, les erreurs elles seront évitées avec soin. Et si l'on regarde attentivement plus de plus et moins de moins c'est mieux non ? Oui je sais bien que la formulation n'est pas très précise, mais qu'importe, je ne suis pas en S après tout. Quoiqlue... Sans compter que l'histoire des plus et des moins ça compte aussi bien sur mes erreurs dans les moyens mis en oeuvre pour atteindre mon but que sur le but choisi en lui-même. C'est sûr. Être à la fois l'observateur et l'acteur ça a beaucoup d'avantages... Beaucoup.

Mardi 23 décembre 2008 à 0:41

Je crois en fait que ma poésie a été dégagée. A grands coups de pied dans... Voilà, qu'est ce que je vous disais. C'est la désillusion. Les mots n'ont plus appris a être des amis ou  à embellir. Non, ils étaient là pour rattraper le coup, ou pour les donner, justement, les coups. Il faut tout réapprendre. La vie n'est pas assez belle pour que je l'accepte telle quelle. J'ai essayé durant quelques temps et il faut dire que ça ne m'a guère réussi. Le monde des extrapolations et des chimères est bien plus agréable. Elle est là la véritable maison, le véritable cocon où se réfugier. Parce qu'il a même réussi à salir la musique. C'est dire. J'aime beaucoup l'expression de Charlène, soit dit en passant. De mémoire : "je vous laisse vivre à en crever tandis que moi je l'aime à en vivre." Si ce n'est pas ça c'est juste ce que j'en ai retenu. A ma manière.

Samedi 20 décembre 2008 à 17:46

Mais merde au final. Pourquoi avoir à choisir entre les gens et les idéaux ? Pourquoi ne pas pouvoir tout simplement continuer. Nous ne sommes pas en guerre. Ca n'est pas comme si l'on avait choisi un camp plutôt que l'autre. Mais peut-être que si justement, c'est une guerre. Sauf que dans ce cas là il  a des ennemis et des amis, pas de juste milieu. Les relations neutres ne le restent jamais très longtemps. C'est tout à fait ça. Pas de blessés. Que des morts. On enterre et on oublie progressivement. Même si on ne le veut pas. On ne peut pas forcer les gens d'être du côté que l'on croit le bon. Non. On ne peut pas non plus les forcer à la tolérance. Je suis contre la peine de mort. Entre autres.

Lundi 1er décembre 2008 à 21:01

Aller me coucher tôt. Pour éviter de parler trop longtemps, toute seule, dans le noir. Entre minuit et une heure. Le pire c'est que je parlais en anglais. Je suis en train de me persuader que si nous nous parlions en anglais tout irait. Comme dans les séries américaines. Un acteur ne connaît jamais le ridicule quand il joue.

I'm cold. What can I do ? In another life you could hold my in your arms or something else like that. But in this one you can't do anything. Are you sure ? I think so. And i want to choose my own life.

C'était du mauvais anglais en plus. Le reste j'ai oublié. Enfin. Je l'ai en tête mais il n'est pas transcriptible. Et désormais je noterai sur ce blog tous les rêves de msn ou de sms que je ferai. Pour éviter de devenir folle, entre chien et loup.

"La frangée depuis quelques mois je te mandate."

Si quelqu'un sait ce que ça veut dire.
 

Dimanche 30 novembre 2008 à 22:10

J'en ai marre de cette espèce de spleen du dimanche soir, lorsque je reviens de chez mon père. Parce que ça n'est pas vraiment de chez lui que je reviens... Du moins pas en pensées. Et flûte. Je vais dormir. Demain je recommencerai probablement, comme la semaine dernière. On verra bien si je le fais ou non. Accumuler les sourires. J'aimerais juste pouvoir avancer. Arrêter le trois pas en avant deux pas en arrière. Ou le deux pas en avant trois pas en arrière. Je ne sais plus.

Mardi 11 novembre 2008 à 16:33

Si tu veux jouer à ce jeu là tu vas perdre. Et tu vas tomber de haut. En terme de déshumanisation j'ai longtemps été la meilleure. Notre bref intermède n'aura pas changé ça. Il n'a pas changé grand-chose en fait. Faut pas rêver non plus. Tu auras glissé sur moi. Mais j'ai oublié de te prévenir. Tu aurais vraiment mieux fait de t'arrêter. J'étais la dernière chose qui te protégeais du vide. Quand je t'ai récupéré tu étais sur le point de te perdre à jamais, la majeure partie de ton corps n'était plus retenue. Par la suite je n'ai pas été vache, je t'ai ramené un autre support, que tu avais balancé auparavant. Maintenant tu le rejetes encore une fois. Je t'en prie. Fais ce que tu veux. Après tout, l'histoire n'est-elle pas un éterne recommencement ? Sauf que je compte bien garder ma place. Je cumulerai. Ca n'est pas grave. Au contraire. C'est tellement mieux.

Vendredi 31 octobre 2008 à 14:38

Ils sont pitoyables a avoir tous les deux peur de l'autre. Et mutuellement inversement etc. Pendant ce temps là on est au milieu. Deux choix sont possibles : on en profite pour les choses futiles, matérielles et on morfle pour l'important. Ou alors on morfle pour l'argent et on en profite pour les choses importantes. J'ai choisi la deuxième option, celle qui me permet de m'en sortir sur les deux tableaux. Celle qui fait que je ne suis même pas obligée de répondre aux questions. Je les retourne. J'en fais des armes contre eux. Des marches pour moi. Je ne leur marche pas dessus pour autant. Mais ça pourrait arriver. Je suis une garçe. Peut-être bien. Ca n'est pas pour autant que j'ai tout. Ca n'est pas pour autant que moi je vous détruis. Je vous laisse tranquille. Soyez des témoins aveugles. On ne vous en voudra pas. Les risques que tout pète se réduisent de jour en jour. Va bien falloir que je m'envole. Promis je vous préviendrai. Ou pas. Si ce foutu mail voulait bien me faire le plaisir de s'envoyer.

Julie, j'espère que tu as raison.

Dimanche 19 octobre 2008 à 0:01

Des histoires qui finissent (avant d'avoir vraiment commencées) avec le départ d'un métro que l'on voit s'éloigner ou celui d'un train que l'on prend. Deux marques de cigarettes. Deux musiques différentes. Et pourtant. Il y a quelque chose de semblable. Et qui ne peut être moi. Que penseraient-ils l'un de l'autre ? Je crois qu'ils ne s'aimeraient pas.

Vendredi 10 octobre 2008 à 21:15

Elle retrouve les mots, je les perds. Et décidément ils s'en vont bien trop loin. Aucune âme charitable ne m'aidera à recouvrer mes droits. Mes envies, aussi. Même s'il s'en trouvait une à vouloir essayer. C'est bien dommage. Pour moi. "Je te promets qu'il ne l'est pas." le problème c'est que le mien non plus. Try again.

Mardi 7 octobre 2008 à 19:35

Claquer des dents, être pâle, avoir des valises sous les yeux et en effet dormir peu. Ne vous y trompez pas : ces signes montrent que je vais bien. Ils le montrent. C'est déjà ça. Encore un petit effort et on y sera presque. Après tout, pourquoi ne me donnerais-je pas les droits qui me font aujourd'hui défaut ? On lui en a bien donné que la morale jugerait inacceptables. Parce que les miens le sont ils devraient être jetés aux oubliettes ? Pas d'accord. Non mais.

Mercredi 1er octobre 2008 à 18:02

"When I close my eyes I remember that kiss
I'd rather keep them wide open
And if I miss that train do you really think
That even here, I'd be closer to you"

Si on arrêtait d'associer inconsciemment les gens aux émotions, aux états que l'on traverse, dans le bonheur comme dans le malheur, nos vies seraient moins paradoxales et nos désirs cesseraient d'être aussi contradictoires. Mais je crois que j'en ai un peu marre de me répéter.

Samedi 27 septembre 2008 à 22:35

J. Arrêter de pardonner donc. Ou bien si...
Parce que je n'y ai pas pensé de la journée.
La faiblesse. "Pourquoi tu me fais ça ?" Je l'ai la réponse. Ouvre les yeux, bordel. Sois grossière s'il le faut. Avance.
En peau.
Foutrement en peau, ouais.


Article ne voulant rien dire.

Vendredi 19 septembre 2008 à 18:23

Là tu comprends. Encore une fois. Tu réfléchis un peu et tu comprends. C'est aussi simple que ça. Alors tu fais la seule chose qui te reste à faire : tu te casses. Mais dans sept mois, dans trois semaines, dans huit jours, est-ce que tu en auras jamais la force ? Aucune idée...

Vendredi 29 août 2008 à 16:53

Je suis dans son monde. Mais je n'y suis pas. C'est assez difficile à expliquer parce que je ne peux pas être tout à fait honnête. A mots voilés donc, comme toujours. Je suis dans son monde, j'ai une vue globable. Je n'agis pas. Personne n'a conscience de ma présence. Je suis pourtant bien là, j'observe, j'écoute, j'apprends... Et dans ma tête je prends part. Je ne fais que me frustrer un peu plus. Puisque ça n'arrivera jamais. Je n'y arriverai jamais. Ce n'est pas être pessimiste. Réaliste seulement.

Vendredi 22 août 2008 à 0:23

Écouter du Scala c'est clairement masochiste. Ne plus avoir de série à regarder alors qu'il n'est même pas une heure c'est clairement inconscient. Dans mon cas. Ne faisons pas de généralité. Oui. Mymy parle d'elle-même à différentes personnes. C'est pas drôle sinon. Ça peut faire quoi de plus d'être vraiment tarée ? Au final de ne pas s'en rendre compte. Ce serait donc un soulagement, probablement. Il ne faut pas faire attention à ce que j'écris. Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire pour "Mademoiselle..." parce que pour pouvoir imaginer la trame il me faut la fin. Et pouvoir imaginer la fin me rendrait incapable et indigne d'écrire "Mademoiselle..." parce que c'est ça dans le fond sa caractéristique principale : elle ne finit jamais rien. Ou presque. Je ne sais pas si je parle d'elle ou de moi. Je ne sais pas si je suis elle ou moi. Je ne sais pas si nous avons ce point commun. Je ne sais pas si nous sommes une seule et même personne. Le "nous" l'induirait. Que des mots. Scala c'est bon. I Think I'm Paranoïd. La chanson de mon aller. Et de mon retour. Parce que je voulais que le retour soit comme l'aller. Tête à claques que je suis.

J'ai un stylo plume noir. Ça aussi c'est bon.
Je ne fais jamais rien pour séduire en me changeant.
Je suis un changement permanent.
Simon et Benoît peuvent en prendre bonnes notes.
J'ajoute pour Simon que je ne suis pas non plus un mouton.
Tout est calculé. Merci au revoir (ni voir aucune animosité, il est 00h20).

Dimanche 17 août 2008 à 23:18

Oui, ça revient vite. Je me demande si c'est une bonne chose. Mélanie l'a dit. Le plus dur c'est de revenir. Après une échappée (belle ou pas), retrouver les lieux de la vie d'avant, des attentes, des espoirs, des rêves, des rires, des silences, beaux ou pas, des éclats, des musiques,  des mots,des colères, des coups de fierté, des déceptions, des solitudes... Les lieux d'une vie qui n'est plus la même. Qui n'est est plus une. Depuis Décembre bordel.

Jeudi 31 juillet 2008 à 10:50

Dormir. Faire une cure de sommeil. Dormir jusqu'à oublier de s'en réveiller. Mais non. Se lever et se mettre à travailler. Après tout, rien n'a changé. Ou si. Ou non. Ou. Bref. Continuer. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Qu'il est impossible de mentir avec ses yeux. Si c'est possible. Et certains feraient mieux d'apprendre. Tout comme ils devraient apprendre à dire merci. Pour des trucs tout bêtes. Ou on ne va jamais y arriver. C'est vraiment con mais je veux y arriver. Simplement parce que je n'aime pas perdre. Sans oublier qu'il reste des choses à faire...

Mardi 29 juillet 2008 à 2:52

Il fait beaucoup trop chaud dans ce foutu appart. J'ai beaucoup trop chaud. Demain (aujourd'hui) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Après-demain (demain) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Et pourtant je suis encore sur ce PC, à traîner, à parler avec deux personnes de cowblog sur msn. Normal. Qu'est ce que la norme ? Quelque chose auquel nous n'appartenons pas ? D'ici là nous aurons eu le temps de regretter ce qu'on a dit. Et de se dire que ces regrets étaient cons. Optimisme... Pourquoi pas. C'est rafraîchissant cette bestiole là, paraît-til. Je suis complètement déjantée. C'est un fait. Je pète des câbles. Des gros câbles en plus. Pas les petits qui sont là pour remplir les vides, non non. Les gros câbles, les artères du système. Ceux qui servent aussi bien à empêcher le tout de déborder qu'à éviter les liaisons malencontrueuses. Mais là du coup c'est la fête : le cynisme se marie à la niaiserie, l'espoir copule avec la rage, la fierté fait copain copine avec le désir, j'en passe et des meilleures... L'ordre est la vertue des médiocres. Décidément. Je suis une fille tout à fait exceptionnelle. Et d'ailleurs je ne vous permets pas d'en douter.


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast