Vendredi 26 février 2010 à 4:02

Il fait froid Nuit. Froid, froid, froid. J'ai besoin de savoir qu'il va bien. J'ai besoin de savoir que la perdre n'est pas un coup fatal. J'ai besoin d'être avec lui, de pouvoir me cacher derrière quand je ne veux pas voir, ou être vue. J'ai besoin de garder mes larmes pour des futilités. Oh, j'ai besoin, j'ai besoin, j'ai besoin. J'ai besoin de faire ce voyage qu'on s'était promis. J'ai besoin de ses bras. J'ai besoin de son épaule pour m'enfuir, m'enfouir. Pardon, ou pas. J'ai besoin qu'il m'appelle Raphaëlle, et le voir sourire. J'ai besoin d'être la petite de quelqu'un. J'ai besoin de vous présenter. J'ai besoin de sa fierté quand il me saura heureuse pour de bon. J'ai besoin d'avoir de l'espoir en fait. Espérer demain et négliger aujourd'hui. Exactement. J'ai besoin d'oublier aujourd'hui dans demain. J'ai besoin que R aille sans J, que tous ensemble on soit L, que le deuxième R soit le tien, encore. J'ai besoin qu'il dépasse cela. Qu'il oublie de pleurer s'il le faut. J'ai besoin qu'il se renferme, temps que je suis à l'intérieur. J'ai besoin de ton coeur en bandoulière. De quelqu'un pour prendre soin de moi. J'ai besoin de quelqu'un pour m'appeler Margaux si tu aimes ce prénom, j'ai besoin de quelqu'un pour m'appeler chérie. J'ai besoin de toi. Ne pars pas. Ne pars pas. Ne la rejoins pas. Reste. Reste. Reste. Laisse moi te revenir.

Dimanche 14 février 2010 à 23:24

Peut-être faudrait il y croire à tous ces petits rien. A ces paillettes d'affection inattentive.

J'adore quand Julien ne va pas jusqu'au bout d'une question parce qu'une seule réponse, ou absence de celle-ci, l'intéresse.
Et si je t'avais dit que je suis plus proche de l'étranger le plus proche ? Quand le temps ne me donne pas l'occasion de répondre c'est peut-être bien que je dois me taire. C'est utile parfois, le silence des gens.

Ecouter.


Lundi 25 janvier 2010 à 0:12

Hier soir c'était un triple anniversaire, celui de Lucy, d'Alice et le mien. Une soirée terrible, avec énormément de gens. Superbes. Et je n'écris pas beaucoup. Et je n'aime pas ça. Mais je n'ai pas vraiment le temps, je crois. J'évolue à côté. Comme cet après-midi, en me reposant (décuvant ma vodka), sur un coussin matriochka, en écrivant sur un carnet de l'Atelier de la Sorcière Verte, en écoutant le dernier album de Debout Sur le Zinc*. Les demoiselles qui m'ont fait des cadeaux ont visé tellement juste...

Si certains se demandent encore comment je vais, ne vous inquiétez pas, c'est toujours le pied.


* d'ailleurs ils passent à Paris le 13 avril. Qui pour aller les voir avec moi ?

Mercredi 6 janvier 2010 à 21:50

Ce soir les blogs sont beaux. Je me demande à partir de quel moment j'ai commencé à vivre en Grand. Ca fait mourir quelque chose quand même ? Au fond de moi, tout enfoui ? Cette chose qui fait que je n'ai quasiment pas pleuré pour elle. Parce que j'avais trop pleuré pour lui. Je ne sais pas si j'ai refoulé ou si je suis simplement passée à côté. J'ai levé un matin la tête, j'ai ouvert les yeux, il n'y avait que des boucles blondes. Les cheveux de Manue parce que j'étais dans ses bras, et j'ai commencé à sourire. Depuis je ne me suis jamais vraiment arrêtée, et je ne regarde pas beaucoup en arrière, beaucoup moins qu'auparavant. C'est ce qui empêche aussi d'écrire. Je n'ai plus le recul. Plus la mélancolie. Juste une jolie nostalgie qui me prend certains soirs, alors je prends la flûte et la guitare. Demain matin je sourirai à d'autres gens. Conjugaison aux plutôt qu'à la personne.

J'ai quitté les mains froides, ou presque. Le coeur fidèle mais plus au point d'en arrêter de battre.

Vendredi 1er janvier 2010 à 16:32

C'est le premier jour d'une nouvelle année et si j'étais pessimiste je dirais que ça commence mal. Ma chanson est morte aujourd'hui. Parce que je n'arrive pas à y croire. Ma voix se pose sur un vide dans le meilleur des cas, une contradiction dans le pire. J'ai des regrets. regret de ne pas avoir été suffisamment courageuse pour avoir été honnête envers elle, lui claquer une vérité et l'assumer. Et j'éprouve presque du remord à regretter cela, parce que je ne veux surtout pas lui faire de mal. Je regrette de ne pas avoir pris un train pour Amsterdam ce fameux 1er mars. Mes premiers sont encore excusables, ils datent. Ensuite 2008. Rémi et Martin. Chut. Tais-toi. Laisse au passé. Qu'importe que ton coeur se soulève encore.

Dimanche 20 décembre 2009 à 20:14

J'aurais du (t') envoyer un vrai message hier. Parce que l'auto-censure devrait être faite pour ce blog et nulle part ailleurs. Alors voilà, aujourd'hui je compense, peut-être parce que je suis triste à en pleurer, sans savoir pourquoi. La fatigue diront certains. On va faire semblant de les croire. Il est vrai que l'on devait être beaux, tous en tenue de soirée, à 3 heures du matin sous la neige. Et pendant ce temps là mon portable et mon autre vie étaient dans la voiture, tombés par terre, dans le froid. Je n'ai pas pensé à toi. C'est fou de se dire que l'on peut occulter sans aucun problème. Juste parce que les choses nous amènent à un certain endroit, pas un autre. A retrouver des amis qui ne sont pas les mêmes. Je n'aime pas quitter les gens. D'autant plus sans dire "au revoir". C'est ne pas dire que l'on attend, de se revoir. Les retrouver me fait du bien. Partir de Paris non. J'ai trouvé ma vie et elle se rappelle à moi, toi avec. Les retrouvailles ne sont pas le bon moment pour dire au revoir. J'aurais du pourtant. Plus encore.

Vendredi 18 décembre 2009 à 0:05

"Fais-toi de plus en plus belle, jour après jour, que chaque nuit il se torde de douleur en songeant qu'il n'est pas avec toi, qu'il a haï cette journée et qu'il haïra d'autant plus celle de demain."

Alors elle lui avait obéi. Et chaque jour elle avançait. Chaque jour elle souriait, chantait, plaisait. Mais finalement, à chaque minute elle n'attendait que lui. D'un rire grinçant elle songeait qu'elle aurait pas une très mauvaise Cendrillon. Elle aurait fait demi-tour pour aller rechercher sa chaussure. Sans compter qu'il y avait peu de (rire) chance qu'elle la perde. Alors non, elle n'attendait ni ne rêvait du prince charmant. Elle voulait ce gars dont elle rêve toutes les nuits, celui de la fête de l'Huma qui se passe à Neerpelt à côté du stade de Monchengladbach où son frère joue au foot. Celui qui dit son prénom. Celui qui n'est que lui et dont tous ceux d'avant ne semblent plus être qu'une pâle copie. L'on verra bien. Si cela revient. Sinon, tant pis. Elle en attendra un autre. Et laissera ses ballerines sur le rebord de la fenêtre, prendre la neige d'une nuit.


On s'est connu
En bas des marches
Du palais
Tout en bas de l'escalier de glace
Tes pieds dansaient
nus sur la neige
Et tu chantais cet air plein de malice et de grâce

Jeudi 3 décembre 2009 à 19:06

How to say ?
What the fuck ?!
On devrait pas avoir la permission de jouer comme ça.
Si près. Si loin.
Ca ne serait pas difficile.
Quelques centimètres. Parfois millimètres.
Et l'on se touche.
Tension.
A créer ou développer.
J'aimerais te voir en suspendu.
Nih. Scratch. Boum. *
C'est quoi cette idée des points ?
Les épithétiques, ça va
mais les autres.
On ne devrait pas pouvoir finir toutes ses phrases
J'arrête d'ailleurs
Les poètes ne font rien d'autre
Les pensées continuent après, pourquoi pas les mots ?

Sur le badge. Sur la main. Qui compte. A l'indélébile plutôt qu'au-stylo bille.

* Il ne faut pas me demander ce que je fais quand j'écris et que je suis incapable de te donner une réponse sans me renverser, moi, et mes mots.
It's a wrong time, for someby new, it's a small crime, and I've got no excuse. Is that allright with you ?

Dimanche 29 novembre 2009 à 21:09

A propos de Paris. D'une préparation que je pensai vaine pour un rêve lointain.

"Mais vous êtes embêtant Monsieur-Quotas-et-Dossiers, moi je veux venir vous voir pour devenir clairement schizophrène. Rire des choses graves et pleurer des choses drôles. A la Adeline, ou Presque. Je veux Apprendre en Majuscules, peut-être pour l'Espoir, celui que je dis parfois sale, celui que je cache au fond de moi si ça se trouve, et puis peut-être juste parce que ça me plaît. Les choses graves. Dans la journée. Rentrer dans une sorte d'Appartement aux Merveilles comme Elles en ont. S'être auparavant Envolée dans le métro. Envolée vers le Musicien de Montmartre, vers la Photographe de la Porte d'Italie, vers la Cousine, la Chanteuse, la Bavarde, la Julie, vers les Filles au thé à la Menthe du Quartier Latin. Vers les Gares, vers Partout. Dans ce fichu métro de Paris Gare de l'Est.Je veux mélanger les Couleurs et le Noir. Mon Brouillon et mes Certitudes. Je veux vivre en Grand. Qu'importe que nous soyons 90 ou 1000. Prenez-moi. Gardez-moi. Trouvez-moi. Je me suis perdue Quelque Part en France, j'ai perdu la Demoiselle, j'ai perdu Mademoiselle, Ma Demoiselle, la Fleur et la Princesse que je venais seulement de trouver, de comprendre et de connaître. Alors. Je ne sais pas où les chercher. Mais la Capitale des Majuscules me paraît être un bon endroit pour commencer. Commencer seulement"

Je pleure maintenant comme Adeline, mon Espoir est devenu réalité, et a éclaté au grand jour au milieu d'une Vague de joie, qui a tout emporté. Mon Appartement aux Merveilles est un beau Bordel, bien sûr, mais l'on y trouve des choses Merveilleuses. Les Musiciens habitent du côté de Saint Germain, les Photographes sont un peu partout, la Cousine je ne l'ai pas encore vue, la Chanteuse non plus. Le thé à la menthe est devenu celui d'un Monsieur Malade. Je cours dans les gares mais n'ai pas encore mis un Pied Gare de l'Est. Je n'ai pas Perdu, j'ai Quitté des gens et j'en Trouve d'Autres. Je Commence Bien.

Mercredi 25 novembre 2009 à 23:18

Juste envie de te dire que je suis là. Si par hasard tu finissais par venir, ou revenir ici. Des mots de réconfort il n'y en a pas des tonnes parmi ces presque 3000 articles. Mais il y en a quelques uns. Ceux écrits l'ont été pour des personnes aimées, désirées, comprises ou inconnues. Alors ils peuvent l'être pour toi. Aimé, compris ou pas, désiré et inconnu. Une personne est une monde plus qu'une route, et pourtant l'on trouve des carrefours.

Samedi 14 novembre 2009 à 0:33

Et ce qui est dingue c'est que nous deux, on aimera toujours, mais jamais au même moment.
Une main qui effleure. Deux d'un côté, beaucoup trop de l'autre. Quelle est la différence ? Au final on ne cherche qu'une seule et même personne, celle qu'on ne trouvera pas. Cette relation étrange à qui "on ne fait pas une déclaration." Bien sûr que non. Quand même. Maintenant que je vis j'ai cette question qui me revient de temps à autres. Qu'aurait-elle donné, cette phrase, si elle n'avait pas été prononcée à travers un combiné ? Si j'avais été à l'endroit où mon coeur bat maintenant. Je ne saurai jamais, mais la question se pose toujours. Comme nos amours.

Passer de la musique classique au jazz.
 

Samedi 31 octobre 2009 à 17:09

Et vouloir à nouveau écrire des mots forts, pour faire découvrir des sens que l'on ne devine pas. Ou que l'on ne devine que trop, justement. Des sensations qu'on aimerait constantes, qui nous détruisent par à-coups. Trop brutales, trop vites parties, trop vite addictives. Ne pas chercher un endroit ou se fixer définitivement, juste un port d'attaches. Pour les instants où l'on ne sait plus où aller, vers qui se tourner. En garder une impression, un parfum.

Mardi 27 octobre 2009 à 22:49

Tu n'oublieras pas, n'est-ce pas, de me retenir par la main quand je ferai semblant de vouloir partir sans te dire au revoir. Je suis contre l'idée d'avoir droit à un baiser, mais quand même, celui là je pense le mériter. Je l'imagine facilement. Il serait beau avec les lumières urbaines. D'où peut-être mon envie de rester dehors ce soir. Comme une projection. A quoi ressemble le monde quand tu l'habites ? Je n'en peux plus des espaces confinés. J'ai besoin d'un jour, d'un chien et loup à la limite, d'air et de vie alentour.

Samedi 17 octobre 2009 à 17:54

Ne pas oublier que dans ces histoires là le plus important, une fois qu'on croit en soi, c'est d'y croire tout court. Je veux de ces non qui font des oui et de ces interdits qu'on transgresse avec allégresse. Puisqu'après tout il faut décoller avant de se brûler les ailes. Question de constance. Qui vivra verra, mais aussi je veux et j'aurai.

Mardi 13 octobre 2009 à 22:04


Dis Jean, la tempête, tu l'arrêtes un jour ? Si oui, comment ? Je n'aurais pas pu être "calmement" amoureuse ? Non ? Tu as trouvé le mot juste et j'ai l'impression que depuis il me colle à la peau. Pourtant je ne m'étais jamais définie comme telle, amoureuse donc, il faut lâcher les gros mots parfois. Ou les grands. Cette désagréable impression de ne vivre que dans des virages qui auraient été loupés. Avec plus ou moins de classe.

Dimanche 11 octobre 2009 à 1:50

Le fossé, le monde, qu'il y a entre nos mots et nos moments. Quand tout arrive naturellement alors que la maîtrise des nuits d'avant était froide et régulière. L'être et l'idée rejoignent le souvenir dans un exercice de mémoire périlleux. Je suis toujours celle-là, mais ça n'est plus celle que l'on voit. Seriez-vous les derniers à avoir connu cette vérité ? J'ai changé de prénom. J'ai changé de visage. Pourtant ce sont mes rêves d'avant que je réalise.

Je voudrais m'enfermer dans un moment. Ou plusieurs.

Dimanche 4 octobre 2009 à 22:40

Les gens devraient comprendre qu'on peut-être désolé sans être faible. Lorsque sourire est un aveux qu'on oublie de faire en même temps. C'était troublant oui, de ne pas te voir sourire hier soir. Parce que moi j'en avais tellement envie. Je crois que tu as compris. Alors que les lettres s'aimantent et s'assemblent comme les magnétiques sur les portes des frigos, les numéros se perdent dans un infini de compréhension. J'ai pourtant tellement confiance. En cesndeux univers, si proches et si différents. Besoin de personne d'autre. Rangez vos idées et vos suppositions. Mon coeur se couple à deux théories vérifiées par d'autres. Quand deux moitiés ne font pas un entier. Le sourire et les yeux.

Vendredi 2 octobre 2009 à 22:48

"Sorry, it's all that you can say..."

Arrête de me dire merci, parce que c'est normal. Naturel, quand tu es là. Et parce qu'en plus, c'est intéressé de ma part. Ca n'est pas ce merci là que j'ai envie de gagner. Je voudrais mériter ton monde entier.

Lundi 28 septembre 2009 à 17:06

Toutes ces mains de couleurs. Tous ces sourires. Sur ces gens habillés de noir. Tu vois les prochains spectacles ? Tu vois les coulisses vides des anciens ? Tu vois ces amours qui traînent dans les couloirs et s'installent dans les loges ? Ces textes à apprendre, ces gestes à mémoriser et ces langues incompréhensibles. Le chant me manque, le théâtre me manque, les jeux européens me manquent.


Mais son putain de "I really love you", il me reste en travers de la gorge.


De même que le "Ca va ?" Et ta mère elle va bien ??


Nan mais sérieusement, les mecs, arrêtez de me parler pour me balancer des trucs pareils.

Mardi 15 septembre 2009 à 8:37

J'attends un message. Et quand on me demande de qui, je dois repondre, en toute honnêteté, que j'attends avec une impatience grandissante le message d'un numéro inconnu. Je l'espère, pour pouvoir me dire que je n'ai pas loupé ma fin, que c'est pas là-dessus que l'on s'oublie. Sur un médiocre. Je veux cette étincelle, je veux pouvoir me dire que les spéculations ont marché, imaginer la découverte et tout ce qui s'en suit... Je veux ce message. De l'inconnu qu'on s'apprête à voir disparaître.

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