Mercredi 19 novembre 2008 à 16:10
Décider de n'en avoir rien à faire et continuer. L'*****, l'*****,l'*****. Quitte à se cacher. A moitié. Après tout, c'est moi le chef. Que je sois réellement moi ou non. Je ne sais plus si je pourrai, si je voudrai montrer quelque chose d'autre, un jour. Mais je sais ce que je ne veux pas. C'est toujours ça de pris. D'ailleurs je viens de mentir par omission : je sais très bien ce que je veux. C'est tellement simple que ça en devient bête.
Avoir l'espoir fou de pouvoir encore le faire l'an prochain. Elle était là, ma planque.
Avoir l'espoir fou de pouvoir encore le faire l'an prochain. Elle était là, ma planque.
Vendredi 14 novembre 2008 à 21:26
Ce soir j'ai voyagé. Je suis allée en Algérie, en Allemagne, en Angleterre, en Pologne... Et puis je suis revenue en France, en passant par Noyons et compagnie. Peu de mes voyages furent aussi tristes. Quand on se voit jouer comme au théâtre avec les gens que l'on aime. "J'ai mal au coeur. Mal au coeur même si c'est la vie." C'est ce que je me dis chaque jour. Mais là ça n'est pas la vie, c'est juste la mort dans ce qu'elle a de plus terrible. Finalement il n'y a rien de pire. Dans le sens où... Ni l'un ni l'autre. Dire qu'on en rit encore parfois.
"-Ferme cette porte de placard.
- Pourquoi ? Ca fait des courants d'air ?"
"-Ferme cette porte de placard.
- Pourquoi ? Ca fait des courants d'air ?"
Dimanche 9 novembre 2008 à 19:22
Leur demander du feu. Fumer. Partir. Répondre. Espérer. Observer. Cligner. Bouger. Se rapprocher. Lire. Lire encore. Se préparer. Partir. Fumer. Rire. Apprendre. Se regarder. Vouloir photographier. Chanter. Ecouter. Ecrire. Fumer. Chanter encore. Croire. Ne pas croire. Mentir. Chanter. Téléphoner. Convenir de rendez-vous. Apprendre.Parler. Passer. Jouer. Les regarder s'approcher. Sourire. Ecouter. Zigzaguer entre les sixièmes. S'ennuyer sans. Avoir envie de.
Vendredi 7 novembre 2008 à 17:48
Et si j'arrêtais de vouloir pardonner ? Non je dis une connerie là : je n'ai pas souvent pardonné, je laisse les gens revenir.
Quand survivre est un maximum plûtot qu'un minimum.
MAIS PUTAIN ARRÊTE DE SOURIRE !
Quand survivre est un maximum plûtot qu'un minimum.
Jeudi 6 novembre 2008 à 20:57
La flemme de vous poser tous les mots qui traînent, que j'aperçois entre quatre feuilles et deux cahiers. J'aimerais bien savoir ce qu'il est devenu ce cahier. Mais surtout l'enveloppe. Je l'avais dit je crois. Le délai de sept mois a été prolongé à l'infini.
Elle avait raison, une cigarette alors qu'il n'y a pas un chien dehors. Voilà. C'est bien ça. Devant la bibliothèque, devant le lycée, qu'importe. Sans prise de tête. Même si je sais que cette histoire aussi peut finir mal. Pourtant elle est tellement plus simple, dès le début. Avant le début d'ailleurs. J'apprécie. Alors pourquoi je n'y arrive pas ? Sourire, rire, pas besoin de faire attention au moindre mot, à la moindre phrase prononcée. Vivre. Simplement ? C'est peut-être pour ça que ça ne marche pas. J'ai été habituée à plus.
Toujours la même. La Tempérance.
Mettre de l'eau dans son vin.
Facile.
Elle avait raison, une cigarette alors qu'il n'y a pas un chien dehors. Voilà. C'est bien ça. Devant la bibliothèque, devant le lycée, qu'importe. Sans prise de tête. Même si je sais que cette histoire aussi peut finir mal. Pourtant elle est tellement plus simple, dès le début. Avant le début d'ailleurs. J'apprécie. Alors pourquoi je n'y arrive pas ? Sourire, rire, pas besoin de faire attention au moindre mot, à la moindre phrase prononcée. Vivre. Simplement ? C'est peut-être pour ça que ça ne marche pas. J'ai été habituée à plus.
Toujours la même. La Tempérance.
Mettre de l'eau dans son vin.
Facile.
Vendredi 31 octobre 2008 à 14:51
J'avais oublié. Aujourd'hui c'est Halloween. Ca ne veut plus dire grand chose mais j'aime me rappeler tous les bons moments que j'y ai passé. Il y a deux ans, il y a trois ans... Après ce sera Noël. Seule. Comme il y a un an. Ca fera un an, tiens. Mais je le resterai. On verra ça pour le nouvel an. Comme il y a deux ans. C'est bien pour les fêtes j'alterne. Ca n'est pas comme pour les mois de juillet ou août.
Le jazz. Les pompiers. Simon. Nicolas. Sébastien. Noémie. Vincent. La charette. La fête. Les cartons. Le dernier. Lui. Eux. Les nuits blanches. Les nuits rouges.
Le jazz. Les pompiers. Simon. Nicolas. Sébastien. Noémie. Vincent. La charette. La fête. Les cartons. Le dernier. Lui. Eux. Les nuits blanches. Les nuits rouges.
Lundi 27 octobre 2008 à 17:00
"That wasn't the thing I wanted to do."
Neither do I.
Il est peut-être revenu. Peut-être. J'ai tellement envie d'y croire. De les croire. Que cette théorie de l'insignifiance est inexacte. Parce que ce sera au Nord ou Sud, mais je ne supporterai pas que mon futur reste ici.
Neither do I.
Il est peut-être revenu. Peut-être. J'ai tellement envie d'y croire. De les croire. Que cette théorie de l'insignifiance est inexacte. Parce que ce sera au Nord ou Sud, mais je ne supporterai pas que mon futur reste ici.
Lundi 27 octobre 2008 à 10:38
Tu sais, avant-hier, mon frère a parlé de toi. Nous étions dans la salle de bains. Et je n'ai pas fait le lien entre ce prénom et toi. Ils se sont moqués. Surtout mon frère. Une vraie blonde oui. C'est sûr. "Ca a même l'air inquiétant.". Puis s'est revenu, pas comme ça, je ne me suis pas souvenue d'un coup non, même pas. C'est parce qu'il m'a dit "les hollandais", alors j'ai ri de ma bêtise et nous sommes passés à autre chose. Mais je commence à t'oublier. Et ça ne m'amuse pas du tout. Reviens.
Dimanche 26 octobre 2008 à 17:54
2 commentaires
Mardi 21 octobre 2008 à 21:40
Dimanche 19 octobre 2008 à 11:33
Dormir. Ne pas faire ce fichu DM de maths. Que tout aille bien. Être quelque chose. Être quelqu'un. Le savoir. Vacances. Musique. Leur parler. Changement. Rêve. Pouvoir oublier. Ou pouvoir devenir. Croire. Recommencer. Dormir. Faire semblant. Dire. Une dernière fois. Partir. Qu'ils arrêtent. Réalité.
Mercredi 15 octobre 2008 à 16:13
Prendre enfin le temps de poster les mots écrits dimanche soir. Ou avant
Chercher que faire. Une solution. Parce que oui, moi j'ai envie d'amélioration. Même si au jour d'aujourd'hui je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas chercher à "m'emmerder" avec ça. Mais si. C'est chiant. Chiant de ne pas savoir se contenter. Faire des efforts pourtant. C'est chiant de devenir chiante en voulant éviter de l'être. Alors que d'une certaine manière c'est se contenter qui nous fait chier. Ca manque peut-être de clarté. Ouais, et alors ?
Tu deviens amer, à toujours regarder en arrière, scotché à un idéal associé. Ose encore me dire qu'il suffit de le vouloir pour vivre. Apprendre à parler sans craindre de n'avoir plus que des souvenirs à qui parler, justement.
Chercher que faire. Une solution. Parce que oui, moi j'ai envie d'amélioration. Même si au jour d'aujourd'hui je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas chercher à "m'emmerder" avec ça. Mais si. C'est chiant. Chiant de ne pas savoir se contenter. Faire des efforts pourtant. C'est chiant de devenir chiante en voulant éviter de l'être. Alors que d'une certaine manière c'est se contenter qui nous fait chier. Ca manque peut-être de clarté. Ouais, et alors ?
Tu deviens amer, à toujours regarder en arrière, scotché à un idéal associé. Ose encore me dire qu'il suffit de le vouloir pour vivre. Apprendre à parler sans craindre de n'avoir plus que des souvenirs à qui parler, justement.
Vendredi 10 octobre 2008 à 20:47
Ne toujours pas avoir effacé le dossier. Relire moins. Avoir retrouvé le clavier et la batterie.Avoir des envies de photos. En parler. C'est en fait en parler qui a donné l'envie de photos. Laisser couler. Être soulagée. C'est tellement plus fatiguant de nager à contre courtant. Et pourtant on le fait tout de même.
Du coup je regarde le ciel.
Du coup je regarde le ciel.
Samedi 4 octobre 2008 à 19:34
Avoir fini par utiliser ce fichu billet de métro Lillois. Mais si, celui coincé entre deux photos et un très à quatre feuilles. J'ai failli le perdre d'ailleurs, le trèfle. M'enfin. Je l'y ai remis. Entre les deux photos et le trèfle. Parce que rien n'a changé.
Et j'ai toujours un billet Parisien. En fait, je viens de m'apercevoir que ça fait plus d'un an que je n'y suis pas allée. Tellement de choses ont changées durant cette année. Pourtant je suis toujours en manque.
Et j'ai toujours un billet Parisien. En fait, je viens de m'apercevoir que ça fait plus d'un an que je n'y suis pas allée. Tellement de choses ont changées durant cette année. Pourtant je suis toujours en manque.
Mercredi 24 septembre 2008 à 17:18
"Où apparaît l'art, la vie disparaît."
Picabia
Voilà, dit comme ça c'est pas compliqué. On sait d'où il vient mon délire. Ah ah. Je suis une constante pour quelqu'un, quelque part, et pas n'importe qui. La bonne blague. La douce ironie du sort. M'enfin. Je t'aime quand même. Faut vraiment que je passe à Paris moi. Et puis. Éviter de péter un câble ouais. Facile. Fingers in the noise. Auto-persuasion toujours. C'est comme supprimer un contact msn, n'est ce pas ? C'est une private joke générale en fait. Et j'crois que je suis la seule à rire. Jaune. Bien entendu. J'ai pas envie qu'elle s'en aille bordel. J'ai pas envie de la perdre. Je n'ai envie de perdre personne. Qui vivra verra. C'est bien là le problème. La vie. M'enfin. Je verrai, c'est sûr, si Thomas (le kiné, rangez les pierres, la lapidation c'est pas pour aujourd'hui) mettra moins de 5 minutes à dégrapher mon soutien-gorge. Faut que j'arrête de chercher plus loin. Shazam !
Mardi 23 septembre 2008 à 12:08
Se réveiller en étant d'une irrésistible bonne humeur malgré le rhume persistant. Ouvrir grand le velux et se dépêcher de quitter la chambre. Ecouter Coldplay en boucle. Ecrire des bêtises qui ne seront jamais lues. S'énerver un peu contre quelqu'un qui ne respecte pas ses promesses. Et puis finalement laisser couler. On verra ça un autre jour. Après tout, on a le temps...
Samedi 20 septembre 2008 à 23:35
Dans la gare j'ai vu une princesse, mais une vraie princesse, d'une petite dizaine d'années, habillée avec une robe, une vraie robe de princesse, rose, bien sûr. J'ai aussi croisé le chemin d'un prince charmant d'environ cinquante ans, sur son fidèle destrier : un vélo vert. Alors j'ai éclaté de rire. Parce qu'il n'y avait aucune raison et que j'avais déjà composté mon billet. Ca ne m'avait pas autant dérangé depuis longtemps d'ailleurs. Il y avait aussi un couple de héros en rollers. Au milieu de la gare je me suis mise à chanter, parce qu'il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Y'a souvent de la musique dans les contes de fées. Même de la mauvaise. J'ai levé les yeux vers la grand horloge quand j'ai éclaté de rire. Et je me suis rendue compte que je ne l'avait jamais fait. J'avais déjà vu le ciel à travers les grandes gares de Paris, Lyon, Montpellier, Nîmes, Sète, Caen, mais jamais celui de Lille. Un comble. C'est là que j'ai vu que j'étais chez moi. Toujours là, à attendre dans une gare. Oui. Mais ma gare. Là voilà peut-être ma destination finale. Je n'ai pas envie de partir. Je veux découvrir mon chez-moi.
Samedi 20 septembre 2008 à 19:04
Se relever. Ne pas laisser les choses aller. Marcher très vite, pour toujours avoir quelques secondes d'avance sur la vie. Histoire de pouvoir contrer ses mauvais coups. J'ai décidé. Je me suis levée et j'ai quitté la gare. Ça a fonctionné.
Lundi 15 septembre 2008 à 18:19
Décider, comme ça, de manière tout à fait arbitraire que la journée sera bonne. Ne pas se laisser descendre. Se calmer dans le bus. Se détendre. Ouvrir les yeux. Non. Rouvrir les yeux. C'est vrai que ça n'était qu'un ama de conneries. La vérité c'est qu'il n'y a qu'une seule peur, qu'une seule envie, la même. Une seule. Le but et les obstacles. Tout ce qui me tire vers le haut. Tout ce qui me tire vers le bas. Mais j'ai dit que je ne me laisserai pas descendre. Ne plus garder que les bons côtés. Optimisme reviens ! Souviens-toi de moi Maintenant que je t'appelle... D'ailleurs je m'excuse pour ces dernières semaines. L'espoir est, je le répète encore une fois, une conne insuffisance. L'espoir ne suffit pas au bonheur. Il vous laisse juste la possibilité de survivre. L'optimisme c'est différent. Il nourrit. Mieux que cela, il rassasie. Allez. Je prends. Let's go. Je mise à nouveau. Sur cette seule et unique chose. Une deuxième fois. Ca laissera un "jamais deux sans trois" à justifier. Peut-être est-ce de l'inconscience : même en cas de défaite je ne voudrais voir que la victoire. Après tout "on perd jamais rien à se prendre un coup de piec au cul". Sauf que j'ai cru le contraire. Et ça, ça m'a tuée.